L A P R I N C E S S E ♛ - Jeu de rôle

Phase 1.6☞Secret • Elinor Crawley

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E L I N O R

Esprit libre, esprit qui vibre... -Elinor Crawley

Je suffoquais encore et encore, mes yeux étaient rouges et remplis de larmes. Ma coiffure était détruite. Ma robe qui était autrefois blanche, était déchirée par mes ongles, qui jouaient avec. Je rentrais dans ma chambre, accompagnée d'Aidan qui me soutenait. Tarah, ouvrit de suite la porte, salua poliment le Prince, et me déposa dans mon lit. Il, s'approchait et me caressa doucement les cheveux. Le jeune homme me déposa un baiser sur le front, et s'en alla.

Le lendemain, je me levais de mon lit en observant mon visage dans le miroir, de la salle de bain. On aurait dit, une possédée. Un zombie ou même une folle.

C'est ce que tu es non ? Une folle...

Je marmonnais un juron, pas très joli à entendre. Soudainement, je me préparais, d'une chemise blanche, d'un pantalon noir moulant des escarpins noirs, avec un sac coloré, des ondulations, et un bracelet portant mon nom: Elinor. Je pris mon insuline, après avoir pris mon petit déjeuner. Je voulais marcher, crier et voir Aidan.

Dans le grand salon des candidates, je vis une tête que je n'appréciais plus: Megan Hamilton. Certes, elle a une belle voix, qu'elle est drôle et gentille.

Ne vous fier pas aux apparences, ce que me disait ma mère.

Je vis aussi, Jude et Ella:

Je les aime beaucoup, on est toujours dans de drôles de situations, depuis que j'avais entendu la conversation de Jude depuis mon balcon qui me donnait sur le jardin, j'avais compris, pourquoi était-elle ici. Et, elle avait bien fait de venir...

Je pris d'autres escaliers, me menant à d'autres endroits.

Comme la cour...

La petite voix, qui résonnait cela dans ma tête m'avait fait perdre la raison.

Je mis mes mains face aux vases, et les brise un par un...

J'avais un don, celui de la télékinésie...

Je sentis une présence masculine, derrière mon dos, il me regardait. Je me tournais, Aidan me regardait.

J'avais honte, j'avais peur qu'il me traite de sorcière psychique.

Comme l'avait fait mon ex-fiancé.

Mes yeux, s'écarquillèrent, tant dis que lui s'approchait de moi tout doucement, et très lentement. Je reculais d'un ou deux pas. Mon talon piétinait et écrasait un bout de vase.

- Va... va t'en..." déclarais-je en larmes.

- Ellie, je ne partirais pas." Répondit-il d'une voix douce.

Il me prit délicatement dans ses bras, je m'y sentais en sécurité et m'y blotti. Le Prince, me chuchota à mon oreille.

- À mes yeux, tu n'es pas une sorcière psychique. Ça ne changera rien à notre relation." Chuchota-t-il, je te donne rendez-vous ce soir à vingt heures, dans les jardins." Finit Aidan.

Il caressa mon dos pour me calmer, Aidan me souriait chaleureusement. Je me détachais de son emprise.

J'avais toute sa chaleur autour de moi. Je souriais, d'un mince sourire.

Sourire, c'est frémir...

Il partit, me laissant seule. Je retournais, dans ma chambre excitée et anxieuse. Tarah le remarqua et me demanda pourquoi étais-je dans cet état. Je lui répondis, que un secret peut simplement ouvrir un cœur. Elle avait compris.

Le temps défilait, je décidais à dix sept heures de reprendre un bain chaud. Ma femme de chambre toqua, me demandant quelle robe allais-je, porter.

- La plus belle qui soit... s'il te plaît." Criais-je

- La robe noire fendue, des deux côtés ayant un décolleté dans le dos par exemple ?" Supposait Tarah

- Oui, celle-ci est parfaite pour un rendez-vous." Répondis-je

Un rendez-vous avec un prince ma chère.

Cette voix m'insupportait, mon alter-égo m'insupportait je ne voulais plus entendre un mot ni un seul, bruit. Je sortis de mon bain en fermant mon peignoir, mes cheveux bruns dégoulinaient d'eau. J'ouvrais la porte, la robe était repassée à la perfection. Elle était posée avec délicatesse, sur mon lit. Enfin si c'est possible de dire, que c'était le mien...

- Une heure, pour repasser cette magnifique robe. Les couturières, plaidaient de ne plus continuer." Déclara la jeune femme.

- Oh, je les remercie de m'avoir accordé du temps." Répondis-je

J'enfilais avec rigueur, la somptueuse robe. Les bordures étaient en soie, mes jambes se montraient. Je me haïssais, et soudain je me trouvais à mon goût. Je ne suis pas une mannequin, je l'avoue mais...

Tu es celle qui brise les cœurs .

J'ignorais royalement la voix qui me hantait, jour et nuit.

Et ils me hantent jour et nuit...

Je me fis un chignon, me maquillais simplement en rajoutant une touche de rouge sur mes lèvres.

Il était actuellement dix neuf heures cinquante cinq, j'enfile en vitesse mes escarpins noirs, pris ma pochette bordeau et un collier en or que je mis autour de mon cou, pour aller courir dans les escaliers. Je me trouvais, désormais dans les beaux jardins du Château...

Tu pouvais sauter de la fenêtre, comme ça tu pouvais mourir.

Mon visage se crispait, je voulais crier ou détruire quelque chose, une main se posa sur mon épaule, et je sursautais tout en me retournant et découvris, le visage angélique d'Aidan.

- Bonsoir, princesse Elinor." Sussura-t-il.

- Bonsoir, votre honneur." Ironisais-je

Il riait, tout en secouant sa tête. Le Prince détestait, les surnoms royaux. Trouvant cela, arrogant. Aidan avait bien raison.

- Tu es magnifique, ce soir. Je veux dire..." balbutia le Prince

- C'est bon j'ai compris ! Et puis, les rôles se sont inversés." Disais-je

- Ellie... tu sais, tu pouvais me le dire pour ton pouvoir. Trois ans quand même." Répliqua le jeune homme.

- Tu pouvais me dire, pourquoi avais-tu tué les parents d'Ariane." Rétorquais-je

- Si tu savais comme je m'en veux, énormément ! Je ne mérite point cette couronne..." criait Aidan.

- L'erreur est humaine ! On est tous imparfaits sur Terre !!" Hurlais-je

- Je le sais, je sais qu'elle est humaine mais si le peuple... répliqua-t-il avant que...

Mes lèvres écrasèrent les siennes. Je voulais, je voulais lui dire mes sentiments que j'éprouvais envers lui depuis toujours. Mais c'était trop tard jusqu'à maintenant... je me détachais, et hurlais:

- Je t'aime Aidan, je t'aime tellement, que si je quitte la Sélection je ne t'en voudrais pas. Car je t'aimerais toujours." Hurlais-je avec des larmes qui montèrent aux yeux.

Je partis laissant en plan, celui que j'aimais depuis l'enfance.