Miraculous love-En-dessous du masque

Chapitre 11 : Amour révélé

À chaque pas, sa main se rapprochait dangereusement de la mienne. Et la mienne, le laissait faire, prête à se refermer sur la sienne au moment opportun. Ses doigts effleurèrent les miens. Je regardait à ma droite, il regardait à sa gauche, pour être sûr de ne pas croiser nos regards. Je sentit le métal de sa bague, son Miraculous, la bague de Chat Noir, quand il referma sa main sur la mienne. Il la serra plus fort, comme s'il avait peur que je m'enfuit de lui. Au bout d'un moment, je sentit son regard sur moi. Il fixait mes boucles d'oreilles, mon Miraculous, les boucles d'oreilles de Ladybug. Je pris le courage que j'avais et me tourna vers lui. Nos regards se croisèrent. Son regard vert électrique. Le mien bleu océan. Il s'arrêta, et je me stoppais avec lui. Il posa une main sur ma joue en feu et rapprocha ses lèvres des miennes. Lorsque finalement, elles se posèrent sur les miennes, j'avais l'impression de me retrouver au Paradis.

Instinctivement, il plaça une main sur ma taille. Les miennes s'agrippèrent à son cou. Nos lèvres dansaient dans un baisé magique. Peu à peu, sa main se détacha de ma mâchoire pour se placer dans mon dos. Une des miennes remonta vers ses cheveux. Mes doigts passèrent entre les mèches blondes, si douces, si parfaitement bien placées. Il me serra plus près de lui encore. Nos lèvres bougeaient ensemble, sans interruption, et nos souffles courts s'entremêlaient. Lorsque finalement, nos lèvres se détachèrent, il me chuchota :

-Je t'aime tellement MaLady.
-Je t'aime aussi Chaton.

Il me rapprocha de lui pour m'étreindre. Je crois que nous sommes resté comme ça durant un bon moment, sans se détacher l'un de l'autre.

-Veux-tu rentrer?chuchotais-je à son oreille après un certain temps.
-D'accord!

Nous avons rebroussé chemin tout en continuant à nous tenir par la main. Rendus devant la boulangerie, je it très bien ma mère se précipitant vers mon père, nous pointer avec peu de discrétion. Lorsque nous entrions finalement chez moi, Alya était devant la caisse. Lorsqu'elle me vit, main dans la main avec Adrien, elle sourit. Je voyais bien qu'elle était contente pour moi.

-Euh!... j'étais ici, euh, juste pour, pour acheter deux douzaines de macarons! C'est ça! Je ne dérangerais pas plus que ça!dit-elle, me faisant comprendre qu'elle était venue ici pour s'excuser, mais qu'elle ne voulait pas ruiner le moment, achetant au final, beaucoup trop de macarons.
-Deux douzaines Alya? Tu es sûre?demanda ma mère.
-Oui! Plus sûre que jamais!

Elle prit en vitesse les deux boîtes que ma mère tenait entre ses mains. Elle se dirigea ensuite vers moi et me fit un clin d'œil complice à la Alya. Adrien se dirigea vers son sac, posé sur le comptoir et y dénicha son téléphone portable.

-*soupir* Mon père est furieux. Mais alors là, vraiment furieux...
-Tu crois que tu devrais rentrer?demandais-je, avec une déception très mal dissimulée dans la voix.
-Non, j'ai pas trop envie de mourir aujourd'hui!dit-il en me faisant un magnifique sourire.
-Veux-tu rester pour dîner Adrien?demanda ma mère.

-Non, je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité, ni de la patience de mon père...
-On mange de la quiche!cria mon père de la cuisine.

Adrien marqua une pause et réfléchis. Il semblait décompter le pour et le contre. Après une brève consultation intérieure, il finit par lâcher :

-Au moins, si je meure en rentrant chez moi, je mourrez le ventre plein, et le coeur heureux!

Ma mère lui fit un magnifique sourire et j'emmenais Adrien à l'étage, avant de l'emmener directement à ma chambre.

-La quiche te rend vachement heureux toi!lui souris-je.
-Ce n'est pas la quiche qui me rend heureux, c'est toi!

Il se pencha et me vola un baiser sur la joue. Il remonta ses baisers vers mes lèvres, et pour la deuxième fois, il les embrassa. Je sentais les papillons dans mon ventre et une boule de chaleur dans ma gorge. Mon cerveau ne se concentrais que sur Adrien et ses lèvres. Il se sépara de moi, un sourire aux lèvres. Puis son expression changea. Il avait l'air excité.

-Oh oui! Il faut que je te présente quelqu'un. Plagg, sort!

Une toute petite boule noire émergea de la veste d'Adrien. Il était tout mignon, avec ses oreilles de chat et ses petites canines.

-Hé! Je dormais moi! Maintenant, que je suis réveillé, j'espère que tu vas me nourr...

Il s'était arrêté net, me fixant béat. Ses grands yeux verts alternèrent entre moi et Adrien.

-Garçon, est-ce que tu connais la signification du mot "secret"? Parce que c'est ce que j'étais censé être!s'écria le petit Kwami.
-Plagg! Euh, Marinette, je te présente Plagg. Plagg, voici Marinette. Ou Ladybug, si tu préfère.
-Parfait! Enchanté. Maintenant il est où mon camembert?
-Plagg, réfléchit! Si elle c'est Ladybug, ça veut dire que...

Les yeux de Plagg s'agrandirent. Sa petite bouche s'ouvrit encore plus grande et il se retourna graduellement vers moi. Il ne parlait plus. Adrien, derrière lui avait un petit sourire aux lèvres. Je réalisais à ce moment, que moi aussi j'avais quelqu'un à présenter.

-Oh euh, oui attendez! Voici Tikki!

Mon Kwami sortit de mon petit sac rose et ne remarqua même pas que j'étais accompagnée.

-WOW Marinette! J'arrive pas à y croire! T'as embrassé Adrien!!! Tu te rends compte?hurla-t-elle d'excitation.

Elle marqua une pause réalisant que nous n'étions pas seules. Ses yeux passèrent de moi à Adrien, pour se diriger vers Plagg, toujours aussi immobile.

-P-Plagg?
-Tikki!
-Plagg!

Il sauta dans les bras de Tikki en pleurant de joie. Tikki avait l'air ultra heureuse de le voir. Ils restèrent collés l'un contre l'autre durant au moins cinq minutes. Plagg finit pas se détacher d'elle et nous demanda :

-Ça vous dérangerais si on sortait un peu? Disons, quelques heures?
-Non non! Allez-y!s'exclama Adrien.

Les deux Kwami s'envolèrent  vers la trappe. Adrien souriait toujours. Il jeta un coups d'œil circulaire à la pièce.

-Sincèrement, elle est vachement bien décorée ta chambre MaLady!dit-il en observant les photos.
-*soupir*
-Tu pourrais me montrer comment on fait le fond d'écran?
-Parce que tu es tellement modeste, que tu voudrais mettre des photos de toi partout sur ton écran?
-Pas de moi! De toi!

Il se pencha et nos lèvres se soudèrent encore une fois, pour notre plus grand plaisir à tous les deux.