Chapitre 11

14 2 2
                                    


Je voulus fermée la fenêtre mais il fut plus rapide que moi. En un coup d'aile il entra et déposa une enveloppe sur mon lit. Puis il se ré-envola et, à mon grand étonnement, referma la fenêtre derrière lui. Je fermais les yeux, pas convaincue que cela c'était vraiment passé. Je les rouvris, résigner, puis focalisa mon attention sur l'enveloppe. Il était marqué d'une belle écriture :

Fille de la prophétie,

Je sais que tu es revenue dans ce monde, je connais le but de ta quête à venir.

C'est très important pour moi, je suis celle que tu devras affronter.

Mes informateurs ont été très efficaces. Je connais tes pouvoirs et tes faiblesses.

J'ai un marché à te proposer : Soit tu accomplit ta quête mais tu es sûre de finir perdante, sois tu te rend, ce qui serais bien raisonnable et tu me rapporte la couronne de ton roi. À toi de voir.

Et un denier petit détaille, j'ai ton ami, tu sais le beau blond. Ne parle de cette lettre à personne ou tu risques de ne plus le revoir. Ne t'en fait pas j'ai tout prévue. Lorsque tu auras fini de lire cette lettre, un bracelet apparaîtra autour de ton poignet. Grâce à cela je pourrais voir et entendre par ton intermédiaire. Fais attention !

A notre première rencontre.

Ton pire cauchemar.

Lorsque je finis de lire la lettre, je tremblai de tous mes membres. Celle que je devrais affronter m'avait proposé un marché. Je n'en revenais pas. Mais pourtant j'étais terrifier. Elle avait Chris ! J'essayais de réfléchir à toute allure mais une courte et insurmontable douleur s'empara de mon poignet. Comme l'avait prédit cette sorcière - Qui était-elle d'ailleurs ? - un bracelet couleur rubis était tatoué sur ma peau. Je décidais de cacher la lettre. Mais où ? Si, seulement je le savais. Je courus chercher le carnet de mon père et glissai la lettre dedans. J'essayai de trouvée une solution mais ma tête n'était plus qu'un fouillis de pensées. Je m'assis sur mon lit et pris mon visage entre mes mains...gelées. C'était bien la première fois que j'avais froid ici. Ce n'était pas normale. Pourtant je sentais mon front brûlant. Alors, fatiguée paniquée, malade, je me laissai tomber en arrière et fermai les yeux, sentant que l'inconscience serait ma délivrance.

****

" Un visage. Celui d'un ange, d'un dieu. J'observais ses traits. Yeux magnifiques, d'un bleu topaze. Cheveux couleur du blé au soleil et bouclé. Bouche...tiens...la bouche s'ouvrait et se fermait mais je n'entendais rien. Je décidai d'observer l'ensemble du visage. Les yeux semblaient m'appeler, la bouche se tordait en un crie et les joues étaient rouges. Alors ce visage me rappela quelqu'un. Avant que je n'aie le temps de me souvenir de qui, l'ouïe me revint et je sentis la détresse de la voix lorsqu'elle m'appela." Aure, non...ne vient pas...Aure". Cette douleur... l'écho de sa voix m'agressait les oreilles...alors..."

****

- NON !

Je venais de crier. J'observai autour de moi. Où étais-je ? Pourquoi les gens qui m'entouraient m'observai sans mot ? Le silence...Puis la douleur me revint dans les oreilles en une rafale, détruisant tout sur son passage, son visage, la détresse, mon rêve...puis la douleur s'estompa et je sus tout de suite ou j'étais et qui étaient ces gens. Je me trouvais à l'infirmerie, entourer de Keren, son père, Aroul et e roi. Ils me lançaient tous un regard inquiet. Je demandais :

(EN PAUSE !) Entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant