Young, Wild & Free (Tome 3) : Les adieux.

Chapitre 49

On est le 24 décembre aujourd'hui,
Et c'est donc le réveillon de Noël.

Comme vous le savez,
On le fête chez les parents de Michael.
Ma mère et mon petit frère doivent venir.

Mais Kaia ne pourra pas parce qu'elle n'a pas voulu revenir à Los Angeles.
Je sais bien pourquoi elle ne veut pas venir,
Et ça me fait juste de la peine qu'elle ne veuille pas se confier à moi.

Sinon je dois avouer que je suis un peu bouleversée par le départ de Aliyah.
Et ça me brise le coeur parce que je sais exactement ce qu'elle a ressenti en partant.
Et je me sens coupable parce que c'est de ma faute.

Lorsque Clara et Aliyah ont rompu,
C'était la période où j'avais eu tous ces problèmes.
Du coup toute l'attention était portée sur moi après ça,
Ce qui fait que personne n'a remarqué qu'elle allait mal.

Je n'arrête pas d'y penser,
Et je me dis que Kylie avait peut-être raison il y a deux ans.
Quand elle a dit que j'étais égoïste et que je faisais toujours tout pour attirer l'attention sur moi. Peut être que c'est vrai au fond.

Parce que si je n'avais pas fait tous ces conneries,
On aurait été la pour Aliyah,
Et elle ne se serait jamais sentie aussi mal.
Tout ça c'est de ma faute.

Je sortais de mes pensée lorsque Michael posait ses mains sur ma taille.
Étant donné que j'étais dos à lui,
Je pouvais le voir à travers le miracle en face de moi.
Il déposait un baiser sur ma nuque.

Michael : bébé, tu pense encore au départ de Aliyah ?

Je me tournais vers lui,
Avant de le regarder dans les yeux.

Moi : je n'arrête pas de me dire que-

Il me coupait.

Michael : ce n'est pas de ta faute bébé, arrête de te dire ça.

Moi : comment tu -

Il me coupait encore.

Michael : je te connais par coeur bébé. Et je connais ce regard alors laisse moi te rassurer et te dire que ce n'est pas de ta faute. Si c'est mieux pour elle, on devrait tous accepter la situation.

Moi : j'aurais dû voir qu'il y avait un problème...

Michael : tu ne peux pas passer ton temps à faire attention aux autres, Killa. Tu as une vie toi aussi...

Moi : je sais, mais j'aurais voulu faire quelque chose quand même.

Il m'embrassait le front.

Michael : Aliyah a fait ce qu'elle a estimé juste pour elle, d'accord ? C'est sa décision et on doit la respecter bébé. Arrête d'y penser et allons y. Tu connais ma mère, si on est en retard...

Je pouffais de rire.

Moi : avec ma mère en plus, ne m'en parle même pas !

Michael : on devrait y aller. En passant j'adore ta tenue ma cherie, tu es magnifique.

Moi : merci beaucoup. Tu es très beau aussi mon amour.