Chapitre 23

877 35 8
                                    

J'ai toujours cru qu'on avaient droit a un retour en arrière, que si jamais un acte nous déplaisait on avaient toujours le droit de dire que oui, finalement on veut faire un autre choix, effacer tout mais je me rends compte que si on tient réellement à ne pas faire d'erreurs il ne faut pas appartenir a l'espèce humaine. Personne n'est parfait, personne. Je le sais. C'est pour ses raisons que je me console avec Maxime. Aucuns de nous deux est parfait et pourtant, je sais qu'il pourrait l'être pour moi, si il changeait certaines choses. Mais ais-je vraiment envie qu'il change sa personnalité, son caractère ? Certainement pas.

Je sais pas vraiment quoi vous dire a part que ce matin en me réveillant dans mon lit, j'avais vraiment les idées embrouillaient. Je me questionnais sur le fait de retourner a une soirée, sachant que sa se termine toujours mal. Après m'avoir embrasser, Lucas c'est senti mal de voir que Maxime nous fixait avec de l'étonnement visible sur son visage. Il ne s'était d'ailleurs pas fait prier pour partir quand Maxime le lui a demander, affirmant devoir me parler et la conversation avait été vraiment enrichissante.

Maxime : - Tu m'expliques ou je devine tout seul ?

Pauline : - Y'as rien a expliquer.

Il m'avait demander d'aller dans un endroit plus tranquille alors il m'avait trainer sur un banc.

Maxime : - Il se passe quoi Pauline ? Rose est partie, tu te sens obligé de ramener un garçon chez toi pour la compagnie ?!

Ses mots m'avaient vraiment blessés un par un, a mesure qu'ils s'échappaient de sa cavité buccale.

Pauline : - C'est pas sa du tout. Rappelle moi qui tu es pour juger, tu enchaînes les conquêtes ! Tu ne m'as même pas dit que tu étais en couple !

Il agitait les mains comme si je l'avais indigné. J'avais vraiment peur de mes paroles, de dire les choses tellement rapidement que je ne réaliserai pas que je n'en pense aucunes, mais ce qui me faisaient le plus peur c'était que lui ne regrette rien de ce qu'il disait, cette peur surmontait toutes celles possibles.

Maxime : - Qu'est-ce que sa a voir avec toi Pauline, très sérieusement ?

Pauline : - Je ne sais pas sa m'aurait sûrement éviter de me faire des films, de me faire de faux espoirs.

Il m'avais lancé un regard nul. Vraiment très nul, enfin quand je dis nul c'est comme neutre, non parce qu'entre nous rien n'est nul chez ce garçon.

Maxime : - Mais c'est n'importe quoi tout ce que tu me dis Pauline ! Quels films ? Quels espoirs ?

Je voulais le tuer, le tabasser pour me demander sa. Était-il un garçon naïf ? Quelles solutions s'offraient a ce genre de situation si ce n'était l'éventuelle possibilité d'éprouver des sentiments. Il s'était approché de moi et m'avait fixé, assez pour me déstabiliser.

Maxime : - Alors Pauline ?

J'étais restée silencieuse, encore. Il s'était approché de plus en plus de moi et répété sans arrêt les mêmes mots, les mêmes phrases. Tous sa résonnait tellement dans ma tête que j'avais finis par souhaiter un terme a tout sa, seulement la fermeture de sa cavité buccale. Je n'avais souhaiter que sa et ma phrase était sortie d'un coup.

Pauline : - Mais parce que je t'aime ! Ou je t'aimais je sais pas. Je sais plus.

A ce moment la, il avait ouvert des yeux ronds comme des billes et j'avais maudit tout sa. J'avais maudit que je l'aime, qu'il soit irrésistible et pleins de défauts. J'avais maudit qu'il soit dans le même lycée que moi, et surtout c'était lui qu'à ce moment j'avais voulu faire disparaître.

SauvéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant