Chapitre 6: Ennemis rapprochés

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Dumbledore se mit au travail, chose qu'il semblait presque toujours faire en retard. Ce n'était pas grand-chose, vraiment, mais c'était ce que Dippet lui avait donné. Il allait commencer quand quelqu'un toqua à la porte.
Il ramena sa robe sous lui et partit ouvrir la porte. Il fut surpris de voir qui l'attendait de l'autre coté de la porte.

« Bonjour. », fit-il à la jeune sorcière qui était dehors. Elle était plus jeune que lui, elle devait avoir presque vingt ans, pensait-il. Elle avait de longs cheveux raides et des yeux sévères. Elle n'était pas vraiment belle, avec ses pommettes hautes et ses lèvres pincées. À ce moment, elle avait un visage qui semblait plein d'espoir et d'enthousiasme.
« Professeur Albus Dumbledore, je me trompe? Je suis Minerva McGonagall et c'est un honneur de vous rencontrer, monsieur. », lui fit-elle en lui tendant le bout de parchemin qui était dans sa main. Dumbledore le lui prit, se sentant amusé par l'excitation de la jeune femme.
« Ah, Minerva McGonagall, je suis ravie que vous ayez pu venir. Le Ministère vous a désignée pour être mon assistante, c'est juste ? »
Minerva rougit un moment et acquiesça rapidement. « En attendant qu'un autre travail se libère dans une autre école, oui professeur. »
« Vous n'avez plus besoin de m'appeler professeur à présent. Après tout, nous avons les mêmes qualifications. »
Les yeux de Dumbledore pétillèrent et elle acquiesça.
« Je suis tellement ravie de venir travailler à Poudlard, Prof ... Albus. C'était mon rêve depuis bien longtemps et j'espère y rester pour le reste de ma vie ... »

Hermione entra avec appréhension dans la classe de potion. Elle avait réfléchit très longtemps sur Tom Jedusor et elle avait fait une conclusion.

Pour le moment, elle était en 1943 et Hermione n'avait aucune idée de ce qu'elle allait devenir. Tout ce qu'elle savait c'était qu'elle devait tuer Tom Jedusor avant qu'il ne la tue. Cela aurait pu sembler facile, si on oubliait le fait qu'il était sur le point de la démasquer et qu'il lui était impossible de ne pas l'éviter. Alors, elle avait commencé à penser une autre manière de le tuer.
Garde tes amis près de toi, mais tes ennemis encore plus proches.
Elle était venue à la conclusion de faire quelque chose d'impossible. Devenir amie avec Tom Jedusor. Quand viendrait le temps ou il serait totalement à l'aise avec elle, alors elle pourrait frapper et il ne verrait même pas sa mort venir.
Maintenant, il n'y avait qu'une seule chose à faire. Devenir amie avec lui.
Elle se mit à rire, mal à l'aise. Si quelqu'un m'avait dit, il y a un mois que je devrais saisir la chance de devenir amie avec Lord Voldemort, je l'aurais envoyé d'office dans un asile de fous. Quelle ironie !

Elle s'assit à côté de lui.
« Je suis désolée. », lui fit-elle brusquement et froidement. Il regarda droit devant lui, ne se rendant pas compte qu'elle lui parlait.
« Je n'aurais jamais ... »
Tom se tourna soudainement vers elle, ses yeux brillants de colère.
« Tu n'as pas compris pas vrai ? Je pensais t'avoir dit la nuit passée de ne plus jamais m'adresser la parole. Je ne te connais pas et je ne veux rien avoir à faire avec toi. Jamais. », finit-il. Elle pouvait sentir par le ton de sa voix qu'il pensait réellement chaque mots qu'il avait prononcé. Et bien, ça va être facile, pensa-t-elle, désabusée. Que lui avait-elle fait pour qu'il soit aussi borné envers elle ? C'était une mauvaise idée !
Elle le regarda du coin de l'œil. Au moins, il n'avait pas haussé le ton et son visage était aussi calme et impassible qu'il ne l'avait jamais été. Elle plissa les yeux, frustrée.
« Est-ce que je peux faire quelque chose ? », lui demanda t-elle et, sans attendre la réponse, elle le gifla sur la joue.
Il cria au contact de la main sur sa joue, leva la main sur la trace qui se formait, là ou elle l'avait frappé. Ensuite, il se détourna d'elle, un léger rouge la joue.
« C'est quoi ton problème ? Toi, stupide sang de bourbe, au tempérament lunatique des Gryffondor. »
La bouteille d'eau qui se trouvait sur leur bureau explosa soudainement, éclaboussant Hermione d'un liquide d'une couleur jaune maladif. A la grande frustration de Tom, Hermione se contenta de sourire.
« Tu es folle. », lui murmura t-il d'une voix cassante. « Tu n'as aucune idée de ce que je peux te faire pour m'avoir fait ça. »
Et bien, ça enlève déjà cette partie du mystère, pensa Hermione. Il a des sentiments, c'est bon à savoir. Bon, peut-être pas des sentiments amicaux, mais c'est déjà un début.
« Qu'est-ce qu'il se passe par ici ? », grogna le professeur Alonzin, une fois qu'il aperçut le merdier qu'ils avaient fait. Tom récupéra immédiatement sa place.
« Je suis affreusement désolé, professeur. J'ai .... Accidentellement .... cassé cette potion qui se trouvait sur le bureau. Je resterai après le cours pour tout nettoyer. », s'excusa t-il.
« Pas la peine, Mr Jedusor, pas la peine. Je suis certain que ce n'était qu'un accident. », lui répondit immédiatement le professeur Alonzin.
« Je serai plus prudent la prochaine fois, monsieur. », lui promit Tom quand le professeur se déplaça vers les autres élèves.
« Tu me rends malade. », lui fit Hermione une fois que le professeur ne pouvait plus les entendre. Tom ne la regarda pas, mais attrapa un torchon pour nettoyer le liquide jaunâtre qui se trouvait sur le sol.
Elle ne put s'en empêcher mais se demanda si c'était comme cela que les professeurs la voyaient, elle. Non, pensa t-elle en souriant, amusée. Personne ne peut-être encore plus lèche botte envers un professeur que lui.

Tout ce qui prend forme, s'éteint un jour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant