Après ces instants de détente, nous décidons de rentrer tranquillement à la maison main dans la main.
* 1 mois plus tard *
Nous sommes le 30 juillet.
Ma vie n'est plus intéressante, je me rapproche petit à petit de ma tombe.
Je me sens mal, des fois bien, je suis bipolaire, ou pas, je sais pas.
Mes amis viennent toujours me voir mais beaucoup plus rarement.
Olivio dors souvent chez moi, mais il s'ennuis la flamme commence à s'éteindre petit à petit, comme moi, je suis une flamme et le cancer me souffle dessus. Cela fais 2 mois que je ne touches pas à mon violoncelle, le Zénith fut annuler, je ne voulais pas que les visionnaires me voient une dernière fois avant que je meurt, je veux partir comme je suis arrivée, sans que personne ne le sache. Je pleure chaque nuit, chaque matin, en me disant que c'est un jour de moins, une nuit de moins... C'est un cercle vicieux.J'étais là, dans ce lit. Ol.... Olivio n'est pas à côté de moi.
Moi : Oli ????
Je me lève.
Moi ( en parlant fort ) : Oli ???
Je crie son nom dans l'appartement enroulé dans mes draps blanc.
Olivio était dans la cuisine.Oli ( en souriant ) : Hello bébé ! Regarde j'ai fais des crêpes.
Je l'embrasse et l'enlace. Nous dégustons se festin autour d'un verre de jus.
Oli : Sa te dit de venir chez moi aujourd'hui ? Rendre visite à mes parents, à Flo ?
Moi : O...oui
Oli : Ca ne va pas ?
Moi ( en me tordant de douleur ) : Oli j'ai mal à la tête.
Oli : Beaucoup ?
Moi : Oui... Ahrgg, c'est pas normal.
Oli : Je t'emmène à l'hôpital.
Moi : Nan ! Pas l'hôpital.
Oli : Je suis obligé Mathilde, le docteur avait dit que si t'avais une grosse migraine je devais tout de suite t'emmener pour ne rien risquer.
Le vide.
Plus rien.
Ça voix.
Juste ça voix.
Moi : O...Oli ?
J'ouvre les yeux.
?? : Mademoiselle Dolorez ?
Où suis je ? Je reprend mes esprits.
Je suis à l'hôpital. J'avais demander à Olivio de ne pas m'y emmener, il est vraiment têtu par fois.
Il entre dans la pièce. Le médecin part en nous laissant tous les deux.Moi ( énervée ) : Oli... Je t'avais dis de pas m'emmener à l'hôpital.
Oli ( énervé aussi ) : C'est une blague la Mathilde ? T'as fais un malaise j'allais pas te laisser comme ça ?
Moi : Oui mais je t'avais dis pas l'hôpital !
Oli ( en haussant le ton ) : Tu voulais que je te dépose où ? Tu dois forcément savoir mieux que moi vue que tu sais tout !!
Moi : Mais t'es con de le prendre comme ça Oli ! Tu sais très bien que je déteste l'hôpital !!! C'est sur toi ta pas vue ton père mourir dans un lit d'hôpital !!!
Oli : Mathilde ne rentre pas sur ce terrain là ! Je te conseil de te taire.
Moi : Mais t'as pas à me dire ce que je dois faire merde !! T'es pas mon père à ce que je sache ??!
Oli : Heureusement.
Moi ( ferme ) : Casse-toi. Je veux plus te voir.
Oli : Moi non plus.
Il tourne les talons et claque la porte de ma chambre. Je me contient et ne pleure pas. Quelqu'un d'autre semble rentrer.
Moi ( avec un petit sourire ) : Hey Flo...
Flo : Cava ma belle ?
Il s'assoit sur mon lit.
Flo : J'ai vu Oli sortir en pleurant quasiment vous vous êtes engueuler ?
Moi : Oui... J'ai été impulsive c'est de ma faute, je veux plus en parler Flo s'il te plaît.
Un médecin rentre avant même que Flo me réponde.
Médecin : Mademoiselle Dolorez, signer votre autorisation de sortie, vous sortez cet après midi, votre malaise semble être juste hormonale ou juste un petit coup de chaud ne vous inquiéter pas !
Je signe son papier.
Moi : Merci.
***
Je sors de l'hôpital, Florian et Yanis me raccompagnent et je rentre chez moi.
Oli était sous la douche, j'entre dans la salle de bain. Il me remarque en continuant à se laver comme si de rien était. Je tiens à préciser que la cabine de douche n'est pas transparente hein.Moi : Oli... Je suis désolé. Je veux pas m'engueuler avec toi pour rien.
Il ne me répond pas. Il sors et s'enroule dans une serviette.
Oli ( en me regardant dans les yeux ) : J'en ai marre de me faire traiter comme un chien, tout ce que je fais c'est de la merde à tes yeux. Tu vois ce sac * il le pointe du doigt, je me retourne pour regarder* ? C'est mes affaires.
Mes yeux se remplissent de larmes.
Oli ( ferme et sans pitié ) : Je me casse Mathilde.

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Mathilde
RomanceJe l'aimais, elle était mon souffle, le sien s'est coupé depuis, je ne vis plus. * Fiction sur Bigflo et Oli *