Mathilde

Chapitre 16

Duvaîn : Mademoiselle Dolorez, cela va être difficile à entendre. Nous avons dépister une tumeur à votre cerveau.

Il me faut quelques secondes pour réaliser, non je ne rêve pas, j'ai une tumeur. Une vrai.

Moi ( en pleurant ) : Euh... Je... Expliquer moi s'il vous plaît.

Duvaîn : Une tumeur s'est propager dans votre cerveau. C'est à cause de cela que vous avez des troubles de la vision ainsi que la perte de vos cheveux. Cette tumeur vous ronge toutes vos cellules... Et à ce s...

Moi ( sous le choque ) : C'est soignable  ?

Duvaîn : Et à ce stade la, ce n'est pas soignable. La tumeur vous a envahis. J'ai le regret et le désespoir de vous annoncer une mauvaise nouvelle. Mademoiselle Dolorez, profitez de votre vie comme vous ne l'avez jamais fait. Réalisez tout vos rêves. Il vous restes 5 mois sur cette Terre.

Ma vue se trouble submerger de larmes. Mes membres tremblaient ainsi que mes lèvres et mes doigts.

Je repense à ma vie.

Ces années au foyer à se coucher à la même heure tout les soirs. Je me souviens que je faisais le mur en sortant par ma petite fenêtre au premier étage, je sortais du dortoir des filles pour rejoindre celui des garçons. Je montais sur la grosse poubelle derrière le bâtiment pour grimper jusqu'à la fenêtre de Florian et Olivio.
Je détestais la routine, enfin, nous détestions la routine. Souvent, on prenais un sac à dos, et nous allions nous infiltrés dans le réfectoire vide pour allez chercher les desserts tous prêts du petit déjeuner le lendemain. Nous retournions déguster ce petit festin dans la chambre sous quelques airs légers de batterie que nous jouait Florian. Et le matin à 5h56 précisément, le petit réveil d'Olivio sonnait, c'était l'heure que je retourne dans la chambre pour faire mine d'avoir dormis paisiblement dans mon lit.

Je repense à mes expériences, à mon premier copain, à ma première fois, au premier amour, à l'homme de ma vie que j'avais sans déjà rencontré, à ma famille, à la musique qui a tant changer ma vie, au violoncelle, à l'amour, au monde, à moi, à la mort, au rap.

Duvaîn : Mademoiselle ??

Je sors de mes pensées.

Duvaîn : Je vous explique le processus. Durant ces 5 mois vous allez de...

Moi ( froide ) : Je veux pas finir mes jours à l'hôpital.

Duvaîn : Libre à vous. Revenez me voir le 1er septembre. Nous referons un point.

* Eclipse de 3 jours*

J'étais allongée sur mon lit. Il était 4 heures du matin, nous étions sur la route. Je n'avais toujours rien dis à Oli, je l'avais dis à personne. J'étais de moins en moins concentrer durant les répétitions, j'étais constamment énerver... Je ne peux plus rester là a ne rien faire sans rien dire. Je sors de mon lit, je marche dans le bus dans le plus grand des silences.
Olivio dormait paisiblement.
Je lui touche doucement l'épaule. Il ouvre les yeux. Instinctivement quelques larmes coulent sur mes joues.

Oli ( en chuchotant ) : Mathilde ? Qu'est ce qu'il y a ?

Moi : Oli.... Il faut que je te parle.

Oli : Oui, assieds toi ma belle.

Moi : Non. Il faut qu'on parle dehors.

Oli : Quoi ? Mais on roule, et puis il est 4 heure du matin.

Moi : Bon alors viens à l'écart des autres.

Oli : Mathilde tu me fais peur.

Moi : Moi aussi j'ai peur.

Il se lève inquiet, il me suis jusqu'au rez-de-chaussée dans une petite pièce isoler du bus. Nous nous asseyons sur les banquettes. Il se met en face de moi.

Moi : Oli.

Oli : Oui.