Chapitre 13

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Maxime avait honte, sa se voyait dans son regard.

Maxime : - C'est juste que tu lui ressembles. La première fois que je t'ai vu j'ai pas fait attention mais quand t'as porté ton regard sur moi sa m'as soulagé, j'avait l'impression qu'elle vivait toujours et que c'était elle à mes côtés.

J'essuyais mes larmes au fur et à mesure qu'elles tombaient et marchait le plus vite possible. Ce fût la première fois que je maudit autant ma béquille qui m'empêcher de courir. J'essayait de rester connecté au niveau de ma conscience et me répété que je le recroisait de toute manière à la maison. Je marchait sans m'arrêter essayant d'éviter chaque regard de Maxime. Il essaya pendant quelques instants de me retenir mais arrêta finalement -à mon plus grand soulagement- et repartit dans la direction opposé. Autant pour moi. J'étais vraiment blessé de l'erreur qu'il avait commis. Rien de grave c'est vrai, mais je commençais à réellement m'attaché à lui, lui qui essayait de me connaître. Je ne savait pas vraiment ce que je voulait si ce n'était rentrer chez moi, me jeter dans les bras de Rose et tout lui raconter. Cette pensée s'envola aussitôt lorsque je dépassa le portail et découvrit l'ambulance garer dans la cour. Que se passe-t-il ? Mon coeur se mit à battre deux fois plus vite lorsque je reconnut le visage angélique de Rose sur un brancard, ses cheveux en vrac et ses petites chaussures bien soignées. Deux médecins l'entourent et s'échangent des instructions. J'ai de plus en plus de mal à respirer. Décidemment tous ceux que j'aime disparaisse... Je n'arrive plus à me concentrer sur quoi que ce soit, comme si quelqu'un resserait mon coeur d'un coup.

... : - PAULINE !!!

Je tomba par terre. Maintenant ce n'était même plus ma jambe droite qui étais paralysé mais les deux. Orlana se trouvait devant moi et tenté de me ramener à la raison.

Orlana : - Pauline, je vais t'emmener à l'hôpital, elle va bien je t'assure.

Elle sortie son téléphone et attendit quelques secondes.

Orlana : - Maxime réponds... PUTAIN !

Elle rangea le petit appareil blanc et me prit par le bras.

Orlana : - On y va.

Peu à peu je revenait à la raison et je m'en voulais. Je pensais ne pas avoir assez profiter de Rose, cette gentille dame qui depuis le début prends soin de moi. Orlana avait l'air de comprendre ce que je ressentais et serrait ma main lorsqu'elle ne se trouvait pas sur le volant ou autre. Je voyait bien qu'elle n'osait pas pousser sa voiture, surement autant choquée que moi et pendant les minutes que nous pasions ensemble, je trouvait sa main réconfortante. Ses ongles étaient très longs et soigneusement vernis.

Pauline : - Ce sont de faux ongles ?

Elle rigola.

Orlana : - Tu as une drôle de façon de détendre l'atmosphère... Non, ma mère travaille dans la manucure à mi temps, sa explique pourquoi ils sont si soignés.

Je comprenais mieux, effectivement.
Pauline : - Tu as quel âge ?

Orlana : - 19.

Je la regarda de plus près. Je suis pose qu'elle a un copain vu sa beauté.

Orlana : - On arrive.

Je regarda l'ambulance qui venait de se garer et je ne pût que me rappeler le temps où j'étais à sa place. Je me revois allongée, transportée d'urgence. J'avait cette impression de ressentir exactement les mêmes sentiments. Revenir dans cet endroit me faisait souffrir mais je voulais aider Rose du mieux que je le peut. Orlana se gara et vint m'ouvrir la portière.

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