Mathilde

Chapitre 9

Je bouge mon corps sur le rythme de la musique. La maison est bondé. Olivio se rapproche de moi. Je le regarde droit dans les yeux. Vous savez ce genre de regard un peu mystérieux, même un peu provocateur. Il se colle à moi, il descend ses mains sur mes hanches, une petite danse enflammer s'imposait. Je me déhanche contre lui. Ce n'est pas vraiment mon genre la "sexittude " donc je fais ce que je peux, c'est pas glorieux mais à vrai dire on s'adapte. La soirée se déroule de la façon la plus géniale que je puisse imaginé : c'est le feu entre moi et mon copain, je suis entouré de tout mes amis, c'est mon anniversaire, je me sens bien, j'aime ma vie, je veux vivre éternellement. Je m'écarte de la foule et sors prendre l'air avec ma bière à la main. Je vois Flo assis sur une chaise tout seul. C'est vrai qu'il me manquait terriblement, c'est comme mon frère mais il ne peut sans vouloir qu'à lui même. Je m'approche doucement.

Moi ( doucement ) : Hey... Euh je...

Flo ( triste mais sérieux ) : Je suis désolé, j'ai mal réagis l'autre fois. Je sais pas pourquoi, je veux pas qu'on reste comme ça comme deux inconnus.

Moi : Mais moi non plus je veux pas de ça. Explique moi juste pourquoi tu as eu cette réaction.

Flo : Depuis qu'on est petits les gens préfèrent Oli. Depuis la nuit des temps tout le monde préfère Oli. Sincèrement ! Il a quoi de plus que moi ? Ah ouais il est mignon il est musicien, Super ! Et moi je suis quoi putain ?!? MERDE !

Moi ( énerver ) : Flo ! Mais je t'interdit de dire ça !! Il y a aucune différence entre vous deux !

Flo : Prouve le ??

Je met mes mains sur ses joues. Je l'embrasse. Quoi ? Je l'embrasse ? Je... Qu'est-ce que je fais ? Non... Je ne peux pas. Mes lèvres sont contre les siennes et je... Je semble inconsciente. Je suis pas bourrée pour tant, je ne comprend pas. Un bruit de verre qui se casse retentit. Olivio était devant la porte la main toujours tendu mais sans le verre. Il me regarde avec des yeux remplit de larmes. La musique s'arrête, tout le monde nous regardes. Je suis dans l'impuissance je ne sais pas quoi faire.

Moi ( en commençant à pleurer ) : Oli... C'est pas ce que tu crois.

Il s'avance vers moi d'un pas ferme, il me pousse comme si il voulait m'écarter de son chemin. Il quitte le jardin en larmes. Je m'effondre au sol. Florian avait la tête dans ses deux mains. Une impression de vide me noua la gorge. Ma tête tournait. Ma vue se troublait. Je voyais vaguement le visage des personnes au dessus de moi. Je tente de me relever, sans résultat. Je ferme les yeux.