Mathilde

Chapitre 2

Nous descendons de l'avion et prenons un taxi qui allait nous conduire à l'Olympia. Nous déposons nos affaires dans les loges et commençons a faire les premières balances sur la scène.

Oli : Mathilde !
Moi : Oui ?
Oli : On reprend du refrain.

Les essais s'enchaînaient et nous retournons dans les loges. Je m'assoir près de Florian.

Moi : Flo, j'ai le trac pour ce soir, il va y avoir beaucoup de monde.
Flo : T'inquiète pas ma belle, tu fais comme si nous étions qu'entre nous.
Moi ( inquiète ) : J'ai peur de décevoir.
Flo ( en me souriant ) : Il n'y a aucune raison que tu déçoives qui que se soit.

J'hoche la tête, Florian me pris dans ces bras pour me rassurer... Olivio rentre dans la pièce au côté du DJ.

Oli ( en souriant ) : Ca va ?
Flo : Ouais, Mathilde est un peu stressée.
Oli : Ho nan. Mathilde t'as aucune raison de stressée on va faire comme d'habitude.
Moi ( en le regardant ) : Je sais, mais...
Oli ( en levant un sourcil ) : Mais... Tu as besoins de faire un petit tour avec moi !!

Olivio me retire des bras de Flo et me porte comme une princesse.

Moi ( en riant ) : Nan !!! Oli pose moi !!
Oli ( en riant ) : Et pourquoi çaaaa ??
Moi ( idem ) : Parce que je suis une princesse et que tu dois faire tout ce que je désire !!
Oli ( en me posant ) : À ca certainement pas mademoiselle.
Moi ( en faisais la gamine ) : Dorénavant cher Olivio Laurentino Ordoñez, vous allez faire tous ce que je vous demande ?
Oli ( en rentrant dans mon jeu ) : Mmmhhh... Qu'est-ce que j'aurais en échange ??
Moi ( en réfléchissant ) : Mmmhhh... Un kebab ??
Oli ( en souriant ) : C'est tout ??
Moi : Pffff... Deux kebab...
Oli ( en souriant ) : Mmhhh... Ca me va ... Et quand commence ce jeu stupide mademoiselle ?
Moi ( en lui faisait un clin d'œil ) : Maintenant !

Je ne sais pas dans quoi j'avais embarqué Oli, mais j'aimais ça, je trouvais ça amusant... Et puis ce n'était pas qu'un simple jeu. Cela faisait plusieurs mois qu'avec Oli nous nous rapprochions petit à petit... Je savais qu'il me plaisait, et Florian aussi le savait, il me taquine souvent sur ça, ça me fais rire... Lors des concerts, quand je suis derrière mon violoncelle, je le regarde, il a des étoiles pleins les yeux... Et parfois les étoiles qu'il a dans les yeux transperce mon regard comme si une galaxie explosait en moi. Peut-être qu'être amoureux d'un être c'est ça ? C'est ressentir quelque chose d'inexplicable pour une personne qui nous attire pour une raison inexplicable aussi... L'amour est alors une multitude de questions sans la moindre réponse ? Je ne sais. Olivio se trouvait dans les couloirs de l'Olympia à mes côtés. Nous partons au self de la salle pour reprendre des forces avant le concert. Je m'assoie à une table près du reste de l'équipe.

Oli : Mais... Pourquoi tu t'assoies ? Tu prends pas de plateau ?
Moi ( en souriant ) : Ben, voyons, j'attend que tu m'apportes mon plateau.
Oli : Mais... Je suis pas ta boniche quand même.
Moi ( en souriant ) : Deux.. Deux kebabs Oli, deux.

Il baisse la tête en rigolant et prend deux plateaux. Je décide de l'embêter une seconde fois.

Moi ( en parlant fort ) : Eh, oubli pas que j'aime pas la quiche et oubli pas le ketchup pour le steak hein...

Il me fais un gentil doigt d'honneur.

Moi ( en riant ) : Moi aussi je t'aime mon tchoupi !!

Il apporte finalement les deux plateaux en faisant semblant de faire la tête... Nous finissons de manger pour rejoindre les loges. Florian était avec Wawad le beatboxer entrain de répéter un petit bout de morceau.

Moi ( en le tchèquant ) Wesh Wawad.
Wawad : Yo la belle.
Moi ( à Flo et Wawad ) : Bon les gars, prêts ?
Flo ( en souriant ) : Yep pour nous tout roule.
Oli : Parfait, nous avec Mathilde on à manger on va allés une dernière fois voir la scène.
Wawad ( en partant de la loge ) Ca marche.
Flo ( en suivant Wawad ) : À toute la miff !

Nous étions seuls dans la loge avec Olivio... Un petit malaise s'installa... Ce genre de lourd silence comme si l'un de nous deux avait quelque chose à cacher... Il s'assit sur le canapé. Il saisit un paquet de chips et commença à le manger. Je m'assoie près de lui et sort mon téléphone. Je tchequer les réseaux sociaux. Le silence règne toujours...