Obsessed | mature

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Marianne

-Avez-vous entendue parler de l'histoire?

Pleins de gens marmonnaient des fausses rumeurs à propos du meurtre. C'était évident que cela arriver.

Plusieurs personnes pleuraient. Des amies qui étaient proche de Sarah. Brandon n'était pas venu à l'école ce matin-là. Harry non plus, d'ailleurs.

Les néons ennuyants réfléchissaient sur la table beige de la cafétéria. C'était en quelques sortes silencieux. Nous ne parlions pas, nous avions tous une petite pensée pour Sarah.

Les filles ne la connaissaient pas tant que ça, mais elles la trouvait gentille, souriante.

Brandon devait être tellement vidé. Je l'avais entendu remuer toute la nuit. Il avait l'habitude de parler au téléphone avec Sarah pendant des heures. Mais pas ce soir-là.

Nous nous questionnons tous pourquoi Harry n'était pas là. Peut-être qu'il connaissait Sarah, et que cela l'avait touché. Nous n'en avions aucune idée.

Les filles parlaient un peu. Je crois qu'elles avaient peur de dire quelque chose qui pouvait être délicat. Tout semblait délicat présentement.

La sonnerie ennuyante retentissait dans nos oreilles. On se levait et ramassait nos sacs, pour se diriger en cours.

Harry

Je marchais en plein milieu de la rue Elgin, près de l'école. Nous étions le 5 octobre, hier le 4. Le jour de la mort de Sarah.

J'avais décidé de ne pas aller à l'école. J'en avais pas l'envie. J'étais assez fatigué de ma soirée d'hier.

Un sourire se formait sur mes lèvres. Un frisson d'excitation passait dans mon dos, et je me rappelais à quel point hier avait été si excitant.

Ses cris qui hantaient la nuit fraîche.

Ma langue passait sur mes lèvres. J'aimais cette sensation en moi. Cette sensation de faire du mal aux gens.

J'étais fou de Marianne. Mais putain, son frère m'avait fait chié, humilié devant tous le monde. Une chance que Marie n'avait pas vu la vraie photo...

Au début, j'avais pensé à tue son frère. Et j'ai pensé à sa belle copine. Le genre de fille que tous le monde aime, vous savez, c'était comme une Barbie. Des cheveux longs, blonds et plats, des yeux pétillants, des jambes fines et longues, des belles formes. Je pouvais l'admettre, elle était putain de belle.

Mais bon. Ça fera des jaloux en moins. Je l'avais tué, de mes propres mains. Comme un grand.

Elle n'arrêtait pas de me supplier. Ses yeux verts et débordants de larmes me fixaient sans cesse.

Je pouvais sentir sa peur, sa détresse. Je la dominais.

-"Non, Harry. Fais pas ça, tu es..." son corps tremblait sous le mien.

-"Je suis?" je ricanais, alors que le couteau était près de sa gorge. Elle respirait fortement, on aurait dit que de la fumée sortait de sa gorge à cause du froid.

-"Tu es un putain de monstre" elle avait dit, avant que j'entre le couteau dans sa gorge.

Je l'avais tellement torturé. Son corps était marqué de profondes cicatrices de mon couteau.

Son corps gisait sur le gazon de ma cour arrière. En fait, de la forêt derrière chez moi.

Son teint était pâle. Ses yeux me fixait encore, comme si elle était toujours vivante.

Et je l'avais traîné, jusqu'au bord de la rue. Personne ne m'avait vu, heureusement.

J'avais brûlé mon couteau. J'avais utilisé des gants pour laisser aucunes marques.

J'étais fier de ce que j'avais fait. Personne ne saurait l'histoire.