Chapitre 7

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Vendredi, 14h00

Je m'installa sous le même arbre que la dernière fois. Le parc étais bondé aujourd'hui, beaucoup de familles se promenaient avec leurs enfants. Des personnes âgées étaient installées sur des bancs, sûrement en train de resasser les souvenirs passés et profité du temps qu'il leur reste. Une dame donne à mangé aux oiseaux, sûrement une veuve qui met toute sa bonté dans quelques miettes. Je décide de mettre mes écouteurs pour réfléchir sur un air de Yiruma. Comme je l'avais dit précédemment, je faisais du piano avant, comme ma mère. C'est elle qui m'avais tout appris. Je nous revois encore à Noël, jouant ensemble une musique délicate qui faisait parcourir des frissons dans chaque personne branché sur notre concentration. Ma mère avait enregistré chaque morceau que je jouais sur des CD. Malheureusement tous sa avait disparu, tout comme elle.

... : - Hey.

Je me retourna et remarqua Maxime.

Pauline : - Putain mais Maxime tu peut pas me lâcher cinq minutes ?

Il se gratta la tête et repartie. C'est vrai quoi, à la fin il est lourd. Il me dit de dégagé de la maison et vient ensuite me revoir comme si il ne s'étais rien passé. Il peut oublié, ce n'est pas mon cas. Il vient m'accusé de milles et une choses, de choses que je ne voulait pas connaître. Il fit demi-tour et s'installa à côté de moi.

Maxime : - Non en fait je reste.

Super. C'est sûr que je vais tellement pouvoir réfléchir avec un imbécile de son genre à côté.

Pauline : - Oui bah crois pas que je vais me tapé la causette avec toi.

Il me prit un écouteur.

Maxime : - C'est du piano. Tu joues ?

J'acquiesca sans prendre la peine de lui dire que je jouais il y a 2 mois. Plus maintenant.

Maxime : - T'as un piano ?

Cette question m'exaspéra plus que la personne qui me l'avais posé.

Pauline : - T'es con ou t'en fais exprès ? Incendie, piano, flamme, brûlé... Tu vois le rapport ou faut que je détaille ?

Il bredouilla un vague non c'est bon et me demanda pourquoi j'étais aussi méchante.

Pauline : - On ne choisit pas de l'être.

Maxime : - Dans ton cas, si.

Je lui posa un regard interrogatif qu'il réceptionna aussitôt.

Maxime : - Être méchante n'est pas ton caractère. Tu sais je peut discuté aussi, discuté avec des personnes, des personnes comme Julien.

Ce fût à ce moment, à ce moment précis que je voulut foudroyé mon meilleur ami. Je ne me forgé pas une carapace pour qu'elle soit détruite derrière. Certes mon caractère actuel n'etais pas le jumeau de mon ancien mais c'était mieux pour moi de savoir que même si la vie me punissait méchamment, sa ne sera jamais pire que mon caractère.

Maxime : - Tu m'expliques comment tu étais avant ?

Je n'avais jamais repenser à mon ancienne personnalité.

Pauline : - J'étais... Plus ou moins jolie et populaire. Sociable et agréable.

Je souria en repensant à ma mère.

Pauline : - Ma mère disait que j'étais une fleur au printemps, le soleil en été, la neige en hiver et une feuille en automne.

Il souria.

Maxime : - Elle te manque ?

Pauline : - Bien sûr... Question idiote.

Maxime : - Julien m'as dit que tu avais un frère et que c'était sa mort qui t'avais le plus bouleverser.

Pauline : - Tu sais, nous avoir séparé c'est comme enlevé un bébé à sa maman. Comme on dit, le temps passe mais les souvenirs restent. Une maman se souviendra toujours du regard que lui portait son bébé, de ces cheveux jusqu'à ces pieds. Chaque détail est marquant. Je me rappelle totalement comment c'est passé cette nuit là. Jason c'était ma moitié, j'aurai préférée mourir avec le peu de moments heureux que j'ai passé. On ne sort pas vivant d'une vie.

Je marqua une bref pause et le regarda.

Pauline : - Pourquoi je te racontes tout sa ? Je te connais même pas.

Il se leva.

Maxime : - De toute façon je doit y'allé. Merci beaucoup de t'être confié.

Pauline : - Je ne me suis pas confié.

Maxime : - Appelle sa comme tu veux.

Il commençai à partir.

Maxime : - Oh et Pauline ?

Je fis oui de la tête.

Maxime : - La prochaine fois évite de dire que tu compte pas me causer... C'est humiliant.

Je prit ma béquille et lui enfonça dans la cuisse.

Pauline : - Dégage avant que je recommence.

Il partis en murmurant un vague hann trop peeeeeuuur qui me décrocha un sourire.

15h30

Je rentra à la maison et vit que Rose n'étais pas rentrée. Je décida de nettoyé ma béquille, encore sale. Je m'installa dehors et commença. Un quart d'heure après, j'avais finie alors je décida de rentrer.

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