Chaque jour, jusqu'au 25/12/2016, je publierai une très courte histoire (drabble ~ entre 100 et 800 mots) sur un couple. La couverture changera également tout les jours.
Les jours à chiffre impair (1-3-5-7-9-...) je publierai sur des pairing YouTube...
Avant toutes choses, vous êtes fortement invité(e)s à démarrer la musique dans la vidéo (média de l'en-tête). C'est une musique composée par Fabo (intitulée Kuusou) et toute l'histoire est basée dessus. Par ailleurs, je vous invite a lire lentement, à prendre le temps de vous imaginer chaque image, chaque scène, et ce afin que la musique coïncide avec le récit. N'hésitez pas à rêver, c'est fait pour ;).
Couple : Inthepanda (Victor Bonnefoy) x Fabo (Fabien) Melani Nombre de mots : 893 (j'ai dépassé allègrement le quota fixé.) Warning : aucun. (Attention, mignon tout plein !) Titre : L'Artiste Couverture :
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Victor avait les yeux fermés. Il voyait un grand ciel bleu, parsemé de quelques nuages d'un blanc pur. Il s'imaginait être un jeune voyageur en plein milieu de la nature. Au loin, il apercevait une grande ville avec des toits de vitres en dôme. Il y avait quelque chose de mystérieux qui émanait de la cité mais il en était irrémédiablement attiré. Dans une longue marche, le voyageur solitaire qu'il était avançait vers cette ville d'azur, la paix dans l'âme. Il sentait qu'il devait aller là bas pour retrouver une chose lui étant chère. Alors qu'il s'approchait de plus en plus de la ville, il lui semblait que le chant des oiseaux s'amplifiait, il lui semblait entendre le rire des enfants jouant dans de grands pommiers avoisinants l'entrée de la ville sous le regard tendre et attentionné de leurs mères, assises dans l'herbe. La ville pourtant, qui était grande, magistrale et spacieuse, était silencieuse.
Le voyageur marchait toujours. Il se retrouva sans peine sur la grande place où une fontaine de cristal finement sculptée laissait couler une eau turquoise et brillante.
Le voyageur y remplit sa gourde et en bu une gorgée. Jamais il n'avait goutté une eau si bonne. Elle avait coulé le long de sa gorge qui en gardait un goût légèrement sucré.
Alors qu'il s'asseyait sur un banc pour rester à contempler encore quelque seconde la si fascinante fontaine, son attention se focalisa sur des chants rythmés un peu plus loin : un groupe s'entraînait. Deux femmes dont une à la harpe et l'autre au chant se regardaient semblant se compléter dans une symbiose parfaite. Elles semblaient s'élever vers le ciel lors des notes aiguës, et frôler de leurs pieds fins le sol lorsqu'elles descendaient vers les graves. Certains contretemps voulus leur donnait l'aspect de deux papillons voletant l'un autour de l'autre dans une danse de l'amour. Lorsque le morceau se fut finit elles se serrèrent l'une contre l'autre avant de s'embrasser doucement. Dans aucune ville précédente le voyageur n'avait pu voir ça. Des hommes et des femmes ensemble il en avait vu, mais deux femmes s'embrasser sans se soucier du regard public, c'était la première fois. L'âme légère et dans la sensation de s'être lui même changé en papillon à l'écoute de cette musique, il reprit son errance, à la recherche de d'autres trésors aussi merveilleux que cette ville pourrait lui délivrer.
Il traversa une rue marchande où chacun avait le sourire aux lèvres et vendait de beaux produits. Il observa quelques bijoux et talismans brillants avec une attention particulière. Il s'en acheta même un, vert. Il se retrouva ensuite chez le forgeron qui vendait des pièces d'armureries fines, légères mais solides comme le mythril des légendes mais aussi des lames affûtés, tranchantes, fines et dangereuses.
Il erra un long moment encore dans ses contemplation, se laissant guider par son cœur, ne réfléchissant plus. Le soleil commençait à décliner, le jour se faisait sombre, la lune déjà semblait prendre le relai, entraînant la nuit froide. Les artisans fermaient boutique, les musiciens de rues refermait leurs instruments, les passants regagnaient leurs domiciles et les mères entraînait derrières elles les enfants fatigués par leurs jeux dans les arbres.
La rue se fit silencieuse, l'atmosphère si vivante et calme retomba. La fraîcheur de la nuit emplit la ville.
Le voyageur erra encore, sans lieu où demeurer. Dans la nuit si vite tombée, il se perdit au milieu des rues si complexes. Une lumière attira son regard. C'était un grand appartement, au fond d'une rue. Une échoppe, ou l'atelier d'un artiste ? Il lui semblait plus possible que ce fut le deuxième cas.
Son cœur manqua un bon : il lui semblait connaître le lieu. Il poussa doucement la porte qui fit sonner quelques grelots et entra. Il resta à observer l'intérieur un instant.
Un homme brun lui tournait le dos, trop pris par sa peinture. Le sol était couvert par des lattes de bois sombre et du matériel de peinture occupait l'ensemble des tables et étagères de la piece. Un escalier montait vers l'étage, derrière le bureau où l'artiste avait posé le pupitre de sa toile et ses pinceaux.
Doucement, le voyageur s'aventura sur le parquet qui grinça sous son poids. Il rejoignit le peintre qui semblait si triste a contempler son œuvre. Il posa la main sur l'épaule de l'homme qui se retourna doucement et le contempla longuement. La tristesse sembla s'évaporer de son visage et un fin sourire orna ses lèvres. Il posa ses mains de chaque côté du visage du voyageur et se releva vers lui afin de l'embrasser. Ses lèvres était tendres et chaudes. Enfin, le voyageur se sentait chez lui.
La musique prit fin. Victor rouvrit les yeux doucement et retira les écouteurs de ses oreilles. Il avait reposé sa tête sur les cuisses de son amant, Fabien Mélani, et se redressa pour lui faire face. Il venait d'écouter la dernière composition de celui ci.
- Tu as vu quoi ? demande le musicien compositeur, Fabo.
- C'était confus... j'étais un voyageur dans une grande ville. Et je t'ai vu toi. Mais tu étais un peintre. J'aurais bien voulu voir ce que tu peignais... tu m'as embrassé avant.
Doucement, Fabo embrassa les lèvres du surnommé Inthepanda, dans un sourire. Ses lèvres avait le même goût que dans le rêve qu'il avait eu avec sa musique.
- Toi. C'est toi que je peignait, affirma l'artiste.
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Qu'en pensez vous ?
Le prochain couple, je doute fortement que quiconque le connaisse (mais venez lire le prochain chapitre tout de même) puisqu'il est tiré d'un Manhua qui n'est pas sorti en France mais est disponible en scan (perso je l'ai lu en anglais mais il doit être dispo en français -> après des recherches, je confirme, il l'est mais n'est pas terminé) sur internet, je vous présente l'œuvre... Tamen de Gushi !
Alors, vous connaissiez ?
Petite parenthèse qui me fait rire : un gens quelconque (que je ne citerai pas) m'a envoyé un message privé pour me dire qu'il fallait que je fasse attention parce que j'avais publié 13 livres exactement et que la foudre wattpadienne allait me tomber dessus. J'ai beaucoup ris. Par contre si vous êtes parano sur ce genre de chose... FUYEZ PAUVRE FOUS ! LA MALEDICTION VOUS TOUCHERAS !
