Il y a eu un long silence, c'était gênant.
Younes : Tu sais quoi Zahra, je compte en rester la avec toi.
Je le regarde, je l'interroge du regard.
Younes : Je veux plus de toi.
C'était tellement drôle que je n'ai pas pu m'empêcher de rire.
Younes : Qu'est-ce qu'il te fait rire enfaite ? Tu me prends pas au sérieux, tu devrais.
Moi : Ah Younes, tu pense que, après tout ça, je veux moi? Je veux rester avec toi ?!
Younes : Bha ouais, pourquoi tu ne voudrais plus de moi ? T'es bien avec moi là nan ?
Moi : Les chiens mérite des chiennes.
Je sors de la chambre d'hôpital, et si il était vraiment sérieux ? Il compte vraiment faire ça ? Non.
Je me suis assise sur un banc en dehors de l'hôpital, j'ai commencé à pleurer, je me suis vider de mes larmes carrément.
Comment j'ai pu en arrivée là ? Comment on a pu en arriver là ?
Je sens mon téléphone vibrer, je le prend puis je vois que Younes m'avait envoyé un message.
«Younes : Ah Zahra, t'es en train de tout gâcher ! Tu vois pas que je suis la seule personne qui te reste vraiment ? Ils sont où tous tes amis ? Tes parents ? Nul part.»
«Moi : Tu viens juste de me dire que tu ne voulais plus de moi !»
C'est vrai qu'il ne me reste personne, enfin si j'ai ma famille mais je ne me sens pas bien en leur présence, je me sens de trop.
Je suis rentrée chez moi, je ne sais même pas quelle heure il est.
Je rejoind ma mère dans la cuisine, elle avait le dos tourné.
Moi : Maman ?
Ma mère : Oui ?
Moi : Mh, non rien.
Elle se retourne afin qu'elle soit face à moi.
Ma mère : Je te l'ai déjà dis Zahra, j'aime pas qu'on m'interromp pour ne rien me dire au finale.
Moi : Je sais bien mais ce que je voulais te dire n'en vaut pas la peine d'être dit.
Ma mère : Tu es sûre ?
Moi : Pourquoi maman tu me rejettes ? Pourquoi t'es plus comme avant avec moi ? Hein ?! Pourquoi ?!
Ma mère : Comment t'ose dire des choses pareilles ?!
Moi : Tu veux que je me casse d'ici ? C'est ça que tu veux ?! Nan parce que...
Elle ne me laisse pas le temps de finir que je reçois une énorme gifle.
Ma mère : Tu ne me parles pas comme ça Zahra, pas à moi !
[...]
