Chapitre 8

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Mon petit renard et moi sommes restés dans cest-à-dire ? Demanda-t-il.

Jinspire un bon coup puis reprends.

– Il y a 5 ans, jétais une petite pré-adolescente, tout ce quil y a de plus banale. Jétais asthmatique, mais rien de grave, je pratiquais la boxe et dautres sports sans avoir de problèmes. Un jour où je courais, je sentais que tout tournait, alors je me suis assise un instant mais jai finis par tomber. Quand je me suis réveillée, jétais dans une ambulance. Je vais tépargner les détails hin -je souffle un bon coup- On ma détecté une maladie au niveau du cur, taux de cholestérol trop élevé apparemment. Jai dautres petits problèmes liés au cur en fait cest pour ça que cest légèrement plus grave que ça devrait lêtre. Je ne lai jamais dit à personne et je crois que cest mieux comme ça parce que je ne veux pas que lon ait pitié ou quoi que ce soit. Alors, ne change pas pour ce que je tai dit Les gens trouveront ça anormal et ils se douteront de quelque chose.

– Je ne crois pas que ce soit la meilleure des solutions tu sais Tenta-t-il.

– Jai toujours fait comme ça et je ne vois pas pourquoi ça changerais.

Jallais parler mais mon téléphone sonna. Je sens quils ne vont pas me lâcher, alors je décroche.

*Ashton : BORDEL ! TES OU ? *

*Moi : Tu vas redescendre dun cran, je nai aucun compte à te rendre et je tai déjà dit que je suis en forêt. *

*Ashton : Jy suis allé, tu ny*

*Moi : Tu crois sincèrement que jallais rester devant ? Et en plus je ne suis pas seule alors laissez-moi, je rentre dans pas longtemps. *

*Ashton : Avec qui tu es ? *

* Moi : A tout à lheure *

Avant quil nait eu le temps de rétorquer, je raccroche et éteint mon téléphone.

– Cétait qui ? Minterrogea Loïs.

– Toi aussi tu vas me faire un interrogatoire ? Ironisais-je.

Il rit et se redresse.

– Désolé.

Cest maintenant mon tour de me redresser.

– Pourquoi ? Demandais-je.

– Je ne savais pas que tu étais malade, poursuit-il, et ce que je tai fait cest tout simplementhorrible. Alors je suis sincèrement désolé. Ca aurait très bien pu arriver à ma sur et si cétait le cas, jaurais pété les plombs, alors.

– Arrêtes, tu ne pouvais pas savoir, de toute façon personne ne peut savoir Rétorquais-je.

Il me regarde puis se lève en mattrapant les mains pour maider. Il sort le paquet de chips de son sac alors que nous sommes en train de marcher.

– Tas fait quoi pendant que jétais avec Fire ? Demandai-je.

– Ton renard ?

– Oui, alors ? Insistais-je.

– Je restais pas loin, je métais calé dans un coin et jattendais que tu finisses ton excursion. Répondit-il.

Jhoche la tête en guise de réponse et je lui pique une chips. Non, pleins de chips !

– Mais tes un ventre sur pattes toi ! Constata-t-il.

– Même pas vrai ! Me plaignais-je.

Il rit et me tend le paquet. Il sort la bouteille de coca, mais je ne préfère pas alors il boit et moi je mabreuve à ma bouteille deau. Nous avons marché au moins 10 bonnes minutes pour arriver devant la supérette. Jen profite pour rallumer mon téléphone et maperçoit que jai 146 messages. 146 !! Ils viennent tous dAshton, et bien-sûr, ils sont tous inutiles, du style « ola » « pourquoi tu raccroches ? » « Je suis désolé » « coucou » « bon jarrête »

– Et bin dit donc ! Sécria Loïs, cest ton copain ?

– QUOI ? Maffolais-je, mais ça va pas ? Jemaisquoi ? Je ne le connais même pas ! Et en plus je.

– Calmes toi, je ne voulais pas te mettre dans cet état-là ! Dit-il en riant.

Je le regarde de travers pendant quil se met à rire. Je souris à peine, puis je commence à marcher en le suivant. Il sarrête devant une villa au bord de la campagne pas loin de la supérette.

– Nos chemins se séparent ici, à demain. Me dit-il froidement.

– Euh, ouais, à demain.

Il ouvre le portail et cest tout simplement immense. Il ne madresse pas un regard et referme cette grande porte. BonBin, je nai quà rentrer chez moi.

Eternal sufferingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant