Chapitre 17

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Je parit que vous vous questionnez sur la suite de la soirée et je doit vous avouer que j'ai encore honte d'en parler. Je me demande sans arrêt ce qui m'est passer par la tête et j'aurait voulu effacer ce souvenir de chaque personne ayant assisté à ce désastre. Je ne sais même pas pourquoi je m'étais excuser auprès de Maxime, après tout qu'est-ce je devais à ce garçon ? Rien il me semble.

Dès qu'il avait décider de partir, Lucas m'avait rejoint et relever par la même occasion pour m'emmener me reposer dans le lit ou nous avions commencer quelques gestes déplacés. Croyez moi, j'avait bien clarifier les choses même si je savais parfaitement que les regrets ne seraient pas là si j'aurait réfléchi quelques minutes avant de faire cette connerie. De plus, j'été réellement peiné envers Maxime mais pas seulement puisque je m'en voulait également de m'être encore une fois laisser faire alors que mon seul but étais de me rendre invulnérable. Comme je vous le décris je pense que vous avez compris l'horreur de ma soirée et la colère que j'exerçait contre moi même. Certes l'erreur est humaine mais peut-elle être trop méchante pour devenir étrangère à ce monde ? Je ne cessais de penser à mon erreur et j'avait finalement réussi à m'endormir même si ma tête ressassait chaque secondes du moment où Maxime avait violemment ouvert la porte. Pitié que sa s'arrête...

5h30

Je me trouvait sur le chemin du retour. À vrai dire je ne tenais pas à rester éternellement chez Julien et après avoir rendus leurs vêtements à ses soeurs j'avait gentiment prit le chemin du retour. Inutile de vous dire pourquoi je n'avait aucune nouvelle de Maxime et sa me faisait énormément bizarre. J'en venais même à me demander s'il viendrait me chercher samedi matin.

Lorsque je poussa la porte de la maison, je découvrit Rose, assise sur une chaise avec un gilet en laine. Elle étais en train de feuilleter un magazine et paraissait fatigué. Bizarrement je ne vis pas Orlana mais peu importe, j'étais si contente de la retrouver après cette horrible soirée.

Rose : - Bonjour Pauline.

Je me dirigea vers elle et la serra dans mes bras. Je ne saurai décrire la sensation qui a parcouru mon corps a cet instant, les sentiments que j'ai ressentis mais je peut vous faire savoir que retrouver Rose était comme un soulagement, encore plus après cette soirée.

Rose : - Tu n'as pas l'air en forme.

Pauline : - Je ne le suis pas du tout.

Elle m'entraîna sur le canapé et je m'allongea de sorte à mettre ma tête sur mes genoux. Rose me caressa délicatement les cheveux et commença à me chanter une chanson, d'après mes connaissances elle me chantait She will be loved et j'était impressionné de l'accent anglais qu'elle possédait. Mes paupières commencèrent à se fermer et je m'endormis quelques secondes plus tard.

Jeudi, 14h00

Lorsque je me suis réveillé, j'était toujours sur le canapé mais ma tête reposait maintenant sur un oreiller et une couverture recouvrait mon corps. Je me sentais tellement bien ici, loin de tout. Si je le pouvais je resterai chaque jour de ma vie sur ce canapé à repousser chaque problème qui me vient en tête.

Je prit ma béquille qui avait été poser à côté de mes chaussures et me leva. Quelques mètres plus loin se trouvait Rose qui tricoter habilement. J'ignorais qu'elle occupait son temps de cette manière mais j'était ravie de le découvrir. À vrai dire je ne connaissais pas grand chose de cette femme adorable mais j'y était fortement attacher. Vous vous rendez compte que malgré l'incendie et cette béquille j'arrive encore à m'attacher à une personne sans la connaître.

Elle tourna son regard vers moi et me souria. C'était un sourire fatigué et je remarqua aussitôt qu'elle aussi avait besoin de dormir. Je prit soin de l'allonger sur le canapé à son tour juste avant qu'elle me demande ce que je comptais faire cet apres-midi.

SauvéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant