Chapitre 5: Sunset Tears

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Death is not the biggest fear we have; our biggest fear is taking the risk to be alive- the risk to be alive and express what we really are.

La mort n'est pas la plus grande des peurs que nous ayons, notre plus grande peur est de prendre le risque de vivre -le risque de vivre et de connaître ce que nous sommes réellement.
- Elaine Maxwell

« Furvam cor, sacramentim aedifice. », articula doucement Tom au groupe d'étudiants qui s'était disposé en cercle autour de lui. Il mit en avant son avant bras et sentit la marque se cicatriser. Ses amis regardaient attentivement la marque que l'incantation avait dessinée. C'était un sombre crâne avec un serpent qui sortait de sa bouche. Le crâne était le signe de la connaissance, et le serpent, bien sûr, faisait référence à Serpentard.
« Vous voyez ? Cela symbolise le pouvoir de Salazar Serpentard et désormais notre pouvoir. », fit doucement Tom face à son audience qui regardaient le crâne, fascinée. Mon pouvoir, se corrigea t-il mentalement. Ces simples d'esprits ne seraient rien d'autre que des serviteurs.
« Elle apparaît seulement à la lueur de la peine lune. », continua t-il en regardant le ciel au-dessus d'eux.« Comme cela, personne ne pourra la voir le reste du temps. »
Pour le moment, pensa t-il.
« Est-ce que ça fait mal ? », demanda un garçon prénommé Hamilius Lestrange.
« Un petit peu. », fit Tom d'une voix confidentielle. « Mais c'est le symbole de notre unité. Imaginez la grandeur si nous arrivons à bien travailler ensemble. Nous aurons la plus forte alliance de sorciers et sorcières de tous les temps. Je vous le promets. »
Et il y avait tant de ferveur dans le ton de sa voix, dans son regard, dans sa manière de se déplacer et de parler que tout le monde était comme hypnotisé. Ces choses impossibles qu'il leur promettait devenaient soudainement réalisables et leurs rêves devenaient un peu plus réels. Tom regarda les visages autour de lui, il y vit des expressions d'ambition et d'espoir. Il réalisa qu'ils étaient comme lui, voulaient avoir du pouvoir et ce, plus que n'importe qui d'autre dans le monde. Et il savait qu'ils seraient capable d'agir dangereusement dangereux pour l'obtenir. Et là il leur offrait une unité et la reconnaissance sur un plateau d'argent. Qui étaient-ils pour refuser une telle chose ?

« La marque va également vous alerter quand nous aurons des rendez-vous. De cette façon nous n'aurons pas à nous passer des messages derrière le dos des professeurs. »
Il laissa quelques instants à ces camarades afin qu'il considèrent son offre et ensuite leur dit: « Qu'est-ce que vous en pensez ? »
« Je pense qu'elle est brillante ! », s'exclama une fille de troisième année à Serpentard.
« Elle prouve qu'elle est vraiment utile. », fit, Rhion Malfoy un de ses camarades de septième année.
« Ne cesseras-tu donc jamais de nous étonner, Tom ? », lui demanda Nora Knightley avec son sourire moqueur traditionnel. Cela sembla convaincre tous les autres et tous commencèrent à le complimenter.
Tom sourit en acquiesçant et leur disant qu'il venait tout juste d'avoir l'idée alors que ces « amis » acceptaient de recevoir la marque. C'était par ce moyen là qu'il leur donnait l'impression de se sentir aussi proche qu'une famille et cela les sécurisait.

Pendant les semaines qui suivirent, tout allait bien pour Tom. Sa seule frustration était Hélène Nestowe. Il ne pouvait pas la cerner. Dumbledore était, apparemment, également intéressé par elle et la curiosité de Tom avait grimpé d'un niveau supérieur.
Pourquoi prétendait-elle n'avoir que la moyenne alors qu'elle était en réalité très intelligente ? D'où venait-elle ? Pourquoi est-ce que personne d'autre ne se demandait pourquoi elle était ici ?
Tom pensa qu'il était impossible de lui parler après le couvre feu, après ce qu'il s'était passé la dernière fois. Quand les Gryffondors étaient prêt à perdre un bon nombre de points sans raison, ce n'était pas bon signe. Elle avait apparemment un grand secret et Tom avait la nette impression que son secret avait un rapport avec lui. Il avait remarqué la façon dont elle ne le regardait pas dans les yeux.
C'était une nuit douce d'octobre quand Tom décida de monter les marches de l'escalier qui menaient à la Tour d'astronomie. Il arriva à l'un des balcons et laissa l'air caresser ses cheveux. Le vent frais l'aidait à y voir plus clair, alors il venait souvent ici pour échapper à la froideur des donjons. Le soleil était pratiquement couché, les rayons s'évanouissaient déjà dans l'horizon.

Tout ce qui prend forme, s'éteint un jour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant