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Selem aleykoum.




L A Y E L.


- le lendemain, 11h.

Je me réveille avec un mal de crâne horrible.
Ma mère est dans le salon avec Khelti Leïla.
Je me dirige vers la salle de bain et prend ma douche.
Une fois ma douche finie, je me dirige vers le salon et embrasse ma mère et khelti.

Khelti- t'as une petite mine ma fille qu'est-ce qui se passe ?

Moi- rien de grave.

Yemma- sa fait 3em t'es comme sa ! Me dit pas c'est pas grave.

Khelti- c'est pas la seule, mon fils aussi il est pas bien en ce moment. Il s'énerve pour rien, il rentre presque jamais, j'en ai marre.

J'ai un petit pincement au coeur. Alors lui aussi ? Mais pourquoi ? C'est lui qui l'a voulu alors pourquoi se mettre mal ?

Moi- je sais pas, bon je vous laisse.

Je retourne dans ma chambre. Sa doit bien faire 2 semaines que j'ai pas mit le nez dehors.
Je range un peu ma chambre. Je tombe alors sur mon téléphone. Sa fait 2 semaines qu'il est la, éteint.
J'hésite un moment puis l'allume.

Les messages fusent, sans parler des appels manqués et des messages vocaux.

La plus part venait de Sana et Leïna. J'en avait quelques uns de Fahim. Chems aussi m'avait envoyé un message pour prendre de mes nouvelles. J'avais envie de répondre a aucun d'eux.

C'est égoïste, je sais, mais j'étais dans une phase assez bizarre. Je sortais plus, mangeais le stricte minimum. J'étais vide, et wAllah parfois on me parlait mais j'entendais rien.

Le soir j'étais prise d'insomnie, a peine je fermais les yeux que je revoyais son visage. Il me hantait, il hantait mes pensées mais surtout mon coeur.

J'étais affaiblie, morte. Tué par lui, par un amour un peu trop passionnel.

J'avais une haine incroyable envers lui, je voulais pas entendre parler de lui ni même le voir mais j'étais en totale contradiction avec mon coeur, qui lui, pleurait son absence.

Les heures défilent et s'en m'en rendre compte, il est déjà 15h. Voila comment se déroulaient la de mes journées.

Ma mère m'appelle dans le salon, je me lève et me dirige vers elle.

Yemma- benti tu peux aller a l'épicerie ?

Moi- yemma...

Yemma- s'il te plait.

Je savais qu'elle faisait sa pour que je sorte. J'en avais pas envie du tout mais je voulais pas refuser.

Moi- t'as besoin de quoi ?

Elle me sourit et me donne la liste des choses à acheter.

On Se Voyait Loin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant