Ça va faire trois jours que je suis ici, trois jours que je n'ai pas vu la lumière, trois jours que je n'ai pas manger et bu correctement, parce que faut croire que malgré le màque de cœur, Younes me rapportait à manger et à boire, croyez pas il me ramenait un truc de fou, du pain et de l'eau, ça m'énerve le fait que j'accepte ce qu'il me donne après tout ce qu'il à fait mais j'ai pas vraiment le choix, j'ai pas très envie de mourir.
Salam Aleykûm.🕊
... : Zahra ! Zahra réveille toi !
J'ai reconnu sa voix, il me dégoûte sérieusement. Il m'enlève mon bandeau, il va me laisser partir ?
J'ouvre les yeux, la lumière du jour me brûle les yeux c'est horrible.
Devant moi se trouvait Younes et un homme âgé entre la quarantaine et la cinquantaine je dirais.
L'homme : Ah, c'est donc toi la fameuse Zahra.
Moi : Ouais c'est moi, t'es qui toi ?
L'homme : Le même caractère insupportable que Ceren.
Tshiiip.
Ceren c'est ma mère, je ne sais pas si je vous avais déjà dis son prénom.
Younes : On lui fait quoi chef ?
Chef, mdr, sur le coup j'avais envie de rire, on dirait un soumis, il est tombé bien bas dans mon estime, c'est dommage parce que pour lui j'aurais pu faire n'importe quoi, ça fait fragile mais ça n'est que la vérité, j'me sentais grave bien avec lui, j'me sentais en sécurité alors que j'étais en danger avec lui...
Sa si belle voix m'insuporte.
L'homme : Tu lui fais ce que je t'avais dis de lui faire puis tu la tue.
Younes : Ah ça va être chaud, j'pourrais pas faire ça.
Me faire quoi wesh ?
Moi : Par contre avant de me faires quoi que ce soit j'aimerais savoir pourquoi je suis ici.
Je vois que le patron de Younes lache un rire nerveux. Ça fait trop flippé, j'ai faillis me repisser dessus.
L'homme : Je veux voir ta mère souffrir.
Moi : Mais pourquoi ? Elle a fait quoi ?
L'homme : Tu es trop curieuse.
Moi : Je voudrais savoir pourquoi je meurs quand même.
Il se rapproche de moi, il était tout près de moi, il touche ma joue et d'un coup, il sort un couteau, j'ai eu trop peur.
L'homme : Alors je vais te le dire.
Il m'enfonce le couteau dans la joue, pas trop mais j'ai eu mal, très mal, j'ai lacher un cri de douleur. Il met sa main sur ma bouche pour étouffer le bruit de mes cris.
L'homme : Tu as mal ?
Je hoche la tête pour lui dire oui.