Chapitre 9: Ballerines argentées et chapeaux... de Paon

4.5K 314 60
                                    

Êtes vous déjà tombés amoureux? C'est affreux pas vrai ? Cela vous fait sentir tellement vulnérable. Cela vous ouvre le cœur et quelqu'un peu y entrer et y foutre le bordel. Tu t'es construit toute cette défense depuis temps d'années que personne ne peut te blesser et puis une stupide personne, pas vraiment différente des autres stupides personnes, veux entrer dans ta stupide vie...
-Rose Walker

« Je suis tellement excitée ! », s'agita Emma quand elle entra en trombe dans le dortoir avec des papiers qu'elle tenait précieusement dans ses mains. Certaines filles la regardaient et d'autres fronçaient les sourcils, attendant qu'elle leur parle.
« Nous allons avoir un Bal Masqué ! C'est dans deux jours, pendant la nuit d'Halloween ! Le Bal se déroulera sur le terrain de Quidditch, sous la lueur de la pleine lune. N'est-ce pas merveilleux ? »
Et un doux bavardage commença, empêchant Hermione de penser tranquillement. Elle était vraiment très surprise qu'Halloween se déroule déjà dans deux jours. C'était comme si elle n'était arrivée que depuis deux jours. Suis-je déjà ici depuis deux mois ?

Ce n'était pas comme si elle ignorait qu'elle devait trouver un moyen pour retourner dans le futur. Dans la Section Interdite, elle avait trouvé un des livres connus de Nicolas Flamel qui lui avait indiqué quelques théories sur les voyages dans le temps. Elle était finalement arrivée dans le chapitre dans lequel Flamel expliquait les voyages dans le temps. Elle l'avait lu depuis quelques jours.

Voyager dans le passé en semaines, mois ou même années sont, théoriquement, des défis même à l'essence du temps. C'est pourquoi nous ne sommes encore jamais arrivés à voyager dans le passé à notre époque. C'est vraiment une théorie très obscure. Mathématiquement ainsi que théoriquement, c'est possible mais dans la réalité cela ne l'est pas. Cette théorie est appelée la théorie de Rumineus et elle n'est pas réversible. L'idée dans cette théorie est que le temps est lui-même en suspens jusqu'à ce que les barrières ...

« Hey ! » Hermione cria quand Emma lui arracha pratiquement le livre de ses mains.
« Allez, arrête d'étudier ! Alors, avec qui vas-tu y aller ? Qu'as-tu prévu de mettre ? »
« Oh, je ... » Hermione n'avait pas vraiment pensé à y aller. Elle ne s'attendait même pas à être ici. « Je ne suis pas sûre. »
« Oh, Hélène. », lui fit Emma, exaspérée. Les autres filles les regardaient maintenant avec un certain intérêt. « Tu es toujours tellement réservée, tu ne fais jamais rien pour t'amuser, tu n'essaye même pas d'être jolie ... Tu vas aller à ce bal et nous allons t'habiller correctement. »
A cette proposition, toutes les camarades de chambre d'Hélène s'attroupèrent autour d'elle et elle capta quelques suggestions : « ... si on faisait ressortir tes yeux ... » ou bien « ... tu serais tellement époustouflante avec une robe mignonne ... » et encore « ... je n'ai jamais remarqué combien tu pouvais être jolie ... »
« Hmm. », fit Emma en la regardant. « Si nous apportions juste quelque chose avec tes cheveux ... les boucler peut-être ? »
Hermione se dégagea un peu d'Emma quand elle entendit son commentaire. Elle commençait à penser que toute l'idée allait faire un désastre. « Non, Emma, je ne pense pas que je vais aimer ce... »
« Tu dis n'importe quoi. », lui lança une fille qui s'appelait Katie. « Tu vas adorer. Et, tu ne peux pas ne pas venir à ce bal ! »
Hermione secoua la tête mais se résigna d'écouter leurs insignifiants bavardages. Elle ne pouvait se concentrer. Il y avait toujours cette voix insidieuse derrière la tête qui remontait à la surface au moment ou elle s'y attendait le moins ...

Qu'est-ce que j'ai fais?, pensa t-elle. Elle l'avait embrassé, lui. Tom Jedusor. Lord Voldemort. Cela la révulsait parce qu'elle n'arrivait pas à imaginer Tom et Voldemort comme étant la même personne. Que lui est-il arrivé ? Ou plutôt, que va t-il lui arriver ?, se demanda t-elle désespérément. Comment une personne tellement intelligente, tellement charmante et tellement extraordinaire peut-elle devenir ce monstre dans la clairière ? Hermione se mordit la lèvre inférieure, une habitude qu'elle avait prit depuis peu.
« Hélène ? »
« Oui ? », leur demanda t-elle en relevant la tête.
« Tu semblais inquiète pendant un moment ... Les Ballerines bleues ne te posent pas de problème, pas vrai ? »
« Oh, hum ... non. Oui ! Hem, je veux dire. Je pensais en prendre des argentées. »
« Oh, cela sera splendide, Hélène. Attends juste encore quelques instants. »

« J'ai l'air ridicule. », fit Minerva à Dumbledore quand elle se regarda dans le miroir.
Dumbledore essaya de cacher son amusement quand il lui fit: « Je pense plutôt que vous êtes éblouissante ... et .... ridicule dans un certain sens. »
Elle portait un chapeau en plumes de paon sur la tête ainsi qu'une écharpe bleu marine. Elle lui faisait face, les yeux noisette flamboyants. « Redites-moi encore pourquoi je suis condamnée à porter cette horrible chose pour mon rendez-vous avec le Ministre de la Magie lui-même ? »
« Je vous l'ai dit, Minerva, il a un faible pour le chapeau de paon. Cela s'avérera extrêmement bénéfique en abordant la position que vous désirez avoir à Beauxbâtons, quand il vous verra avec ce... ce... » il s'arrête, apparemment incertain de la façon d'appeler la chose sur sa tête.
Maintenant qu'il y repensait, chapeau n'était pas vraiment le bon mot...

« Et cette écharpe hideusement voyante ? Pourquoi porter ça ? »
À présent Dumbledore fut secoué d'un fou rire. « Ça ajoute une belle nuance à la combinaison de couleurs. », lui fit-il.
« Argh », cria t-elle en enlevant l'écharpe et la jetant avec frustration. « Vous êtes vraiment terrible, Albus Dumbledore ! » Mais elle souriait en même temps. Dumbledore lui répondit en tapotant sut sa montre.
« Nous allons arriver en retard. », lui fit Dumbledore, moqueur, perdant ainsi son air sérieux. « Et, ce n'est jamais bon d'arriver en retard à une interview. »
« J'arrive. », lui fit-elle en se regardant dans le miroir tout en grimaçant une dernière fois. Ensuite, elle couru jusqu'au Portoloin et posa une main dessus tout en regardant sa propre montre.
« Bonne chance ! », lui fit Dumbledore avec un clin d'œil. Elle le regarda puis disparut.
Et, Dumbledore se demanda ce qui allait se passer au Ministère quand ils verront une des plus brillantes sorcières de leur temps avec un ridicule chapeau de ... paon.
Dommage que le Ministre ne soit pas réellement un emblème pour eux.

« Hey, Elvis. », lança une voix à sa gauche.
« Ne m'appelle pas comme cela », lui répondit Tom d'une voix lente. Ils étaient en histoire de la Magie et Tom essayait de ne pas s'endormir. Il n'avait pas dormi depuis longtemps.
« Pourquoi pas ? », lui fit Nott en souriant toujours. « Elvis à eu un chouette anneau, tu ne pense pas, Elvis ?
Tom se tourna vers Joseph, ses yeux noirs regardant les yeux bleus de l'autre garçon. « Je t'ai dit de ne pas m'appeler comme cela. »
Il y avait une chose que Tom détestait bien plus que les Moldus, c'était son propre nom. C'était le nom d'un trouillard, un raté. C'était le nom de son père. Son père qui l'avait abandonné après la mort de sa mère. Son père que Tom avait tué dans un accès de pure rage l'été précédent. Il n'avait jamais détesté son père, la haine était un trop bon sentiment à perdre pour son père. Tom était furieux quand son père était mentionné. Il refusait de perdre son énergie à haïr Tom Elvis Jedusor Senior.

« Okay, okay. », rajouta rapidement Nott. « Tu es vraiment effrayant quelque fois, tu sais ca ? Tu viens d'avoir ce regard blanc, froid sur ton visage et c'est plus gelant qu'un regard d'avertissement ou un froncement de sourcil ... . »
« J'ai juste ... », le coupa Tom. « Je me suis inventé un nouveau nom. »
Tom avait songé prendre un autre nom depuis bien le nom débile de son père mais son propre nom. Le nom qu'il avait inventé lui-même.
« Et c'est quoi ? », lui demanda Nott.
« ... Voldemort. », lui fit Tom après un moment. « Juste Voldemort pour le moment. », lui fit-il.
« Voldemort ? C'est quoi ça pour un nom ? C'est absurde ! », lui fit Nott avec un rire.

Le sang de Tom se mit à bouillir dans ses veines. Attend Nott, songea t-il avec un air meurtrier, Un de ses jours, tu auras plus peur de ce nom que d'autre chose.

Tout le monde aura peur de prononcer ce nom.

Tout ce qui prend forme, s'éteint un jour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant