Chapitre 28 -la fin d'un rêve-

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- C'est quoi qui joue? Demanda Lucas.

-Perfect de Simple Plan.

-Hum. Fini t'il par dire en fermant ses yeux.

C'était la dernière journée au chalet et j'étais malheureuse, je ne voulais pas que le conte de fée finisse, je ne voulais pas partir de cette cabane dans les bois, j'allais laisser de côté notre arbre, notre endroit sur le lac et nos rires pendant un feu.

Je sentais que j'allais perdre tous cela en retournant chez moi.

Le garçon qui était allongé sur l'herbe était mon meilleur ami et le seul, mais aussi c'était lui qui m'avait rendu vivante, qui m'avait sortit de ma chambre. Il était ma lumière.

-À quoi penses-tu ? Posa-t'il

-Je crois que je devrais te remercier. Dis-je en m'appuyant sur mon coude.

Ses yeux me demandèrent plus de détail, alors je continuai.

-Pour tout ce que tu as fait, tu m'as montré le monde, tu m'as redonné le goût de vivre et tu m'as donné ton amitier, je ne peu pas demander plus et déjà tu m'en donne tellement beaucoup que je dois te dire merci.

-Je suis vraiment touché, mais je n'ai rien fait, c'est toi qui m'a accepté.

Je lui souris et il fit de même, son sourire toucha ses yeux et je vis deux rides aux coins de ceux-ci, cela me fit plaisir.

-Je peux te poser une question. Enterrompit Lucas.

-Oui.

-Pourquoi moi ? Tu ne parles à personne, tu ne t'ouvres jamais, mais tu me dis tout ou sinon tu me laisses le deviner... Qu'est-ce que j'ai fait pour avoir ta confiance ?

-Je ne sais pas, je me sens juste bien avec toi et j'imagine que c'est venu tout seul. Terminais-je.

Le silence revînt et on dû partir vers la maison, mais je sentais le contraire, comme si je laissais ma maison pour partir vers l'inconnu.

Le trajet fût long, mais cela ne me dérangeais guère, car je partageais ma musique avec mon ami.

Je pris mes bagages et me rendit à mon entrée, Lucas me suivait avec le plus gros sac.

Il le déposa devant la porte, me dit bye et se pencha vers mon oreille.

-Moi aussi je me sens bien en ta compagnie. Chuchota-t'il en laissant des frissons sur ma nuque et mon oreille. Ensuite, il me donna un bisou sur la joue, maintenant, les frissons étaient partout.

Je le regarda entré dans sa voiture et je rentrai chez moi, accueilli part ma mère.

HasardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant