Sauvée

Chapitre 1

Des cris. Je me sens loin. Loin et seul, pourquoi ? J'entends des pleurs, beaucoup de pleurs mêlés a des sanglots et des hurlements. Je n'ose pas ouvrir les yeux et, a vrai dire quand j'essaie j'ai l'impression que quelque chose me retiens. Je ne me sens pas bien, je ne me sens pas moi. Je me risque... Horreur. Mon appartement, le jardin... Tout en feu ! C'est alors que je me souviens ma dernière pensée. J'etais dans le salon avec ma famille et tout d'un coup l'alarme incendie de l'immeuble s'etais faites entendre, ce qui nous as fait ressentir une peur comme nul ne peut l'imaginer. Je voit un homme a coter de moi qui carresse les cheveux d'une petite fille et la recouvre d'une couverture. Sidonie, ma voisine au 2eme etage. Je ne peux m'empecher de me demander ce qu'elle doit endurer elle aussi. L'homme avance vers moi.

Pauline : - Aidez-moi... où... Sarah, Jason... maman, aidez... moi

L'homme me fixe et me sourie

Le pompier : - Mademoiselle, je suis Romain, je suis le pompier qui vous as sauvés. Je... Votre frére est a coté de vous.

Je tourne la tête et voit Jason, mon frére. Je le vois, brulé. Ces yeux bleus me fixent et me transpercent au plus profond de mon âme, il a l'air de souffrir mais ne le montre pas, il tremble... Je me redresse.

Pauline : - Non Jason, pas toi... Je t'en supplie pas toi...

Il me prit la main et pleura avec le si peu de force qu'il lui restait. Je sentit soudain sa main se desserrer de la mienne et le vit fermer les yeux.

Pauline : - Jason... Non...

J'embrassa sa main et regarda mon corps. A vrai dire, j'avais tellement etais boulverser de cet evenement, j'avais tellement voulu parler a mon frére et a ma famille que je n'avais meme pas ressentit la douleur de ma jambe brulée. Je venais de perdre mon frere, mon meilleur ami, ma moitié et aucune autre douleur quelqu'elle soit ne peut égaler sa.

2 MOIS PLUS TARD

... : - Pauline, debout...

Je me reveille en sursaut. À ma droite se trouve Lana, avec ces cheveux miels qui lui reviennent dans le visage elle me sourit. Cela fait maintenant 2 mois que je suis a l'hopital. Bien sur, j'ai eu de nombreuses visites de mes amis, toutes plus agreables les unes que les autres mais, aucune n'avait reussie a me faire oublier ma douleur.

Lana : - Tu as oubliée que ta tante vient te chercher aujourd'hui ? Les infirmieres de nuit m'ont dis que tu avais veiller tard hier soir, parce que tu lisais, c'est vrai ?

J'asquiesce. Lana c'est ma deuxiéme maman. Ou tata. Ou soeur. A vrai dire je ne sais pas ce que Lana represente pour moi, tout ce que je peut dire c'est que a ce moment precis, sur Terre je n'ai besoin que d'elle, car Lana c'est... Un rayon de soleil dans une tempête et pour etre precise elle est mon rayon de soleil dans ma tempete. Je lui tends mon livre.

Pauline : - Tu connais ? C'est le moulin des rêves. J'aime beaucoup ce livre, il est pleins de rêves, qui se realisent.

Lana : - Les rêves ne se realisent que lorsqu'on travaillent pour les exaucer. Allez debout ma puce, tu pars a 10h, il est 8h30.

Je prends ma béquille. Oui une bequille, voila ce que cet incendie m'a offert ; une bequille. A mon entree a l'hopital, les medecins m'avaient fait faire beaucoup de prises de sang et d'analyse pour examiner l'etendue des dégâts. Au debut, je repoussais cet endroit qui etait rempli de malades, et où je ne me sentais pas chez moi, c'est d'ailleurs au bout d'une semaine que j'ai rencontrer Lana. Elle venait me chercher pour faire des radios, et pour etre honnete je l'avais vite envoyer balader. Cet incendie avait developper un trait de mon caractere dont je ne m'etais jamais servie ; la mechanceté. Lana etais la personne qui arrivait a comprendre ce changement et qui me faisait redevenir calme a chaque tempête. Revenons a la béquille, les medecins avaient diagnostiqués que les ligaments qui tiennent ma jambre droite avait rompu et etaient brules. Ils m'ont donc imposer la bequille et me voila maintenant... Avec une bequille. Dans la salle de bain je commence a me deshabiller et Lana ouvre mon placard.