Chapitre 10

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Lorsque j'ouvris le paupières, les yeux inquiet de Luke m'apparurent. Il se tenait toujours en tailleur devant moi, tenant mes mains dans les siennes et me fixait comme en attente d'une réaction. Incapable de sortir le moindre mot, je me contentais de le regarder, moi aussi, les yeux écarquiller.

-Heu.. Est-ce-que ça va?, me questionna-t-il légèrement gêner.

Ma bouche s'ouvrit sans qu'aucun son n'en sorte. Il se passa de longue secondes sans que personne de nous ne bougent. Nous ressemblions à deux statues de glace, figées, mais la tempête qui faisait rage sous mon crane troublait cette impression. Me plongeant dans la confusion la plus totale.

-Je vais te chercher un verre d'eau cela ira mieux après, indiqua-t-il en faisant mine de se relever, visiblement pour briser le silence qui c'était installé.

Ce fut la goutte de trop. La colère, la peur et la douleur explosèrent en moi comme une bulle de savon éclatée par le doigt amusé d'un enfant.

-Ca va aller?, répétai-je en me relevant rapidement, Ca va aller!? Mais oui bien sur! Tu as raison! Un petit verre d'eau et tout ira pour le mieux dans le meilleur des monde! Ce putain de verre d'eau résoudra tout mes problèmes! Mes parents vont revenir à la vie, je ne vivrait pas dans ce coin paumé, je n'aurais pas fait ce footing de malheur, je n'aurais jamais rencontrer un con psychopathe amoureux d'un verre d'eau, je ne serais pas devenu folle et fais un petit voyage dans le passer de ce même con qui, part le plus grand des hasard, lit dans mes pensées et dont la voix résonne dans ma tête quand l'envie lui chante! Et bien vas-y! Cours chercher ton verre d'eau magique qui résoudra tout mes soucis!, explosais-je en haussant la voix.

Je lui lançait un regard froid, ou du moins le voulus-je car les larmes qui me brouillaient la vue ne me permit pas de voir grand chose. Excepter une silhouette flou qui se tenait debout en face de moi. Rageusement j'essuyais les gouttes salées qui dévalaient mes joues, me retournais et décidais de m'éloigner le plus possible de lui, me dirigeant ainsi vers la bibliothèque. Sans réfléchir ma paume se promena doucement sur le dos des livres avant de s'arrêter sur un livre ancien portant l'inscription "Liberté, j'écris ton nom", mon poème préférer.

Je ne veux pas qu'il voit mes larmes, il n'en a pas le droit, pensai-je de toute mes forces, ignorant volontairement la certitude qu'il m'entendrait.

Je sentis une main se posé délicatement sur mon épaules. Je la repoussait rageusement.

-Ne me touche pas!, gondais-je d'une voix menaçante.

-Eva, je...

-Tais-toi! Tu ne comprend pas! Tu ne peux pas comprendre!, le stoppais-je en serrant entre mes points le tissu si doux de son pull.

La main revint alors mais cette fois avec une force surprenante. Celle-ci me retourna, sans aucune trace de douceur cette fois, et une autre vient s'appuyer sur mon autre épaule pour me plaquer violement contre la bibliothèque. Un gémissement de douleur s'échappa de ma bouche lorsque, sous le coup de la violence, les livres appuyèrent douloureusement sur mon dos. Luke ne parut pas s'en émouvoir et resserra sa prise autour de mes épaules. Soudainement je pris peur lorsque mes yeux croisèrent son regard brillant d'une rage contenue.

-Tu vas m'écouter maintenant, m'ordonna-t-il d'un voix froide qui me glaça le sang.

-Lâche moi!, voulus-je rétorquer sur le même ton mais son regard m'interrompit aussi net.

-Tu crois que je ne comprend pas? Vraiment? Mais dans quel monde vis-tu!? Nous ne somme pas dans un film. Tu n'es pas une petite princesse en détresse qui attire les problème! Je te rappelle que pour moi aussi tout ça c'est nouveau, moi aussi je suis terrifié mais ce n'est pas en te lamentant que tout tes problème vont se résoudre hein! Aucun prince charmant ne viendra te sauver, cela n'existe pas!, martela-t-il en m'obligeant à le regarder dans les yeux. Nous somme lié Eve, je ne sais pas comment ni pourquoi mais c'est le cas. Chacune de tes émotions, je les ressens; chacune de tes pensées, je les entends, chacun de tes souvenirs, je les vis. Je ressens ta douleur et ta peine princesse. Alors oui Levanah, je comprend, je comprend ta tristesse et ta peur. J'ai peur moi aussi, mais je fais tout ce que je peu pour ne pas m'effondrer. Alors reste forte oublie ta douleur, oublie tes larmes mais surtout n'oublie pas de vivre, continua-t-il d'une voix adoucit, J'ai fais l'erreur de l'oublier mais un jour j'ai enfin ouvert les yeux et j'ai arrêter de prendre la vie comme un fardeau, après cela j'ai véritablement commencer à vivre, un sourire nostalgique apparut au coin de ses lèvres et doucement il me caressa la joue, Soit forte princesse, garde la tête haute et tu verras, tu trouveras en toi la force de tout surmonter, toujours.

It's a secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant