Le lendemain, elle pria farj avant de se recoucher, ne se réveillant qu’à midi. Elle rangea la maison avant de prendre une douche et de prier dorh.
Elle n’avait pas vu Karim et n’avait pas envie de le voir. Elle rangea un peu dans sa chambre, il n’y avait pratiquement rien n’a faire.
L’appel de Samira entra lorsqu’elle sortait de la salle de bain après avoir pris une douche. Elle décrocha le sourire aux lèvres.
-Allo ! Cria Samira à l’autre bout de la ligne.
-Arrête de crier s’il te plait, ta voix fais mal aux oreilles.
- Tu m’as trop manqué, dit en riant aux éclats .
-Moi aussi, tu m’as manqué. Quand viens-tu me rendre visite ?
-Pas avant que vous finissez votre lune de miel, dit-elle moqueuse.
-Je suis sérieuse, Samira!
-Mais moi aussi, je le suis! Alors ça va ? Demanda t-elle d’une voix triste.
-Pourquoi ça n’irait pas ? Sachant parfaitement où elle voulait en venir.
-Zarah, ne me mens pas. S’il te fait quoi que ce soit je vais …….
-Que vas-tu faire ? Le frapper ? Tu risque de te faire mal, dit en riant.
- Ce n’est pas faux ! Mais Hakim va s’occuper de lui.
-Ton Hakim ne fait pas le poids face à lui.
-Genre tu le défends ?
-Je dis juste la vérité, se défendit-elle.
-Zarah, sois patiente s’il te plait. Tout va s’arranger IN SHA ALLAH, la conseilla t-elle.
- Je vais essayer, répondit-elle sans aucune conviction.
Elle n’avait aucune envie d’essayer quelque chose avec Karim. En fait elle le voyait plus comme un grand frère et n’avait pas envie que cela change.
-Samira, à qui parles-tu ? Entendit-elle la voix de son frère criée.
-Avec ta sœur, cria t-elle aussi.
-Passe-la moi! Ajouta t-il.
-Non! Si elle voulait te parler elle t’aurait appelé, dit-elle.
Zarah raccrocha sachant que s’etait parti pour un long moment de dispute. Elle appela sa grande sœur et Asma se plaignant que personne n’était venue la voir depuis hier.
Elle avait même appelé sa mère pour lui dire qu’elle voulait rentre à la maison, il avait fallu que sa mère durcisse le ton pour qu’elle abandonne l’idée de rentre.
Le soir, après avoir regardé la télé jusqu’à vint deux heure, elle alla se coucher, épuisée. Mais quelque chose l’empêcha de dormir, elle était obligée d’aller voir s’il était rentré. Mais rien, pas l’ombre de Karim. Elle faisait les cent pas dans le salon, ne sachant plus quoi faire.
C’était cela le mariage ? Ou bien c’était autre chose ? Se demanda t-elle.
Le bruit du moteur d’une voiture qui rentrait dans la cour la sorti de ses réflexions. Elle se précipita dehors en espérant que c’était lui.
Il descendit de la voiture habillé tout en noir, cela lui allait parfaitement bien.
Elle était resta devant la porte à le regarder, elle savait que Karim était beau mais elle n’avait jamais ressenti le besoin de le regarder comme cela avant.
