* 1 mois plus tard *
Nous sommes le 30 juin, l'été est arrivée, les Toulousains sont heureux, ils bronzent en terrasse, font les boutiques, flânent sur le bord de la Garonne... Pendant que moi je suis prise de migraines insupportables.
Heureusement que mes amis viennent me rendre visite le plus souvent, Olivio reste avec moi la journée quand il peux et reste tout les soirs à supporter mes crises relou et mes caprices pour tout et rien.
En me voyant de l'extérieur je ne me supporte plus moi même, comment font les autres alors ? Eh bah ils ont pitié, pitié de la pauvre fille qui se laisse aller parce qu'elle sais qu'elle va crever. Pffffff si vous saviez comment je ne me supporte plus, je passe mes journées devant la télé ou la console, à ne rien faire.
J'ingurgite une tonne de médicament sans savoir vraiment à quoi ils servent, à vrai dire j'ai arrêté de lire les notices.
Je ne fais plus rien de ma vie.
Je vis une descente aux enfers horrible.
Moi qui ne voulais pas vivre mes derniers mois entre 4 murs, et ben je me suis bien tromper.Il est environ 16 heures, je me noie dans mon pot de glace devant des dessins animés les plus cons les uns que les autres lorsque qu'un individus vient à me déranger. Je me lève péniblement en traînant les pieds.
Je saisit la poignet.Moi ( névrosé ) : Ah, c'est toi.
?? ( sèchement ) : Moi aussi ça fais plaisir de te voir. J'adore quand tu m'embrasses c'est un vrai plaisir.
Bien sûr je ne l'avait pas embrasser, je ne lui ai lancer aucun regard.
Je me déteste à nouveau.Olivio ( sèchement en fermant la porte ) : Je t'avais apporter des pains chocolats.
Moi ( en me remettant sur mon canapé ) : J'ai pas faim.
Olivio souffle comme si il devait se calmer d'une colère instantanée.
Oli ( plus aimablement ) : Tu fais quoi ?
Moi : Te force pas à me parler.
Oli : Je me force pas.
Moi : Ok.
Oli ( en souriant légèrement ) : Bébé tu veux pas qu'on sorte ?
Moi : Je sais pas.
Oli : Tu veux pas t'aérer la tête ? Je sais pas on pourrais faire un tour au parc, il fais beau, on pourrais allez sur le banc que t'aime bien qui es en plein sud, j'ai ramener l'enceinte on pourrais écouter Bob Marley devant le prochain coucher de soleil...
Il avait l'air triste et nostalgique.
Moi : J'regarde Tortue Ninja sa se voit pas ?
Oli se lève d'un coup. Il me saisit la taille et me porte comme un sac de patate.
Moi : OLIII !!! LACHE MOI !! Tu fais quoi la ????!
Malgré tout je riait aux éclats, je n'avais pas ris comme ça depuis un bon bout de temps. Nous arrivons dans la salle de bain.
Oli : Je vais pas te laisser te détruire comme ça.
Il me met dans la baignoire. Il enlève mon t-shirt, mon short et allume la douche. Je me laisse faire comme un petit bébé. Sa fais du bien de recevoir un peu d'attention. Oli me shampouine les cheveux tout en me massant le cuir chevelu, encore heureux, il me reste encore une masse capillaire pour savourer un massage crânien !
Après ce petit moment de soin il m'enroule dans une serviette comme un sushis et me porte comme une princesse. Il me dépose sur le lit et ouvre en grand mon placard.Oli : Alors ! Que va mettre princesse Mathilde aujourd'hui ??
Il sort un short, un t-shirt et une paire de converse. Il me les lances.
Moi ( en souriant ) : Oli t'as pas oublié quelque chose là ?
Oli ( en regardant autour de lui ) : Ben nan ?
Moi ( en riant ) : Donc en gros je met pas de culotte ?
Oli ( en souriant ) : Moi ça me vas.
Moi ( en me cherchant des sous vêtements et en riant ) : Sale gamin !
Oli : C'est toi qui dis ça ?
Moi : Oui et j'en suis fière monsieur Ordoñez !
Oli ( en bombant le torse ) : Tu devrais plutôt être fière d'avoir un copain parfait !
Moi : Olivio Laurentino Ordoñez votre vantardise finira par vous tuez.
Je m'habille en quelques secondes.
Je me parfume, enfin, Oli me parfume ( il tenait vraiment à appuyer sur le "pshitt" , on le juge pas hein ).
Je ferme ma porte.A peine le nez dehors j'ai l'impression de revivre ! La chaleur sur ma peau, le vent dans mes cheveux ( pas tout à fais sec ), les rires d'Olivio et la beauté de Toulouse sous un soleil frappant.
Nous optons pour prendre un truc à boire dans un café, ce fut un Starbucks.
Nous commandons nos deux frappucinno puis nous nous installons à l'ultime table de libre. Mais le bruit et les fumées de cigarettes de la terrasse ne sont visiblement pas faites pour nous. Nous embarquons nos gobelet et allons sur ce fameux banc que j'idéalise.
Nous nous y asseyons.
Je pose ma tête sur l'épaule d'Olivio en sirotant ma boisson.
Les minutes passent et le couché de soleil approche.
Nous admirons ces quelques nuisances d'orange et de rose avant de s'embrasser envoûtés par un léger vent d'été.
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Mathilde
RomanceJe l'aimais, elle était mon souffle, le sien s'est coupé depuis, je ne vis plus. * Fiction sur Bigflo et Oli *