Chapitre 7

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La première chose que je vis en ouvrant les yeux fut une tache de café recouvrant un plafond bleu ciel.

Comment diable est-elle arriver là? fut bien évidemment ma première pensée suivi très rapidement d'une blague si stupide que je ne crains de ne pas pouvoir l'écrire sous peine de dépression.

Je m'étirai et gémis face à la douleur qui m'assaillie.

Je sens que je vais avoir du mal à le digérer ce footing... soupirais-je

Mon regard dériva alors vers la pièce qui m'entourai et aussitôt les souvenirs de la veille affluèrent. Immédiatement je sentis mon visage surchauffer.

-Non... gémis je en me laissant retomber lourdement sur l'oreiller.

Je n'arrive pas à y croire... J'ai dormi chez un inconnu ! Dans ses bras qui plus est ! Me soufflais je.

Alors que je me repassais la journée d'hier en boucle un bruit de douche attira mon attention.

Très bien Eva. Tu ne connais absolument rien de ce garçon... peut-être est-ce un dangereux psychopathe, qui sais?

Je méditais un moment sur cette hypothèse légèrement décalé, vu qu'il m'avait presque sauver la vie mais je ne pouvais pas pour autant lui faire confiance. J'étais comme même dans une chambre et une maison inconnue chez un homme dont je ne sais rien. Mon esprit bizarre se mit à imaginer les pire scénarios possible et inimaginable. J'avalais difficilement ma salive.

C'est peut-être ta seule chance de t'en sortir vivante... Alors fonce! me hurlai-je à moi-même.

J'obéis immédiatement et me précipitai hors du lit, attrapai mon iPod, ainsi que mes écouteurs et me dirigeai vers la porte. A mis chemin, je me rendis compte de mon accoutrement et marmonnai une injure. Il ne me restait plus beaucoup de temps, je parti donc aussi vite que possible à la recherche de mes habits. Je fouillai d'abord le bureau, puis la table de nuit, avant de me diriger vers l'armoire. Lorsque j'ouvris celle-ci un bordel monstre m'accueillit, mon côté maniaque refit immédiatement surface et je dus lutter de toute mes forces pour empêcher mes mains de tout ranger proprement. L'armoire était composée de quatre petites cases sur la droite et une grande à gauche où, normalement devrait se trouver les chemises, les vestes, les gilets...

Mais ce n'étais malheureusement pas du tout le cas: les tee-shirts, les pulls, les jeans, les caleçons, les joggings... tous semblaient avoir été balancé sans aucune délicatesse. Un jean à moitié plier pendait sur un cintre, une chemise totalement froissée semblait entourer de chaussette sale, un tee-shirt, ou devrait je dire un morceau de tee-shirt, tentait de retenir une énorme boule de vêtement qui menaçais de m'écraser... et je pourrais continuer, mais malheureusement (ou pas) le temps tournait et l'inconnu ne devait surement pas prendre des douches de quatre heures. Je me dépêchai donc d'attraper un pull gris possédant une grande poche au milieu, tout simple mais qui ne semblait malheureusement pas d'une grande propreté, et un jogging noir avant de refermer le plus vite possible la porte. Je retirai le tee-shirt blanc trempé par mes larmes et le laissai sur une chaise, avant d'enfiler le pull et le jogging, aussitôt son odeur d'automne m'assaillit.

Oh mon dieu... je ne penser pas aimer autant cette odeur... pensai-je étonnée.

Autant vous dire que je flottais totalement dans le bas, même en serrant au maximum l'élastique et en remontant le bas des jambes, il retombait tout le temps. Je décidais donc d'abandonner et de garder seulement le pull qui m'arrivait aux genoux, ce qui devrait suffire le temps que j'atteigne la prochaine cabine téléphonique. Je glissais mon iPod et mes écouteurs dans la grande poche et me dirigeai vers la porte. En arrivant près de celle-ci, j'attrapai la poigner et pris une grande inspiration, avant de l'ouvrir doucement.

It's a secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant