Chapitre 13 : Apprend-moi Ben..

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                                                                                POINT DE VUE ZACHARIE

Je l'ai regardé s'extasier devant cette vue, certes elle était fabuleuse mais elle a perdu tout son charme face à Allison ; elle a gagné haut la main.

Je la regarde maintenant engloutir un pot de glace à la vanille allongée à mes côtés, scotchée par une série à l'eau de rose.

J'aimerai la prendre contre moi mais je ne pourrai plus l'observer.

J'ai eu tellement peur ce matin. J'ai cru la perdre, et j'ai réalisé que je m'étais accroché à cette fille bien plus que de raisons. C'est vrai quoi, je suis passé d'un extrême à l'autre. Je n'ai jamais été aussi accroc de quelqu'un, de quelqu'un que je ne connais pas vraiment d'ailleurs.

Elle rit – sûrement à cause de la télévision – et malgré la nuit, je peux voir se dessiner des fossettes.

Je suis tellement bien avec Allison. Je veux qu'elle me fasse confiance, je veux qu'elle me donne tout, et qu'elle ressente encore plus que moi pour elle.

On ne voulait tellement pas être cliché que l'on l'est ; je suis ce gars qui s'en fout de tout, sauf d'elle.

Même quand elle mangeait tout à l'heure sur la terrasse de notre chambre j'avais envie de lui faire l'amour.

Elle me rend dingue, j'aimerai la mettre dans une boîte comme les poupées pour être le seul à en profiter. Oui je suis égoïste et je m'en fiche. Allison est mienne.

Je ne supporterai pas qu'elle s'en aille.

À la limite de la psychiatrie, je me pense capable de l'enfermer. Mais je ne suis pas fou, hein, pas trop.

Je suis grillé.

Elle me fixe avec ses grands yeux : elle va me prendre pour un voyeur. Elle quitte mon regard pour poser son pot vide sur la table de nuit.

Timidement, elle se rapproche de moi, jusqu'à que nos épaules se frôlent. Face à l'écran, elle se racle la gorge :

- Je suis tellement désolée pour ce matin Benjamin.

Je saisis sa main qui traîne sur la couette et la presse doucement.

- Tu as le droit d'être inquiète Alli, je souffle, faut dire que je suis tellement beau.

Elle libère sa main pour me filer un « coup » dans l'épaule.

- Ce n'est pas drôle, elle pouffe.

Assise contre la tête de lit, elle lève la tête vers le plafond.

- Combien tu as payé cette chambre ?

Hum.

- Ça ne te regarde pas Allison.

Elle grogne.

- Tu m'énerves, elle râle, je ne veux pas tu m'entretiennes.

Elle attise ma curiosité, je n'ai connu que des filles qui ne m'aimait que pour mon physique, mon porte-feuille, mon statut de capitaine et mon légendaire coup de reins.

- Pourquoi ça ?

- Je ne veux pas que les gens pensent que je te fréquente parce que tu es un riche et très séduisant capitaine de football américain.

- Ah bon ? Je minaude, tu as dit « séduisant » ?

Je suis presque sur qu'elle rougit.

Bad Boy But True Love. (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant