GreenLake jour 1

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Bonsoir journal...
Quelle journée ce fût! Par où commencer?

Bon eh bien je vais y aller de mon réveille jusqu'à présent.

Ce matin, je me suis réveillé bien avant l'arrivée des déménageurs, vers 5 heures du matin. C'est un énorme coup de tonnerre qui ma réveillé. Avec ce temps gris, il faisait encore très sombre ce matin. Il pleuvait des cordes! J'ai alors pensé: Wow, super journée pour déménager! Tout à coup, j'entendis un cliquetis à la fenêtre de ma chambre... je m'avançai pour regarder. C'était Allison avec son imperméable rose fluo qui lançait des petits cailloux.
J'ouvris la fenêtre.

-Qu'est-ce que tu fous là à 5 am! T'es dingue!!!
-Viens m'ouvrir la porte Thomas!!! J'ai les pieds tout trempés!!

Je descendis en prenant soins de ne pas réveiller mon père qui dormait encore. D'ailleurs, je l'entendais ronfler jusqu'au rez-de-chaussée. J'ouvris la porte et Allison se tenait sur le pas de la porte, toute trempée et en sandales. Je pouffai de rire!

-Qu'est-ce que tu fais ici à cette heure?
-Eh bien, mon meilleur ami s'en va aujourd'hui et je tenais à le voir avant son départ. Dit-elle toute grelottante avec son rire niais qui la rend si charmante avec ses grand yeux verts forêt et sa tignasse rousse toutes frisotté par la pluie.

Nous-nous assîmes à la cuisine en se remémorant tous nos souvenirs. Évidement, nos fous-rires réveillèrent mon père!
Allison quitta peu de temps avant l'arrivée des déménageurs et nous-nous promîmes de nous revoir dans quelques semaines.

Quand les déménageurs arrivèrent, cela ne prît que 45 minutes et nous fûmes déjà en route pour GreenLake.
C'était au moins 3 heures de route de Montréal. Je n'avais alors pas encore vu la maison. Mon père y étais aller pendant mon dernier jour d'école.
Le chemin fût assez long, avec un arrêt pipi et mon père qui ne parlait pratiquement pas, les yeux rivés sur le rétroviseur, comme s'il regardait tous ces souvenirs, sa vie, s'éloigner au loin derrière.
C'était fin Juin et je me dis à moi-même, que j'avais toutes les vacances d'été pour tenter de ramener mon père à la réalité, la vie doit continuer.

À chaque kilomètres qui passaient, je remarquai que plus ça allait, plus la forêt devenait épaisse. Que dire de cet épais brouillard. On voyait à peine à 5 mètres devant nous. Je vis finalement la pancarte "Welcome to GreenLake"
Population 10 001.
Wow, à Montréal, 10 000 c'était même pas la moitié d'un quartier de la ville! Et le "welcome" me laisse présager que ce sera probablement assez anglophone ici... merde! J'ai jamais eu de bonnes notes en anglais. I will has... have, to practice my english! (C'est pas gagné)!

Nous tournâmes sur une plus petite route dont la cime des arbres formait un arc tout le long. Au travers le brouillard, je distinguai une maison blanche et une vieille Camaro garée devant le garage à quelques mètres de la maison.
C'est une grande maison blanche à 3 étages, avec une véranda qui fait tout le tour. Elle est tout simplement génial!
Quoique, pour l'instant, avec tout se brouillard, elle fait assez épeurante, mais j'imagine qu'avec le soleil elle sera splendide! Je remarquai sur la gauche, un petit chemin qui semble mener à un lac. Mon père me fit faire un sursaut en mettant sa main sur mon épaule. Je me retournai d'un coup sec vers lui.

-Excuse-moi, je ne voulais pas te faire sursauter. Dit-il en riant un peu.
Ça faisait un moment qu'il n'avait pas sourit et encore moins rit.
-C'est correct, j'étais juste perdu dans mes pensés. Je me demandais si le lac était grand?
-Oui, il est assez grand! C'est notre lac à nous.
Wow, nous avions un lac à nous!
Mon père me serra alors l'épaule et me dit: C'est une nouvelle vie qui commence... j'vais faire de mon mieux pour être le père que tu as besoin... je... je suis désolé si j'ai été, absent, ces derniers temps... Tiens!
Il me tendit la main et me donna un trousseau de clefs. Et dans ce trousseau, il y avait la clé de la Camaro noire 1972. Cette journée qui s'annonçait assez triste, se changea en super journée! Un lac à nous, une Camaro, à moi! Mais plus que tout, le sourire et le rire de mon père.

Nous entrâmes dans la maison.
C'est pareille que dans les films. Un escalier en entrant. Sur la gauche, un énorme salon avec de grandes et larges fenêtres qui donne vu sur l'épaisse forêt qui nous entoure avec un immense foyer en pierres, à droite, une salle à manger avec un splendide luminaire.
Au fond, une grande cuisine avec îlot central, de grande vitres et portes françaises qui donne sur le patio... Juste à droite avant de rentrer dans la cuisine, une immense salle de bain... tout est immense ici!
Une fois à l'étage, le bureau de mon père (il est écrivain, donc il travaille de la maison), une autre salle de bain et une salle de lavage adjacente. La chambre de mon père (elle aussi adjacente à la salle de bain) et une chambre d'invités avec le propre salle de bain.
Ensuite, au dernier étage, MA chambre, avec d'immenses fenêtre qui, j'imagine, donne vu sur le lac (satané brouillard), de larges poutres de bois au plafond, un bureau adjacent à ma chambre ainsi que ma propre salle de bain avec bain tourbillon! Ah oui, et une autre chambre d'invités et une pièce pour le rangement!
Mais ma chambre est trop géniale!!! Je crois que je me suis pincé 5 ou 6 fois pour être certains que je ne rêvais pas.

Nous passâmes ensuite le reste de la journée à défaire les cartons. Malgré le fait que mon ancienne chambre fût beaucoup plus petite dans notre ancienne maison, je fis surpris de voir que mes meubles remplirent bien l'espace de cette immense nouvelle, superbe, génialissime chambre!
Et voilà, ce fût ma première journée! Au moment ou je t'écris ces quelques (ok, cette tonnes) de lignes, il y a toujours autant de brouillard dehors.

 Malgré le fait que mon ancienne chambre fût beaucoup plus petite dans notre ancienne maison, je fis surpris de voir que mes meubles remplirent bien l'espace de cette immense nouvelle, superbe, génialissime chambre!Et voilà, ce fût ma première jou...

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Je suis descendu au bord du lac pour prendre une photo et je dois dire, que je suis vite revenu à l'intérieur quand j'entendis des grognements dans le bois et que j'entendis des branches craquer près de moi... Vive la campagne! En tant que citadin, je devrai m'habituer à tous ces nouveaux bruits. Bonne nuit journal, à demain!

Avant la pleine luneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant