Mon tombeau

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j'ai mis une éternité à faire la suite mais la voilà! Je l'adore je ne sais pas pourquoi mais je l'aime beaucoup. La ff ne sera pas très longue mais pour le moment j'adore vraiment les personnages alors je compte la continuer encore un peu :3 je vous nem <3

Une fois arrivé dans la chambre de l'autre explorateur je n'avais su où me mettre. J'avais tourné en rond dans la pièce mal éclairée, alors que mon dos recommençait à me procurer de longues décharges électriques loin d'être des plus agréables. Il m'avait semblé même avoir senti un mince filet d'hémoglobine glisser le long de ma peau brûlante à cause de la température ambiante. Mais, cela n'avait pas été d'une grande importance sachant que j'avais concentré une grande part de mon attention sur tous les mouvements de mon vis-à-vis. Il avait parcouru la chambre de long en large, rassemblant un maximum de ses affaires pour se donner un air plus ordonné. La réalité était bien différente et chaque centimètre carré du parquet impeccable de l'hôtel était recouvert d'un morceau de papier griffonné ou d'un vêtement négligemment abandonné. Il n'était pas quelqu'un d'ordonné et cela n'était pas une grande nouvelle, mais l'état de la pauvre chambre restait déplorable. Je me demandais même pourquoi il n'avait pas fait ses petits rangements avant que je ne pointe le bout de mon nez. Après tout, il s'attendait à ma visite alors il aurait pu disons, ranger quelques carnets, ou ne pas laisser au sol ses vêtements couverts de boue ou d'eau sale. Sans oublier que le peignoir de l'hôtel, identique à celui que je portais à l'instant, était en boule sur le lit, aussi froissé qu'un linge n'ayant jamais connu les joies du repassage. D'ailleurs, ce peignoir il aurait pu l'enfiler plutôt que de rester le torse à la vue de tous, et ce les rideaux ouverts sur une fenêtre face à la ville.il n'avait aucune pudeur. Enfin, après tout il restait un tueur de sang-froid, et montrer quelques parcelles de peau ne devaient certainement pas être pour lui un malaise, contrairement à ce que moi je pensais.

Me dirigeant timidement vers la fenêtre, j'avais tenté d'ignorer ce qu'il faisait. J'aurais pu tenter de l'aider à ranger mais j'avais trop peur qu'il ne me fasse une remarque sur le fait que je ne rangeais pas correctement les choses. Car bien évidemment, il avait un sens du rangement bien à lui, qui pouvait être résumé par ceci : la place du t-shirt sale et dans la valise, et surtout dépose tous tes papiers importants en boule au fond de ton sac de voyage. Il n'avait certainement pas ma logique et je ne pouvais pas l'aider en conséquence. C'est ainsi que je m'étais retrouvé face à une ville à peine éclairée par les étoile, une brise chaude et voluptueuse glissant entre les palmes des palmiers qui avaient paresseusement poussé sur le bord de la plage. La lune était d'une beauté apaisante en cette nuit d'été sur l'île des caraïbes et la douceur de la saison était au rendez-vous, planant dans l'air comme une chanson d'amour. Etais-je soudainement sensible aux beautés de la nature en sentant la douce présence de l'autre explorateur au caractère aussi dur qu'un mur de brique ? Certainement. Mais ce n'était pas pour me déplaire. Bien au contraire. J'aimais me sentir aussi fleur bleue, comme au cours de mes études. J'aimais regarder les flocons de neige percer la couche de pollution et se déverser sur les rues de ma ville minuscule. Sauf que ce jour-ci, mes yeux avaient été attirés par les beautés des tropiques et de l'océan qui léchait langoureusement le sable fin de la plage. Sur celle-ci, un petit groupe avait démarré un feu sur lequel je les voyais faire griller quelques poissons et autres nourritures meilleurs cuites au feu de bois. Ils se souriaient et avaient l'air de se dire quelques anecdotes plus hilarantes les unes que les autres.
Un peu plus loin, un couple se prélassait sur le sable encore chaud, laissant l'eau lécher leurs pieds nus et exposés aux vagues estivales. J'avais longuement recherché de bonheur au côté d'une âme sœur, mais la passion avait pris la place de l'amour dans mon cœur et j'avais pris mon temps dans les bibliothèques plutôt que de sortir en compagnie de jeunes filles frivoles. Enfin, je n'avais jamais vraiment attiré le regard des belles Norvégiennes aux longs cheveux platines, ni ceux des Norvégiens d'ailleurs, mais j'avais toujours l'espoir qu'un jour je puisse pénétrer dans une boîte de nuit ou un club de ce genre. Mais jamais je n'avais osé bougé de ma petite chambre et la seule fois que je l'avais faite c'était pour aller me cacher en Espagne et plonger le nez dans de vieux ouvrages poussiéreux. Le charme de mon ancien pays ne faisait aucuns doutes, mais l'appel de l'aventure avait été trop fort. Et c'est ainsi que je m'étais retrouvé à voir une petite partie de notre magnifique terre, me délectant des beautés de ses paysages, de ses climats, et de ses populations.

La Cité Engloutie [Namgi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant