Chapitre 25

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Selon les médecins je fais beaucoup de progrès : j'arrive à bougé certains membres et j'arrive presque à m'assoir. Je ne peux toujours pas parler, je peux dire "oui" et "non" et "Oli" c'est tout. C'est déjà bien mais ce n'est pas assez... Je suis condamné à rester encore ici au moins 1 mois... Et pour mon cancer je ne sais plus, docteur Duvaîn n'est pas revenu me voir depuis la dernière foi, il m'a donner rendez-vous à l'hôpital le 1 septembre pour un bilan, il a la gentillesse de faire le déplacement de Bretagne car notre première consultation c'était dérouler la bas, souvenez vous du plan que j'avais du élaborer pour quitter le tour bus en toute discrétion. Le 1 septembre approche d'ailleurs, ma mort aussi. Dans 1 semaine je saurais le jour où mon cancer aura envahit toutes les cellules de mon corps. La chimio ne sert à rien, mon cancer est beaucoup trop avancé... Les médecins me disent que l'on ne peut rien faire. J'ai fini par l'accepter. Alors tout les jours je regarde le soleil, la lune, la pluie et les nuages, vais-je les rejoindres ? J'allais enfin découvrir ce qu'il y avait après la mort.

Il est environ 14h quand Wawad, Florian Yanis  viennent me rendre visite.

Florian ( en essayant de sourire ) : Hey la championne !

Florian me fait la bise.

Wawad ( un peu réticent ) : Alors quoi de beau ? Les médecins t'ont dis de bonnes nouvelles ?

Moi ( difficilement ) : Non.

Ils savent les seuls mots que je peux prononcer.

Moi : Oli ? Ou ?

Rien que dire deux mots me faisait souffrir.

Yanis : Euh... En faite il a pas pu venir.

Je fais un geste de la main pour demander pourquoi.

Wawad : Bah...

Florian : C'est compliqué.

Je saisit une feuille et un stylo. Avec un peu de mal j'arrive à écrire quelques mots  :

Pk il est pas là Oli ? Expliquer moi les gars vs me devez des explications.

Ils se regardent entre eux en mode : "Ont lui dis ou pas ? "
Putain mais ils sont débiles ou quoi ?  Dites moi merde ! Je leurs lances des regards noirs.

Florian : Euh, Mathilde soit prête, on a essayer mais on a rien pu faire. Il dit que c'est de sa faute si tu es planter la, il arrive plus à te regarder dans les yeux et il arrive même plus à ce regarder dans une glace.

Je reprend une feuille :
Ramenez-le svp, g besoin de lui.

Je suis obliger de faire des abréviations pour ne pas utiliser trop d'énergie et surtout pour que sa aille plus vite.

Wawad : On va tout faire ne t'inquiète pas.

Que je ne m'inquiète pas ? Mais il se fou de ma gueule ?  J'ai envie d'éclater en sanglots, mais je me contiens. Je les ordonnes de partir.

Les heures passent et je me noie dans ma solitude et le manque qu'Olivio me provoque. Il ne répond pas aux appels ni aux messages.

Les jours passent et Oli ne vient pas. Mais où il est.... S'il vous plaît ramenez- le. Je vois Florain. Il rentre.

Florian : Hello miss, alors prête pour ton rendez-vous avec Duvaîn ?

Moi : J'aurais aimer qu'Olivio soit la.

Florian : Justement, il est en chemin !

Moi : Sérieux ? Ho mais faut que je me fasse belle !!

Florian : Non t'es bien comme ça ne t'inquiète pas ! Eh ? Mais dis moi t'as fais des progrès de ouf ! T'arrive à parler presque comme avant c'est génial.

Moi : J'ai grave mal quand je mange et quand et quand j'ouvre la bouche. La fracture n'est pas totalement réparer.

Florian : Et pour marcher ?

Moi : J'arrive ni à m'assoir ni à marcher... Mes côtes sont encore trop fragiles pareil pour mes genoux.

Florian : Courage !

Il me caresse la joue en souriant. Sa main me rassure, je ressens l'amour fraternel dans son regard. Il m'enlace.

Moi : Flo je suis désolé.

Florian : C'est pas de ta faute Mathilde.

Moi : J'avais vu ça autrement.

Florian : Moi aussi, mais le destin en a décidé autrement, on peut rien faire.

Moi : J'aime pas me dire que je ne contrôle pas le destin.

Florian : Peut être par ce qu'on la contrôler trop souvent et au bout d'un moment on lâche prise et plus rien ne se passe comme on l'aimerais.

J'hausse les épaules. Quelqu'un toque.

Florian : Entrez !!

La porte s'ouvre.
Je sens que c'est lui, merci, il est venu.

Oli ( triste ) : Mathilde...

Florian : Je vous laisse...

Il me fais un bisou sur le front et une accolade à son frère puis quitte la pièce.
Olivio s'assoit sur mon lit et dépose un magnifique bouquet de roses sur la table de nuit.

Moi ( faiblement ) : Oli... Pourquoi tu m'as laisser ?

Oli : Je suis désole, je m'en veux énormément mais... J'appréhende tellement le moment où tu ne seras plus que j'essaye de me protéger d'une façon qui n'est pas vraiment la meilleure...

On a pas le temps de se disputer, je lui en veux mais je passe outre, je joue les intelligentes et lâche l'affaire en l'embrassant.

Quelqu'un entre.

Moi : Monsieur Duvaîn !

Duvaîn : Bonjour Mathilde !

Moi : Comment allez vous ?

Duvaîn : Très bien !

Oli reste près de moi à le tenir la main pour l'annonce.

Duvaîn : Bon, après de nombreuses analyses j'ai une date, votre cancer prendra le dessus sur votre corps la nuit du 15 au 16, septembre.

Moi : On est le 1er.

Je regarde Olivio.

Duvaîn : Je sais.

Moi ( en sanglotant ) : Je vais pas souffrir ?

Duvaîn : Non, vous allez vous éteindre dans votre sommeil, sans douleur.

Je sentais la main d'Oli trembler dans la mienne, mais il essayait tout de même de me rassurer. Il nous parle encore quelques minutes, il me fait ses adieux, et part de la pièce. Je m'effondre dans les bras d'Oli.
Je me blottit contre lui bercer par les battements de son coeur. Dans deux semaines je ne serais plus là, plus dans ses bras.

MathildeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant