Quand je me réveille le lendemain, il fait aussi noir que lorsque je me suis réveillé pour la première fois. J'ai peur. Il a dit que j'étais à Séoul mais... Est-ce que c'est là que je suis né ? Que j'ai vécu ? Si oui, je n'en ai aucuns souvenirs et ça me fait peur... Je ne sais pas quoi faire... Je ne peux m'échapper, je suis nu. C'est mon deuxième jour de détention et je pense déjà à diverses manières héroïques de me suicider. Est-ce que je devrais crier "Allahu Akabar" et me mitrailler, est ce que je devrais me pendre en chantant la marche funèbre ou est-ce que je devrais faire croire que je suis malade et économiser tous les médicaments qu'on me donnerait pour finalement mourir seul et à poil sur un canapé défoncé ?
Mais il faut que je sois fort. Je ne sais pas ce qu'on va me faire aujourd'hui et je crois que je devrais avoir peur. Ce fou est capable de tout et j'ai pas envie de subir toute ses sautes d'humeur.
- Tu as bien dormi, mon ange ?
Je grogne de mécontentement. Moi qui ne voulais pas voir sa tête... Je cache ma nudité en me recroquevillant sur le canapé et il s'approche de moi tel un prédateur approcherait sa proie. De plus en plus, je me recroqueville sur moi-même et quand il touche ma peau froide avec sa main chaude, je ne peux réprimer un frisson. Ça fait du bien...
Il le remarque et sourit.
- Oh, tu as froid ? Dit-il ironiquement.
J'acquiesce doucement. C'est vrai qu'il fait froid... Il rit et continue :
- Tu crois vraiment que j'en ai quelque chose à faire ? T'es pas au club med ici, crois pas que je vais servir toutes tes attentes. T'es juste un objet, un vide couilles et un punching ball, pas plus. Et ça vaut pour tout le monde dans ton entourage. T'es rien, personne ne t'aime, personne ne te recherche, personne ne tient à toi alors maintenant ferme ta gueule et suce moi.
Je le regarde, choqué, le cœur brisé. C'est vrai ce qu'il vient de dire ? Que personne ne m'aime ? Que personne ne me recherche ? Mais je ne me rappelle de rien, alors comment je pourrais le savoir ? Il se moque bien de moi, cet enfoiré. J'aimerais tellement me souvenir, me rappeler des gens que j'aime, des gens qui m'aiment... Mais peut être qu'au final personne ne m'aimait pour de vrai et que ma disparition ne leur fait rien...
Soudain, je sens ses mains attraper mes poignets et il me force à me lever. Il me plaque dos à lui et appuie sur ma tête pour que je me baisse en avant. Je ne veux pas encore, j'ai mal autant physiquement que mentalement, il m'a blessé au plus profond, d'une blessure qui ne guérira sûrement jamais...
Il attache mes mains dans mon dos, j'entends son pantalon glisser sur sa peau. Il écarte mes fesses et entre profondément et violemment en moi. Je crie de douleur mais il n'en a que faire. Il fais des vas et viens désordonnés, il gémis d'une voix grave pendant que je hurle de douleur. J'ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal...
Sa peau claque la mienne en des bruits obscènes et des larmes coulent le long de mes joues. Je veux que quelqu'un me sauve, je ne peux plus supporter la douleur... Je vais mourir, je vais mourir, je vais mourir... Il se déverse en moi en un dernier râle viril et se retire violemment. Ensuite, il tape dans la pliure de mes genoux et je tombe sur ceux-ci. Le choc se répercute dans le bas de mon dos et je gémis de douleur, la voix cassée.
Il se place en face de moi, relève ma tête et me dit :
- Suce.
Je secoue la tête, les yeux apeurés. Je ne veux pas... Elle rentrera jamais dans ma bouche, c'est pas possible... Alors, il bouche mon nez. Voulant jouer au plus fort, je retiens ma respiration sauf qu'au bout de quelques minutes je ne tiens plus et ouvre un peu la bouche pour prendre de l'air, mais il en profite pour glisser sa longueur au fond de ma gorge.
Il soupire d'aise et attrape mes cheveux pour faire des mouvements sur son intimité avec ma bouche.
Je pleure silencieusement pendant qu'il soupire doucement. Puis, en un dernier mouvement, il s'enfonce profondément au fond de ma gorge. Et dans un dernier râle, il se déverse pour la deuxième fois. Il se retire de ma bouche et dit calmement :
- Avale, petite salope. Et appelle moi Daddy.
Je secoue le tête je ne veux pas de tout ça. Je penche ma tête sur le côté et manque de tout recracher mais il dit plus fort :
- AVALE !
Alors j'avale. Le goût est infâme et je manque de vomir. Il me regarde dans les yeux, un sourire satisfait sur le visage.
- T'es bien une petite salope, toi.
Je baisse les yeux et il ris. Une larme coule le long de ma joue et je ne sais pas quoi faire. J'aimerais lui dire d'aller se faire foutre et me casser en courant mais j'ai perdu beaucoup trop de forces et je ne sais pas comment me sortir de là. En plus j'ai super mal au bas du dos et je n'ai droit à aucun médicament.
Il passe à côté de moi et me caresse le haut du crâne avant de m'attraper par les cheveux, de me lever de force et de me pénétrer à nouveau violemment. Je hurle de douleur. Je ne m'y ferais vraiment jamais... Il met des coups violents en moi et je ne peux plus tenir. Je pleure de douleur et il gémis obscènement près de mes oreilles. Ma tête tourne de plus en plus. J'ai faim, j'ai soif, je ne vais pas tenir très longtemps... Je le sens déjà se délivrer en moi et je commence à voir des tâches noires devant mes yeux. Puis, de plus en plus, le vide se fait dans ma tête et mon corps lâche entre les doigts de mon agresseur. Je tombe dans le néant et je ne ressent plus rien.
Quand je me réveille dans la même pièce que la veille, la première chose que je sens c'est le sperme collant contre ma cuisse. Alors c'était pas un rêve, je vis vraiment dans un cauchemar permanent et je ne pourrais jamais m'en sortir. J'ai tout oublié. Ma famille, mes amis, là où j'habite, là où je suis né, j'ai perdu la mémoire. Alors maintenant, autant m'habituer à vivre comme ça, non ? Personne ne viendra me sauver avant longtemps si ce n'est jamais. Je me recroquevilles sur le canapé et les larmes coulent toute seules de mes yeux pour atterrir sur mes genoux nus. J'ai peur... Je sens que ce que je vais vivre plus tard sera encore pire que ce que je vis maintenant. Autant dire adieu à tout le monde maintenant...
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Hey voici le chapitre 29 de Paper Hearts, j'espère qu'il vous plait tout autant que les autres ! N'hésitez pas à commenter votre avis ! Je vous dis à très vite bisous !!
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Paper Hearts [ BTS/GOT7 ]
FanfictionJungkook, Jimin, une guerre entre deux cœurs de papier ayant un passé commun. Un ne se rappelle pas, l'autre n'aura pas oublié. "Don't think I would just forget about it, hoping that you wont forget " • Tous droits réservés • /!\ Langage cru et vulg...