Hasard

Chapitre 33 -alors c'est ça-

La semaine passa vite, Lucas continuait de m'ignorer et mes larmes se débattaient pour pouvoir se montrer, mais je les gardais toujours cachées. Mon meilleur ami me manquait terriblement.

J'avais cru, en fait j'en étais sûr, que Clara avait compris, qu'elle avait deviné mon attachement envers celui-ci, car elle m'invita samedi à aller coucher chez elle, pour, comme elle le disait, me changer les idées et parler entre fille de chose de fille.

Je n'étais jamais aller dormir chez quelqu'un autre que Lucas, alors j'étais très nerveuse. La seule raison pourquoi j'avais accepté, était la promesse que je m'était faite plus tôt.

Finalement ce n'était pas si pire, je me suis même amusée. On avait manger de la pizza devant la télévision à regarder des films de fille, ensuite elle me fit les ongles, ils étaient maintenant rendu bleu marin, et pour finir nous avons parlé. Elle m'avoua s'ennuyer beaucoup trop de son ancienne ville et de tout ce qu'elle y avait laisser. Ensuite je lui raconta mon été en compagnie de Lucas, tout en lui cachant mon passé.

-Je le hais, dit-elle.

-Pourquoi ? Demandais-je.

-QUOI!? Tu ne l'hais pas ?

-Ben non ?

-Pourquoi? Me copia-t'elle.

-Eh bien il ne m'a rien fait, il ne doit sûrement pas savoir comment ça me blesse et je peux comprendre qu'il ne veuille plus de moi.

Après une longue réflexion, Clara me répondit:

- Sam, tu es une hyper de belle fille intelligente qui a un charme fou, alors ne dit pas qu'il a raison de te traiter ainsi et je ne veux pas te blesser, mais s'il te connait comme tu me le décris, il le sait, il est au courant de la peine que tu vis.

Je commença à pleurer et ça me faisait du bien. Elle me prit dans ses bras et quand les larmes arrêtèrent, elle changea le sujet.

Je m'attachais de plus en plus à cette étrangère.

Je retournais chez moi dimanche après-midi, car j'avais des devoirs qui m'attendaient.

Je me sentais mieux, j'étais reposé et j'écoutais de Last Time de Taylor Swift et Gary Lightbody, on peut dire que dans cette ambiance, je me sentais bien.

Je sortis de l'auto et marcha vers l'entré, sauf que très rapidement, j'arrêta ma marche pour mieux comprendre la scène qui se passait devant moi.

C'était Lucas.

Mon Lucas.

Il portait une chemise carrotée avec un chandail blanc en dessous, un jean et des converses. Ce que je pris en note à la toute fin était son visage, car j'avais peur que cela soit la dernière fois que ses traits croiseraient les miens.

Il était fatigué, ça paraissait, on y percevait plus ses faussettes, car elles étaient remplacées par de gros cernes et ses lèvres étaient rendues sèches avec quelques gales, il s'est mordait quand il était stressé.

Je parla sans le vouloir.

-Que fais-tu ici?

-On est dimanche. Dit-il, tout simplement.

Je ne comprenais rien, j'imagine qu'il avait bien lu mon expression, car il continua:

-Veux-tu venir au parc, s'il-te plait ?

On dirait que j'étais en transe, d'un bord j'étais heureuse de le voir, mais de l'autre j'étais fâchée de l'attente.

J'hocha la tête et on commença à marcher en silence.

On passa devant l'étang et je du détournai le regard, cela me rappelait trop de souvenir, je cru le voir faire de même.

Nous nous arrêtâmes aux balançoires, je m'assis sur la même qu'il a un été et le regarda, je ne savais pas quoi dire.

Finalement, je pris la parole, car je voyais bien qu'il avait besoin d'une aide pour commencer, alors je ne dis qu'un mot qui représentait toutes mes pensées:

-Pourquoi ?

-Je suis désolé.

-Pourquoi ? Répétais-je, en le regardant cette fois-ci dans ses yeux vert. Je faillis fondre, ça beauté me marquera toujours.

-Je ne savais pas quoi faire, un jour s'était la joie avec toi et l'autre s'était l'école avec des gens différents. Je ne t'avais jamais invité à une de mes parties de football, car oui je l'avoue je ne voulais pas que tu rencontres mes amis, ils sont le contraire de toi et je ne savais pas s'ils allaient t'aimer. En fait oui, je le savais, ils ne t'aimeraient pas et toi tu les détesterais.

-Écoute, continua-t'il, dans un monde remplit de lac, d'étangs et de parcs je suis avec toi entrain d'écouté de la musique et à être heureux comme un fou. Dans un autre monde, je suis le capitaine de mon équipe de football américain et Lucas, le gars qui va au partys et qui sort avec des différentes filles. Je ne voulais pas te voir à l'école, car je savais que tu allais découvrir que j'étais comme mes amis et que tu me détesterais, comme moi je me déteste.

-Aussi, je ne savais pas comment agir, tu es brisée et j'avais peur de te briser encore plus, je suis tellement désolé de t'avoir laisser tomber, tu étais ma meilleure amie. Finit-il.

-J'étais ? Posais-je.

-Sam, vers la fin de l'été je commençais à tomber en amour avec toi, alors d'une manière ou d'une autre je n'ai plus d'amitier envers toi, je suis désolé.

-ARRÊTE DE DIRE ÇA ! Criais-je, JE T'ES LAISSER ENTRER ET TU ME LAISSES TOMBER !

Mes larmes étaient enfin sortis, Lucas prit mon visage entre ses mains et me les essuya.

-Je ne sais pas quoi faire, je suis tellement mélangé. Chuchota-t'il.

Je le regarda et il me regarda, nos têtes étaient à deux centimètres de distance, alors je recula, moi aussi j'étais mélangée. Il me fixa d'un regard triste, bessa la tête, chuchota qu'il était désolé une dernière fois et partit.

Mes genoux tomba au sol, le gazon mouillé m'envahie et je pleura.

Qu'allait-il arriver ? J'étais plus mélangée que la dernière fois, allait-il essayait de se faire pardonner ou juste essayer de passer à autre chose ?

Je rentra chez nous et alla tout de suite me cacher dans les bras de ma mère.

C'était la deuxième fois qu'un homme me brisait.

Fin.

Note d'auteur (LISEZ !!!!!!) : il ne reste que l'épilogue :$ Alors l'histoire est presque fini, mais il reste la conclusion, qui, je trouve est très importante, alors n'arrêtez pas de lire tout de suite.

Merci beaucoup d'être rester jusqu'à la fin, j'espère que vous avez aimé lire les pensées de Sam, comme j'ai aimé les écrires.

Mercredie
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