Tout ce qui prend forme, s'éteint un jour

Chapitre 12: Of Puzzles and Riddles

It is not in the stars to hold our destiny, but in ourselves.
Ce n'est pas dans les étoiles que ce cache notre destinée mais en nous-mêmes.
- William Shakespeare

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Une froideur enveloppa Tom lorsqu'il s'éloigna d'Hélène. Il s'était senti tellement bien en l'embrassant ... mais ce sentiment était parti comme une feuille volant dans un vent d'automne.
Quand les Serpentard eurent vent des rumeurs sur ce qu'il s'était passé, Tom en savait assez pour savoir qu'ils seraient durs. Pas avec lui mais avec elle. Il savait également qu'ils croiraient tout ce que lui leur dirait.
Nie tout simplement en bloc ce qu'il s'est passé, songea Tom avec force. Nie le et prétend qu'il ne s'est jamais rien passé. Et ne reparle plus à Hélène. Il ne voulait pas qu'on les surprenne une nouvelle fois.

Tom s'était juré qu'il ne ferait confiance à personne et qu'il ne tomberait jamais amoureux d'une fille et ce, surtout s'il ne la connaissait pas vraiment. Mais quand il était près d'Hélène, il avait ressenti des sentiments qu'il n'avait pas ressenti depuis des années: joie, affection, et peine. C'était comme s'il avait été aveugle pendant toute sa vie et quand il avait croisé son chemin, elle lui avait ouvert les yeux. La vérité c'était que Tom ne pouvait s'empêcher de croire en Hélène. Il ne pouvait s'empêcher de l'aimer également.

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Dumbledore avait retrouvé Minerva dans son bureau, le lendemain du bal, entrain de rechercher les nouveaux jobs qui s'offraient à elle dans la Gazette des Sorciers. Il entra calmement dans la pièce et elle le regardera que lorsqu'il referma la porte derrière lui.
Ils se regardèrent pendant un moment. Avec des regards inquisiteurs. Minerva posa ses mains sur son bureau et lui fit un pauvre sourire.
« Le Ministre ... n'a pas apprécié mon chapeau de plumes de paon. »
« Et bien, je ne pense pas ... »
« Il l'a dit lui-même. », lui répondit-elle d'une voix amusée et ennuyée à la fois.
Dumbledore la regarda lorsqu'elle se leva derrière son bureau mais se tut.
« Maintenant, pourquoi est-ce qu'un homme comme vous. », commença t-elle doucement. « Voudrait empêcher une jeune femme comme moi de trouver un emploi ailleurs ? »
Dumbledore resta silencieux pendant quelques instants. « Je pense que nous connaissons tous les deux la réponse, Minerva. »
« Je le pense aussi, Albus. Mais cela ne veut pas dire pour autant que vous ne pouvez pas me le dire à haute voix comme tout homme. »
« Si vous le voulez tellement ... alors soit. Je vous apprécie beaucoup, Minerva et j'aimerais que vous restiez. »
Et soudainement, elle était proche de lui et il lui toucha le visage.
« Vous savez que c'est impossible, je ne peux pas rester. », lui fit-elle de sa voix autoritaire.
« Restez ici, Minerva MacGonagall. Je vous demande de rester ici. »

Et elle resta.

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Le cours se termina et Hermione sauta pratiquement de son siège pour sortir du cours. Elle voulait aller le plus vite possible à la bibliothèque pour faire des recherches sur les voyages dans le temps. Et elle n'avait qu'une heure et demie de pause déjeuner. Ce qu'il s'était passé la nuit d'avant l'avait vraiment inquiété.
C'était comme s'il voulait réveiller son esprit, et elle avait réalisé qu'elle était entrain de chambouler le temps. Si elle ne faisait pas quelque chose rapidement, elle suspectait le temps de lui réserver quelque chose.

Elle posa son livre sur le coin de la table et continua immédiatement à sonder les étagères. Hermione n'avait pu trouver que des morceaux de théories sur le temps et, la plupart d'entre elles n'étaient pas prouvées ni testées. Une théorie, cependant, avait été développée par Nicolas Flamel. Et, elle se rapprochait du temps qui ne bougeait pas. Hermione retourna à sa table avec une pile de livres qui se parlaient du sujet.
Elle fronça les sourcils quand elle vit une pièce de parchemin sur le centre de sa table. Elle l'ouvrit.
Retrouve-moi à la Tour d'Astronomie, ce soir, à huit heures.
C'était écrit de manière soignée et non signé. Le cœur d'Hermione manqua un battement. Elle savait qui l'avait écrite mais ne pouvait pas croire qu'il voulait encore lui parler, et encore moins la rencontrer en secret.
« Miss Nestowe ? »
Hermione se retourna rapidement et regarda qui était là. Albus Dumbledore était debout devant elle, ses cheveux roux éclairés par la légère lumière.
« Professeur, monsieur. », lui fit maladroitement Hermione. « Est-ce que ... vous voulez quelque chose ? »
« J'aimerais juste vous parler. », lui fit Dumbledore avec un sourire dans les yeux. « Je peux m'asseoir ? »
Hermione se crispa mais acquiesça. Voyages dans le temps et ces théories diverses était déposé au centre, sur une de ces piles de bouquins. Comment réussir l'impossible. Hermione prit rapidement Magie: Nicolas Flamel et sa Rumineus théorie et la mit sous la table.
Dumbledore s'assit gracieusement, sans même regarder les titres des livres.
« C'est une belle chaine que vous portez autour du cou. », lui fit tranquillement Dumbledore. Hermione commença à paniquer légèrement. Il sait. Dumbledore ne faisait jamais de remarques sans raison.
« Merci Monsieur. », lui fit Hermione aussi clairement que possible.
« Et je pense savoir que vous ne l'avez pas retiré depuis que vous êtes arrivée ici.. »
« Je suis désolée, Monsieur, mais je ne pense pas en quoi cela vous regarde. », lui répondit Hermione en élargissant ses yeux après l'avoir dit. Elle n'aurait jamais imaginé pouvoir parler à Dumbledore sur ce ton là.
Il se mit presque à rire. « Je le pense bien. Pourquoi est-ce que je tourne autour du pot ? Tu es entrain de jouer avec le temps et je pense que nous savons, tous les deux, ce que je veux dire, Miss Nestowe. »

Sa voix était déjà plus rapide et plus grave. Elle le regarda, la bouche ouverte. Jouer avec le temps ?
« Vous n'êtes pas une idiote, Miss Nestowe. Et, vous n'agissez jamais sans peser les conséquences. Marchez quelques pas en arrière et regardez ce que vous faites. Les gens qui sont autour de vous sont indéniablement affectés par vos actions, quoi qu'elles puissent être. N'oubliez pas que le temps, est le plus grand des éléments et celui avec lequel l'on ne doit pas jouer. Le temps ne fait attendre personne. Ne soyez pas si naïve et réfléchissez à ce qu'il vous attend. »
« Je ... », Il y avait tellement de choses dans son esprit, tant de phrases qu'elle essayait de dire. « Je ne suis pas entrain de jouer avec quoi que ce soit ! »
« Est-ce vrai ? », lui demanda Dumbledore. Il la regarda pendant un long moment comme s'il voulait recomposer un puzzle vraiment difficile.
Finallement, il lui fit: « Se sont les nombreux travaux de Flamel qu'il vous faut, Miss Nestowe. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser. J'ai d'autres occupations qui m'attendent. »
Sans un mot, il lui tendit une feuille de papier.
« Bonne chance. », lui fit-il avec un clin d'oeil. « Miss ... Nestowe. »
Dumbledore se leva et disparût après avoir passé la porte. Hermione déroula le morceau de parchemin qu'il lui avait donné.

Vous avez la permission de regarder le livre " les théories du temps " de Nicolas Flamel. C'est un livre qui est dans la section interdite de la bibliothèque.
Albus Dumbledore

La bibliothécaire ne mettait dans la réserve que les livres qui n'étaient pas approuvés par le Ministère. C'était des livres que les étudiants ne pouvaient, normalement, pas voir.

A quoi joue t-il ? se demanda Hermione avec frénésie. Dumbledore avait la mauvaise haibitude d'agir de façon à ce qu'on ne puisse pas déchiffrer ses actes.
« Les gens qui sont autour de vous sont indéniablement affectés par vos actions, quoi qu'elles puissent être »
Avait-elle réalisé que sa relation avec Tom pouvait, peut-être, changer le futur ? Et si, quand elle retournerait chez elle, il n'y avait plus ni de Harry Potter et ni de Ronald Weasley ? Et si il n'y avait plus d'Hermione Granger ?

Je dois tout arrêter, réalisa t-elle. Je ne dois plus le voir, plus lui parler, plus lui crier dessus ... je ne dois plus l'embrasser. Je dois tout arrêter avant que la situation ne se dégrade encore plus.

Son cœur se brisa. Elle savait qu'elle était ridicule. Tout ce que Tom et elle avait fait jusqu'ici c'était de crier et de s'insulter. Ils n'étaient rien d'autre que des ennemis. Elle savait que ce n'était pas totalement vrai. Il lui avait sauvé la vie et, en quelque sorte, elle avait sauvé la sienne.
C'était ce qui avait été fait. Hermione avait du choisir, elle le savait. Entre Tom et n'importe quoi d'autre. Si elle choisissait Tom, elle condamnait le monde à la terreur et à la catastrophe. Au moins, c'est ce dont se souviendrait le monde quand elle reviendrait. Si elle ne choisissait pas Tom, elle condamnait sa relation avec lui à un échec certain. Elle sacrifierait Tom pour le reste du monde.

Hermione était quelqu'un de logique. En fait, elle était la personne la plus logique que vous auriez pu rencontrer dans votre vie. Et, la logique lui disait que là, elle n'avait pas le choix. Le reste du monde était plus important que Tom et Hermione. Elle avait un devoir. Je dois l'oublier. C'est ce qu'Harry aurait fait. Harry aurait sauvé le monde.

Et là, elle était portée par quelque chose qui était plus fort que la logique, plus fort que le devoir et plus fort encore que tout ce qu'elle connaissait. C'était tout ce qu'elle avait donné à Tom. C'était son cœur. Et elle souhaitait, à ce moment, que tout ce qu'elle avait ressenti disparaisse avec un simple sort. Mais aucune magie ne pouvait mettre son cœur à l'écart.

Le temps ne fait attendre personne. Ne soyez pas si naïve et réfléchissez à ce qu'il vous attend.

Que voulait dire Dumbledore ? Une peur grandissante s'insinua en elle. Elle sursauta en réalisant qu'elle devait être en cours. Demain, j'irais lire ce livre, songea t-elle avec certitude. Demain.