Nuit du 21 au 22 décembre 2016

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Il est 0000, ce qui veut dire que nous pouvons aujourd'hui manger le 22ème chocolat du calendrier de l'avant.
Et oui, nous sommes le 22 décembre. Cela fait donc aujourd'hui un mois que tu partages ma petite vie et que tu me combles de bonheur, un mois qui paraît finalement tellement peu comparé à tout ce qu'il nous est encore permis de vivre ensemble.

Tu me connais maintenant assez bien pour savoir que j'aime les romans à l'eau de rose, les déclarations mièvres et dégoulinantes d'amour, et les messages de cinquante mètres de long qui pourraient en faire vomir plus d'un. Tu sais à quel point j'aime écrire des lignes et des lignes sur quelque chose qui serait finalement très simple à résumer. C'est vrai que je pourrais tout simplement t'écrire une phrase ou deux, voire même seulement quelques mots pour te dire que je t'aime et que je suis heureuse d'être avec Toi, mais ce serait tellement peu. Ce serait tellement peu pour te faire comprendre à quel point tu comptes pour moi, et ces mots seraient tellement simples, tellement petits et insignifiants pour exprimer tous les sentiments que j'éprouve pour Toi.

Parce que oui, il y a des tonnes et des tonnes de sentiments qui se bousculent en moi depuis que tu as déboulé, et l'amour est bien évidemment le premier d'entre eux. Parce que oui, je suis tombée amoureuse de Toi à un moment de ma vie où je pensais que tout était fichu pour moi et que rien ni personne ne pourrait jamais plus me rendre heureuse. Tu as débarqué avec ton beau sourire, tes magnifiques yeux bleus et tes questions philosophiques sur la vie et sur le pourquoi du comment des choses. Tu as débarqué avec tes interrogations et tu en as soulevées des centaines chez moi. Comment se faisait-il qu'un prénom affiché sur l'écran de mon téléphone puisse me faire sourire aussi niaisement ? Qu'un sourire gêné de la part d'un quasi-inconnu me torde le ventre et me bloque la respiration ?

Plus le temps passait et plus je voyais s'accroître mes sentiments pour Toi. Je n'avais plus qu'une seule envie, apprendre à mieux te connaître pour pouvoir trouver des réponses à tes mystères. Parce que oui, tu as débarqué à un moment de ma vie où j'avais fini par abandonner, par lâcher l'espoir de trouver des réponses à mes questions et par finalement oublier leur propre existence. Tu as débarqué alors que je n'avais plus aucune raison apparente de me battre, et tu m'as fait tomber à la renverse. Tu m'as redonné l'envie de me lever et de passer ce foutu portail vert tous les matins, tu m'as redonné une raison d'exister et tu m'as surtout donné les réponses aux questions qui me trottaient dans la tête depuis bien trop longtemps et auxquelles je n'osais jamais répondre que par des "pourquoi pas".

Et tu sais, quand je te dis que je suis submergée par une avalanche de sentiments depuis que tu es entré dans mon petit coeur, je ne te parle pas que d'amour. Je te parle d'une joie immense, d'une fierté incommensurable de partager ta vie, d'une impossibilité de respirer autrement. Parce que de ton sourire réconfortant, de tes baisers chauds, de tes lèvres si douces et de ton regard si bienveillant, j'en suis devenue dépendante. De tes yeux émeraude posés sur moi, de tes "je t'aime" que je ne me lasserai jamais d'entendre, de ta voix si apaisante et de ton odeur si envoûtante, j'en suis devenue dépendante. Du contact de mes mains froides contre ta peau brûlante, de tes blagues idiotes, de mon envie folle de constamment vouloir te serrer contre moi, j'en suis devenue dépendante, comme de tout Toi en vérité.

Tu es devenu la chanson que l'on écoute en boucle sans jamais s'en lasser, celle dont les paroles sont tellement belles que l'on aimerait les avoir écrites et pouvoir s'en approprier tout le mérite. Tu es devenu le livre dont on ne souhaite aucune fin, celui dont on relit nos passages préférés pour ne jamais avoir à les oublier, celui dont on tente de graver chaque mot dans sa mémoire comme s'il était possible, qu'un jour, ils s'effacent et disparaissent avec le temps. Tu es devenu tout ce que j'ai toujours pu désirer, tout ce dont j'ai toujours rêvé.

Alors quand tu te tiens là, devant moi, et que tu me regardes dans les yeux, j'ai la sensation d'avoir enfin réussi, d'avoir trouvé la clé de mon bonheur. Parce que oui, tu es devenu mon bonheur, mon monde, mon univers entier. Tu es la personne dont je suis la plus fière de partager la vie, celle qui me fait rêver et qui m'obsède à tel point que je ne me souviens pas d'une seule seconde durant laquelle mon esprit t'aurait laissé t'échapper. C'est fou comme, en si peu de temps, tu as fini par t'immiscer dans chaque petit moment de ma vie. Je veux dire par ça que je vois des morceaux de Toi un peu partout, que quand je ferme les yeux avant de m'endormir c'est ton visage qui vient combler la noirceur de la nuit, qu'un chat passant dans la rue n'est plus qu'un vulgaire chat, qu'une foutue pêche me fait sourire connement, qu'un coeur bleu n'est plus qu'une simple forme. Je veux dire par là que mon lit semble bien trop grand sans Toi à mes côtés, que l'entente d'un mot en japonais n'a plus la même signification qu'avant, que de temps à autre je me surprends à me demander ce que tu es entrain de faire à ce moment précis, si tu penses à moi Toi aussi.

Et je sais que ça fait cliché de te dire tout ce que je te dis ce soir. Je sais que c'est du déjà-vu, déjà-lu, déjà-dit, mais à quoi bon faire dans l'originalité ? Je veux dire, Toi, tu pourrais me réciter l'annuaire que je t'épouserai...

2016Où les histoires vivent. Découvrez maintenant