Eternal suffering

Chapitre 17

Point de vu Loïs

Dans un état critique? Comment ça un état critique?

- Que voulez-vous dire par " État critique?" Demandais-je.

Elle me regarde puis regarde sa fiche.

- Je veux dire que nous n'avons quasiment plus de pou et que sa vie peut basculer à tout moment.

Je met ma main sur mon front et la passe sur mon visage.

-Nous tentons de la réveiller, cela peut prendre plusieurs minutes comme plusieurs heures.

-Qu'est-ce qu'elle a?

Elle me regarde un instant puis soupire.

-Nous n'en savons rien pour l'instant, elle est ici depuis seulement une bonne dizaine de minutes. Votre établissement a prévenu ses parents, lorsqu'ils arriveront vous pourrez donc partir, enfin, rien ne vous retient ici mais...

-Hors de question que je la laisse seule, l'interrompis-je.

-Je n'en attendais pas moins de vous.

Elle sourit puis tourne les talons. Encore heureux que je reste là! Je pars m'assoir sur l'une des chaises lorsque quelque chose vivre dans ma poche. Je prend le téléphone et c'est le sien. Je décroche.

-Allô? Kayla??

-Non, ce n'est pas elle, c'est un ami.

-Oh mon Dieu... est-ce que ma fille va bien...

Sa mère se met à sangloter. Je déteste entendre une mère pleurer.

-Ne vous inquiétez pas, restez chez vous, reposez-vous, je m'occupe d'elle il n'y a pas de soucis.

-Où..où est-elle..?

-Elle est encore avec les médecin, elle est entre de bonnes mains, je vous le promet.

-Ma fille...

-Reposez-vous madame Matthews, je vous la ramènerai chez vous saine et sauve, vous avez ma parole.

-Merci, vous êtes?

-Loïs Parker madame.

-Merci beaucoup Loïs.

Elle raccroche derrière quelques sanglots. Je m'installe plus confortablement sur le siège et attend... j'attend... le temps passe lentement... Les aiguilles de l'horloge placée au dessus des portes battantes grisâtres tourne à une lenteur inhumaine.

Une demie heure passe et je suis à moitié endormi lorsque le médecin de tout à l'heure revient enfin. Je me lève d'un bond laissant tomber nos affaires à terre.

-Du nouveau? lançais-je un peu trop brusquement.

-Bonne nouvelle, elle s'est réveillée.

-Laissez-moi la voir.

Je m'apprêtais à la décaler mais elle m'interrompit dans mon mouvement.

-Elle s'est rendormie rapidement mais cette fois tout est sous contrôle ne vous inquiétez pas. Nous avons fait en sorte qu'elle soit paisiblement endormie sans aucune douleur. Son sommeil risque de durer plusieurs heures.

-C'est normal ce que vous êtes en train de dire là?

-Pour vrai, ça ne l'est pas, je le conçois oui, mais ayez confiance.

-Je ne crois aucune médecine, crachais-je.

-Alors croyez moi, moi, tenta-t-elle de me convaincre.