Lui, c'est Benjamin Hamilton.
Elle, c'est Allison Sullivan.
Lui, c'est le Bad Boy, elle s'est l'effrontée, la têtue, le mauvais caractère.
Il va découvrir un monde qu'il ne connaît pas, le monde dans lequel on ne voit plus que par une seule et mê...
Lynne refait son apparition, visiblement contrariée. Mais dès que son regard croise le mien, elle me sourit comme si de rien n'était.
- Je pense qu'il va arriver.
Elle pense ? Ça veut dire qu'elle n'en est pas sûre ? Il doit vraiment être en colère contre moi. Je me mordille nerveusement la lèvre inférieure, encore plus anxieuse que tout-à-l'heure. Comme si elle m'avait entendu, elle avance vers moi et me caresse doucement le dos.
- Respire ma belle, ce n'est que Ben.
Je laisse échapper un gloussement, en lui tendant Samuel qui semblait enfin content d'être dans mes bras.
J'aimerai lui dire que justement c'est ça le problème, son fils me fait perdre toute forme de bon sens et de réflexion. Mais je n'ai pas le temps de lui faire part de mes inquiétudes que j'entends le jeune homme dévaler les escaliers.
Mon cœur s'emballe jusqu'à ce que je le vois et qu'il manque un battement. Je suis presque soulagée en voyant son demi-sourire. Il avance doucement vers moi, et je crois qu'à ce moment-là je me comprend. Je comprend la fille qui est tombée raide dingue de lui, et qui lui a tout offert en l'espace de quelques jours. Tout simplement parce-qu'il me regarde comme personne ne m'a regardé. J'ai l'impression d'être la plus belle fille de la planète, d'être celle qu'il aime plus que tout au monde.
- Tu.. tu veux monter pour qu'on.. qu'on discute quoi ?
Je déglutis bruyamment tout en hochant lentement la tête.
- Oui.. bonne idée.
Il pivote sur lui-même et commence à s'élancer vers ce qui me semble être les escaliers. Je le suis en silence tout en jetant un dernier coup d'œil à sa mère qui m'offre un dernier sourire avant que je ne disparaisse dans le couloir.
Je monte les marches derrière lui, souriant à la vue des photos du jeune homme sur le mur quand il était petit.
Nous dépassons deux portes avant qu'il n'ouvre la troisième. Il allume la lumière et me laisse passer devant. Je pénètre dans sa chambre, assez surprise. Ce n'est pas vraiment à quoi je m'attendais.
J'imaginais assez facilement quelque chose de contemporain, plus épuré. Sans vouloir être méchante, je n'imaginais pas y trouver autant de livres. Je tourne vaguement la tête vers son dressing à peine dissimulé derrière un rideau à filaments.
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Je me plante au milieu de la pièce, en essayant de ne pas marcher sur le tapis imitation gazon. J'essaie de ne pas être trop impolie en gardant mes yeux posés sur lui et non sur ce nouvel environnement.
Il semble soudain moins sur de lui, s'activant dans la chambre, roulant en boule les vêtements qui sont un peu partout pour les balancer à travers les rideaux dans son dressing.
