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J'ai plus assez de force pour courir après des espoirs irréels.

Aujourd'hui j'leur ferme ma porte. A toi aussi du coup. 

Ça fait mal, terriblement mal. Or, les désillusions s'enchaînent, se ressemblent et tu ne poses même plus les yeux sur moi. Alors, à quoi bon le rêver ?  Pourquoi s'entêter et attendre ?

J'ai fermé les yeux ce matin et sous mes paupières s'est déroulé le film de notre courte histoire. J'ai réalisé que je niais l'évidence, mon ami : Je t'aime, je t'aime, je t'aime. 

Déraisonnablement, je t'aime. 

Depuis tant d'années, je t'aime. 

Je t'aime comme on aime un souvenir. Je t'aime autant qu'on puisse aimer un être. Je t'aime comme on aime un esprit, un cœur, une âme, une image. 

Je t'aime

et je ne te l'avouerai jamais

 car notre histoire s'est finie,

il y a des années

et  pour l'éternité :

sans avoir eu l'infime chance d'exister. 

*

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NDA : J'trinque, pour finir le mois de mars, à toutes ces histoires jamais vécues et aux sentiments irraisonnables qui font mal, trop mal. Pour commencer avril avec optimisme. 

31/03/17

RuminationsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant