Chapitre 5

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Vendredi, 2h30

Le frère de Maxime habitait à quelques mètres du bar dans un pavillon bien entretenu. D'après ce que m'as dit Maxime, il faisait en ce moment des études dans le Sud et revenait dans deux semaines. Il ouvrit la porte et m'emmena dans une chambre.

Maxime : - Tu dors...

Il me désigna mon pantalon.

Maxime : - Avec ou sans vomi ?

Un sourire se dessina sur mon visage.

Pauline : - Avec.

Croyez pas que j'aime dormir avec du vomi sur le pantalon mais je ne me voyez pas dormir sans pantalon devant quelqu'un que je n'appréciait pas. Maxime partit faire du thé et je m'endormis aussitôt.

Vendredi, 3h30

... : - Romain.

Pauline : - C'est trop tôt Jason ne me force pas.

... : - Romain.

Pauline : - Jason écoute moi je t'en prie.

... : - Toi écoutes moi pour une fois.

Je me réveille, haletant. Jason me guide, je le sais. Pourtant je refusait de revenir sur mon passé. Il y a deux mois, je pensais ne pas réussir à m'en remettre mais j'avais tord. J'ai réussi à me remettre de l'incendie, mais pas de la mort de Jason, Sarah et mes parents. Romain n'avait pas sauvé mon frère, je ne voulait pas le revoir, je voulait le culpabiliser.

Je prit mon iPhone et appela Rose.

*conversation*

Rose : allô ?

Pauline : Rose, comment tu vas ?

Rose : Pauline, je me suis faite un sang d'encre ! Où es-tu ?

Pauline : Chez le frère de Maxime, peux-tu m'apporté des affaires ?

Rose : Tu ne comptes pas aller au lycée j'espère ? J'ai une surprise pour toi.

Pauline : Euh... D'accord. Passe me prendre à 8h00 au bar s'il te plaît.

*fin de conversation*

Maxime ouvrit la porte. Il avait dû prendre sa douche, sûrement à cause du vomi que j'avais déverser. Il portait un tee shirt blanc et un pantalon noir. Il avait chaussé des Nike blazer noires et ces cheveux étaient ébourriffés.

Maxime : - Je ne sais pas avec qui tu étais au tél mais sa doit bien être la seule personne avec qui tu es aimable.

Pauline : - Mêle toi de ton cul, d'accord ?

Il souria.

Maxime : - Te sens pas obligé d'être désagréable avec tout le monde.

Pauline : - Et toi n'essais pas de joué le beau gosse super sympa, sa ne te va pas.

Je prit ma béquille. Elle était sale, sûrement à cause du vomi et de la terre humide.

Pauline : - Je peut prendre une douche ?

Il acquiesca et on entendit quelqu'un frappé à la porte. Maxime s'empressa d'aller ouvrir.

Maxime : - Bonjour madame. Oui bien sûr qu'elle est là. Pauline, viens.

Je les rejoignit et vit que Rose se tenait sur le seuil, souriante comme à son habitude. Elle avait dans ses mains quelques vêtements. Je la serra dans mes bras.

Pauline : - Merci beaucoup Rose.

Maxime l'invita à prendre un café mais elle refusa, sous prétexte qu'elle devait tondre la pelouse. Pauvre Rose. Parfois je me demande pourquoi Sandra la laissé s'occuper seule de son habitation. Comme si tondre était son travail, elle en fait tellement pour nous. À vrai dire je ne sais pas qui je devrais remercier ; Rose ou Sandra. En Rose je voyait une deuxième Lana en qui je voyait une deuxième maman. Lorsqu'elle repartie, Maxime m'indiqua où se trouvait la salle de bain pour que je prenne une douche.

Pauline : - N'essais même pas de rentré.

Ils soupira. Je pense que je l'exaspére ce qui est, je trouve, totalement compréhensif.

6h30

Rose avait apparemment enregistré mon style. Elle m'avais apporté une robe noire à dentelle et une veste en jean grise. Ce qui m'avais le plus rassuré c'est qu'elle avait pensé à m'amener des chaussures correctes à porté avec cette tenue. Je chaussa mes doc martens noires, fis ma tresse africaine et sortis. Maxime se trouvait dans la cuisine, il préparait un petit déjeuner tranquillement avec une radio postée à côté de lui. Lorsqu'il me vit il me tendit un pain au chocolat.

Maxime : - Waouh... Tu es jolie.

Pauline : - Je te l'ai dit, ne fait pas le flatteur.

Maxime : - Tu devrais mangé, quand je t'es porté j'avais l'impression de porté un nouveau-né.

Pauline : - Je suis anorexique sa se voit pas ?

Il vint me voir. J'avais encore maigri, je le savais, j'étais loin d'être jolie, loin d'être attirante mais je m'en fichais.

Maxime : - Je peut t'emmener au lycée si tu veux ?

Je lui expliqua que Rose avait une surprise pour moi et qu'elle venais me cherché à 8h00. Le portable de Maxime sonna.

Maxime : - Allô... Ah, salut Violette... Oui... Non chez mon frère... Euh... 9h00 ?... Oui c'était bien... Non je suis pas resté... Oui je crois aussi... À plus.

Je me sentais de trop dans cette maison qui n'appartenait ni à moi ni à Maxime.

Pauline : - C'est une pute ta meuf.

Maxime se leva, prit ma veste et me la tendit.

Maxime : - Tu me saoules sincèrement, tu sais pas ce qu'elle a endurer. Tu te crois plus malheureuse que tout le monde. En plus je ne suis plus avec, elle vient cherché ces affaires et rentre en Angleterre, à cause de toi. T'as pas compris que je t'es défendu la dernière fois, je t'es défendu contre ma fiancée.

Je prit ma veste ainsi que ma béquille et quitta la maison. Pitié je ne veux plus entendre sa... Je m'en fous qu'il prenne ma défense, je ne lui ai rien demandé, je n'attends rien de sa part, pas même qu'il renonce à sa fiancée.

SauvéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant