La journée dhier sest déroulée comme à son habitude : manger, écrire, dessiner, manger, dormir. La routine quoi. Bien sûre, je nai rien raconté à personne sur ma petite altercation avec Lois. Et bien évidemment, ce matin cest grâce matinée, comme tous les samedis. Je décide donc de me lever et regarde lheure ; 10 h 46. Je mets mon peignoir et me dirige vers la salle de bain. Je fais ma toilette comme chaque matin et bien-sûr, je noublie pas lanticerne. Après tout ce rituel, je descends rejoindre Inaya sur le canapé après avoir pris une pomme et un verre de jus dorange pour avaler les médicaments.
– Tu comptes faire quoi aujourdhui ? Me demande ma sur.
– Comme chaque week-end, aller dans la forêt ou dormir. Au choix. Dis-je.
– ahdaccord
Je la regarde. Je sais quelle veut me dire quelque chose mais quoi, je ne vais pas tarder à le savoir.
– Tu veux quoi ? Finis-je par dire.
– Tu ne sors jamais !
– Pour sortir, il faudrait déjà avoir des amis mais je ne men plaints pas alors ne ten fait pas surette.
– pas besoin ! Je suis là moi ! Dit-elle tout sourire. Viens avec moi cet après-midi, on va en ville toutes les deux !
Sincèrement, aller en ville nest pas la chose que je préfère
– Mais il y a trop de monde en ville Me plaignais-je.
– Les excuses, les excuses Bon aller, on va manger dehors ! HOP. HOP. HOP !
– Mais
– NON ! PAS DE MAIS ! Cris-t-elle toute contente.
Je me lève et part dans ma chambre. Je mets ma robe pull grise à capuche et mes superstars noires. Quoi ? Je suis peut-être malade et je nai peut-être plus de vie sociale mais jessaie de faire un minimum, vestimentairement parlant je veux dire. Donc, je prends mon eastpack et y insère mon portefeuille, mon cahier, un paquet de mouchoir et le nécessaire en cas de crise. Je sors et attend ma sur devant la porte de limmeuble. Dhabitude, elle est tout le temps à lheure mais làJobserve autour de moi, la petite ruelle dans laquelle on vit nest pas si mal ; une pharmacie, un supermarché, une boucherie, une boulangeriele nécessaire quoi. Jarrête mon regard sur deux jeunes de mon âge à peu près qui se tiennent la main. Aux premiers abords, ils ont lair heureux. Mais je vois bien la façon dont cette jeune fille tient la main de son copain. Elle se contente seulement de tenir alors que lui, ses nerfs sont tendus, il serre comme si ça vie dépendait de la sienne. Il sourit de toutes ses dents alors quelle esquisse un sourire de ses lèvres. Je sors de mes pensées lorsque la porte souvre.
– Et bin enfin ! Tout ça pour un survêt ? Mexclamai-je.
– Oui bin, je narrivais pas à faire ma queue de cheval, se défend-elle.
– Bref, le bus passe dans 3 minutes.
– Tinquiètes, on va lavoir ma poule !
Elle mattrape la main et se met à courir jusquà larrêt de bus. Je suis donc le mouvement et ce nest pas sans manquer métouffer que jarrive devant le bus qui vient juste de sarrêter. Nous montons et nous asseyons au fond. Je reprends la respiration doucement.
– Je crois que tas oublié que je ne cours plus aussi vite quavant Soufflais je.
Elle me regarde avec ses yeux de chien battu et nous partons dans un fou rire qui fait retourner toutes les personnes du bus. Nous arrêtons et patientons. Nous descendons donc et nous dirigeons vers le Mcdo.
– Tu sais que normalement, je ne dois pas trop manger Commençais-je.
– Pas trop ! Donc une fois en 6 mois ce nest rien ! Aller, hophophop ! Sexcita-t-elle.
Je lâchais un grognement tout en laissant les bras tomber. Oui, je ressemblais à un singe. Elle rigola puis me pris par le bras pour memmener jusquau Mcdo. Je ne peux JAMAIS lui tenir tête ! Je vous passe les commandes hin, on a toute les deux pris un menu bigmac a la différence quelle a pris du coca Et que jai pris de leau. Bah quoi, je ne vais pas non plus empirer mon cas !
– Alors elle sest bien passée ta journée dhier ? Me demanda-t-elle.
– Bah oui Je te lai répété au moins 12 fois Inaya Répondis je agacée.
– Je sais que tu me caches quelque chose, et ça ménerve que tu ne men parle pas Dit-elle contrariée.
Je pose la frite que jallais mettre dans ma bouche pour poser ma main sur celle de ma sur, en prenant soin de dabord lessuyer sur la serviette.
– Ne sois pas contrariée petite s
Je fis soudain interrompue par un cri de baleine.
– CEST MOI LA PLUS GRANDE !
Inaya
Elle se calma quand elle vit que tout le monde la regardait.
– cest bon ? Tas finit ? Dis-je avant de manger ma frite.
– tes pas possible comme fille toi ! Sexclama-t-elle.
Je ris puis jattaqua mon hamburger Oh mon Dieuquest-ce que cest bonolalaa Cest un org
– Euuh Kayla Cest un bigmac tu sais ? La prochaine fois, préviens-moi quils te font cet effet-là, fit-elle.
– Jai pensé à voix haute ?? Minterrompais-je dans mon repas fabuleux.
– Disons que le petit gémissement que tu as lâché été assez Tenta-t-elle de prononcer.
– La ferme. La coupais-je.
Nous finissons notre repas dans la bonne humeur puis nous nous levons pour débarrasser. Ma sur part aux toilettes, envie pressante. Au moment où je mavançais vers la poubelle, je percute le poteaux et tombe à terre. Heureusement que mon sac a amortie la chute parce que je crois que je serai repartie avec un traumatisme crânien. Je regarde ce poteau en jurant et maperçut que ce nétait pas un poto mais un adolescent qui devait avoir mon âge. Je vous épargne la description, il ma déjà saoulé. Il saccroupit et me tend sa main.
– Excuses moi, je ne regardais pas où jallais, sexcusa-t-il.
– Je crois que javais compris. Répondis-je sèchement.
Jattrape sa main et il maide à me relever.
– Je mappelle Ashton. Me dit-il tout sourire.
– Et tu donnes ton nom à toutes les personnes que tu croises dans la rue ? Dis-je.
– Seulement aux personnes auxquels je veux me racheter, lâcha-t-il.
– Je texplique une chose, tu peux tracer ta route. Lançais-je avant de sortir du restaurant.
Je me plaçais donc contre un muret, puis attendis ma sur. Au moment où jallais sortir mon cahier, elle fut son apparition.
– JE SUIS LAAAA ! Cria-t-elle.
– JE LE SAIIIIIS ! Balançais-je.
Nous rions et partons main dans la main, faire les boutiques. Jai de la chance, il ny a pas grand monde aujourdhui.
– Tu veux aller où ? Me demanda ma sur.
– Puisquon y est, je dois macheter un nouvel anticerne, répondis-je.
– Je vois, par hasard, tu ne voudrais pas te prendre du maquillage un peu ? Me questionna-t-elle.
– Non je suis très bien comme ça. Dis-je
– Mouais Ne te plains pas si tu nas pas de copain ! Ricana-t-elle.
Je lui pince lépaule après sa remarque.
– Quoi ! Jai dit quelque chose de mal ? A moins quAshton soit lheureux élu ! Lança-t-elle.
AttendezQuoi ? Quest-ce quelle dit encore ? Je ne le connais ni dAdam ni dEve !
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Eternal suffering
Novela JuvenilChacun mène un combat, certains le gagnent tandis que d'autres échouent. -Ce n'est pas la maladie qui m'aura mais bien moi qui l'aurai.- Jeune adolescente, malade depuis 5 ans, presque associable. Lui, elle, eux. Il ne peut y avoir un instant de bo...