Je me levai précipitamment et regardai autour de moi. Le soleil était déjà couché et pourtant le lieu n'avait rien perdu de sa beauté, il semblait même s'être embellit. La lumière de la lune reflétait maintenant sur le rideau lui donnant une lueur blanchâtre presque irréel, une véritable coulé de lumière d'étoiles .
J'étais vraiment resté inconsciente aussi longtemps? Comment était-ce possible?
Mes jambes, fragilisé par le froid, faillirent céder sous mon poids. Je me rattrapai de justesse sur une roche pointue qui m'écorcha les mains. La douleur me parcouru instantanément et ma vision périphérique sembla se rétrécir.
Luke...
Il était ma seule préoccupation. Oubliant le sable qui se teintait de petite goutte rouge à mes pied, je pris la direction de la maison aussi vite que je le pouvais. Je devais savoir si tout cela était vrai, je voulais être sur de ne pas avoir rêver, je devais être sûr que ce pouvoir qui coulait en moi n'était pas un mirage. A la vue de la maison, mon cœur s'accéléra brutalement et j'entrepris de tester la serrure, elle était ouverte. Un soupire de soulagement s'échappa de la barrière de mes lèvres et je m'engouffrais à l'intérieur. Il était là à tourner en rond dans la grande salle, les cheveux ébouriffé et le regard inquiet. A ma vue ses yeux s'écarquillèrent de surprise et il me prit dans ses bras, immédiatement son odeur m'assaillit. Etonnée, je lui rendis maladroitement son étreinte.
Après quelque minutes, il se dégagea avant de se passer une main dans les cheveux.
-Désolé... J'étais juste un peu inquiet..., s'excusa-t-il avec un rire nerveux, Tu vas bien? Je suis désolé je n'aurai pas du me comporter comme ça... Tous ça est tellement fou pour moi et parfois j'oublie que pour toi aussi, d'ailleurs... Oh merde! Qu'est ce que tu t'es fait?, s'étonna-t-il en attrapant ma main pour l'examiner.
-Rien de grave..., répondis-je quelque peu perdu.
Son regard capta soudainement le mien et sans ouvrir la bouche, ni même formuler un message par la pensée, il comprit ma question.
-Oui, je l'ai ressentis moi aussi..., acquiesça-t-il avec un faible sourire.
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-Tu devrais rentrer chez toi, tu as l'air épuisé, m'ordonna-t-il
Et il avait raison. Après ma petite escapade au lac, nous nous étions entrainé d'arrache pied pour métriser ce pouvoir et essayer de comprendre un sens à cette énigme sans queue ni tête. Malheureusement la soirée n'avait pas été assez longue pour faire tout ce qu'on voulait essayer. Malgré tout nous n'avons pas perdu notre temps et cela faisait trois bonne heures que nous travaillons. Maintenant nous maitrisons parfaitement la langue muet qui nous appartenait. Nous pouvions nous envoyer des images, des sentiment, des sensation, des odeurs et des souvenirs facilement, je ne pouvais pas encore lire dans ses pensées mais j'arrivais de temps en temps à capter certain de ses sentiments, nous avons même découvert plein d'autre chose: par exemple -si l'autre le veux bien- nous pouvons regarder à travers ses yeux! Et aussi que nous pouvions en quelque sorte nous envoyer des sortes de contact physique à distance, de cette manière, Luke a réussi à me prendre la main alors qu'il se trouvait dans sa chambre et moi dans la cuisine, j'ai même réussi à lui envoyer une pichenette! C'était incroyable et nous étions émerveillé. Mais la fatigue se faisait ressentir et Tatie devait se faire un sang d'encre. En se début du mois de janvier la nuit tombait tôt et à 21h passé Marie devait déjà être rentré depuis au moins une heure.
-J'ai un de ses mal de crâne..., soupirai-je pour toute réponse.
Nous étions allongé sur le lit de Luke, a essayé de trouver un moyen de protéger nos pensées pour que l'autre ne les entendent pas sans arrêt. Nous l'avions trouvé mais malheureusement bloqué nos esprit demander une concentration énorme et au bout de 14 minutes et 24 secondes pour moi et 15 minutes et 57 secondes pour Luke, nous cédions devant la douleur.
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It's a secret
ParanormalToute famille, toute personne, a des secrets: la maladie fatal d'un parent, l'amant d'une mère désespérée, les tensions d'un couple, la dernière soirée trop arrosée finit aux urgences ou encore, le paquet de cigarette de l'adolescent rebelle caché s...