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Harry Styles

Je léchais mon couteau avec lenteur. J'étais au fond de notre forêt, au beau milieu de la nuit. Je n'avais aucunement peur car je savais que dans cette ville, le seul danger qu'il y avait, c'était moi.

Je ricanais en pensant au meurtre que je venais de faire. C'était si plaisant. Les yeux qu'elle faisait.

Ils étaient remplis de peur et de stress.

Elle était dans un programme d'art dramatique à notre école, et elle jouait très bien. Mais à ce moment-là, je savais qu'elle avait réellement peur de moi. Je savais qu'elle ne faisait pas de la comédie.

Je devais avouer que sa poitrine était assez alléchante. Mais je n'avais pas envie de l'agresser sexuellement. Je voulais que ce soit elle.

Je souriais malicieusement, léchant le sang de ma victime sur mes lèvres.

Ma belle Marianne...

Elle était si belle. Des yeux gris et saupoudrés de bleu océan, des tâches de rousseurs sur les joues, des longs cheveux bruns et ondulés...

J'aimerais la goûter. Dans tous les sens, bien sûr.

Je l'imaginais, sur ma table de travail, gémissant et criant. Elle ne saurait évidemment pas ce qu'il se passerait par la suite.

Je devais attendre. Il fallait faire durer le plaisir. La faire tomber amoureuse de moi, tranquillement...

Je sentais déjà que peu à peu elle tombait dans mon piège. J'avais vu la déception dans ses yeux lorsque je lui avais dit que notre baiser était une erreur.

Bien sûr que ce n'était pas une erreur. Tout avait déjà été planifié à l'avance. Sauf le meurtre de Camille. J'étais censé ramener Marianne chez elle, mais elle avait refusé, ce qui m'avait frustré. Alors j'ai tué Camille.

Ma pauvre Camille. Elle était quand même belle, mais bon.

Je savais que Marianne allait revenir vers moi si elle était peinée. Elle ne reviendrait pas auprès de ce putain d'Aaron. Si elle revenait vers lui... cela serait ma prochaine victime. J'aimais mieux tuer les filles, mais s'il le fallait, je le ferai.

Les filles sont plus plaisantes à tuer car elles sont faibles. Elles ne sont pas aussi forte que moi, donc elles ne peuvent pas fuir.

Aaron était plus petit que moi. Il était bien bâtit, mais il était tout de même plus petit et faible.

Camille a été quand même difficile à tuer. Elle se débattait pour sa vie, pauvre gamine. Sarah n'avait rien fait presque. Elle m'a supplié et elle est morte.

Le sang qui était sortit de sa bouche après le coup dans sa gorge était si satisfaisant.

Ses yeux verts étaient si perçants à ce moment-là. Ils étaient pleins de haine mais en même temps... elle semblait presque prête à mourir. Elle ne s'était pas débattue plus qu'il le fallait. Peut-être qu'elle savait tout simplement que peut importe ce qui allait se passer, elle allait mourir.

Je prenais une branche sur le sol et la coupait avec le couteau. J'avais tellement de haine envers tout le monde. J'aimais personne.

Marianne c'était différent. Je ne savais pas si j'étais en amour avec elle. En réalité, je ne savais pas ce qu'était l'amour. Ma famille était beaucoup trop étrange.

Une mère bipolaire. Un père alcoolique. Une soeur suicidaire. Et finalement... mon grand frère.

Lorsque j'avais 5 ans, j'ai vu mon grand frère mourir. Ma soeur avait 7 ans. Il s'était pendu, lui aussi étant suicidaire. Il avait 14 ans.

Depuis ce temps, ma mère passait son temps à pleurer et à dépenser son argent pour des choses inutiles. Mon père buvait. Et ma sœur, qui se faisait battre régulièrement par mon père, avait envie plus que tout de mourir.

Une fois j'avais défendu ma sœur. Je ne savais pas pourquoi j'avais fais cela, puisque je ne l'aimais pas vraiment et qu'elle n'avait aucune importance pour moi. Mon père m'a frappé à son tour, mais j'étais beaucoup plus fort que lui, bien sûr. Surtout qu'il n'était pas en état de se battre.

Ma mère avait peur de mon père. Elle faisait tout pour lui plaire. Elle faisait des repas maisons chaque soir. Elle lui achetait tout ce qu'il voulait. En fait, c'était presque son esclave.

Je ne comprenais pas tellement c'était quoi l'amour. Des fois je pensais à si mes parents mouraient et ma soeur. Ça ne me faisait rien. Je ne me comprenais pas vraiment moi-même.

Au fond, je n'étais que le petit innocent Harry - Harold - qui avait vu son grand frère mourir et qui voyait sa soeur se faire battre. J'aimais blesser les gens, moi aussi.

Je savais que je n'étais pas une bonne personne.

Obsessed | matureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant