Chapitre 9
-QUOI ??? S'exclame Djily alors que Sarah court se réfugier dans l'appart.
Djily vient me prendre la main pour me tirer à l'intérieur mais je me débats. Et la femme avec qui je parlais s'interpose.-Madame, s'il vous plait ne vous en mêlez pas...Dit Djily d'une voix plus calme qu'il n'y paraît.
-Non. Vous avez vu qu'elle est bouleversée. Fallait y penser avant de coucher avec votre bonne.Djily lâche ma main et retourne à la maison. Je le connais, il n'aime pas se donner en spectacle.
-Ma sœur, je sais que tu es en colère mais tu ne devais pas agir ainsi. Tu as bien vu, les gens sont là et ils vous regardent. Sois sûre que des personnes qui ne doivent rien savoir de votre vie sont maintenant tenues au courant. Venez avec moi, on pourra discuter plus calmement dans un endroit clos.
En guise de réponse, je hoche la tête et je la suis. Je dois préciser que c'est une grande dame, elle est très élégante dans son ensemble de soie. Elle est plus agée que moi, je me demande même si elle n'a pas la quarantaine.
A ma grande surprise, elle m'emmène chez Momar. Je vous avais expliqué qu'après avoir aménagé la mère Momar était passée me rendre visite avec d'autres femmes du quartier pour tisser des rapports. Après, je déteste ce quartier alors je n'ai pas cherché à me lier d'amitié avec qui ce soit et je voulais pas développer un intérêt soudain pour la famille de Momar en étant toujours mariée avec Djily. Je ne veux pas qu'ils comprennent tous que Momar m'a fait la cour alors que j'étais encore mariée. Je dois garder ma réputation sauve.
Quand on est à l'intérieur, elle m'invite dans le salon je comprends qu'il s'agit de la sœur de Momar. On dirait que ma bonne étoile brille de mille feux.
A l'intérieur je vois mes futurs beaux-parents et d'autres personnes. Momar m'avait dit venir d'une famille nombreuse. Accompagnée de ma future belle-sœur, je leur donne la main. Et mes larmes sont encore en grain de couler.
Nous nous asseyons côte à côte.
Elle commence.
-Papa et maman, je ne devais même pas l'amener ici sans votre accord mais il se trouve que je ne pouvais pas la laisser dehors ainsi.
-Donc c'était toi Souadou, les cris qu'on entendait? Dit la maman de Momar. Il faut que je cherche à connaitre son nom.
-Sniff, oui tata. Ce qui m'est arrivé, j'ose même pas le répéter.Je recommence à pleurer de plus belle. Ce sera ma futur belle-mère, je dois faire la totale.
-S'il te plait, calme-toi...Dit ma belle-sœur en me tapotant le dos.
-Que se passe-t-il ??? Demande le vieux.Je regarde ma belle-sœur comme pour lui donner l'autorisation de parler.
-Elle a surpris son mari avec sa bonne dans sa chambre.
Ma belle-mère met sa main sur sa bouche et mon beau-père me regarde choqué.
-Ah ma fille, maintenant je comprends pourquoi tu criais. C'est dur, hein! Dit ma belle-mère.
-Ah maman, moi les hommes me surprendront toujours...Dit ma belle-sœur.
-Mais nak tu dois rester stoïque. Dieu ne fait vivre des calvaires qu'à ceux qu'Il aime...Dit ma belle-mère.
-Je l'ai amenée ici pour qu'elle se calme car je sais qu'elle ne peut pas rester avec son mari dans cet état.
-Moi en ce moment je n'ai plus de mari. Je ne peux plus le regarder. Je vais rentrer chez moi.
-Je ne conseillerai à personne de quitter son foyer mais je comprends que ce que ton mari t'a fait est impardonnable. Si Momar t'avait fait la même chose Yacine, même si c'est lui mon fils et toi ma belle-fille c'est ton parti à toi que je prendrais.Attendez un peu. Il faut rembobiner la cassette. Que vient de dire la vieille?
Automatiquement je séche mes larmes et mon cœur bat très fort, trop fort même. ça peut pas être le même Momar. Pas le mien. Non! non! non!
VOUS LISEZ
Chronique de Souadou: Ma vie, mes choix... (Tome 1 et 2)
Tiểu Thuyết Chung"Vous connaissez cette fille qui se prend pour le nombril du monde et se croit plus maligne que tous les autres? J'étais sur mon piédestal et il a fallu que la vie me montre des vertes et des pas mûres pour que je comprenne que tout ne tournait pas...