Chapitre 12

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Ma nuit avait état bizarrement tranquille et pour une fois j'avait bien dormi. Je remit mon cerveau branché sur mes derniers souvenirs et me souvint de ma nuit. Mon premier réflexe fut de regardé autour de moi pour voir si comme je le craignais, Maxime se trouvait à mes côtés mais j'étais seule dans ce grand lit. Où était-il ? Au fond de moi je me demandait comment je pouvait être heureuse qu'il soit rester à mes côtés. Le fait que moi et Maxime ayons dormi ensemble n'était dû qu'à mes cauchemars et j'espérait que sa ne se reproduirait pas.

J'aggripa ma béquille et enfila mon gilet. Quelques bruits parvenaient à mes oreilles et je reconnut le moteur d'une voiture. Qui pouvait venir à cette heure ? Je jeta un oeil de ma fenêtre et vit une jeune fille, du style petasse sortir et se dirigé vers la porte. Qui c'est celle là encore...

... : - Il y a quelqu'un ?

J'ouvris la porte et me dirigea vers cette voix qui provenait, apparemment du salon. Je ne m'étais pas tromper sur cette fille. Elle était grande et portait des louboutin léopard avec une robe moulante très courte. Pour caché ces jolies épaules elle portait une veste en cuir légèrement caché par ses longs cheveux blonds lisses. Quand elle me vit elle me regarda entièrement avant de faire une mine qui en disant long sur ses pensées. Elle se pinca la lèvre.

... : - Salut. T'peux m'aider ?

Pauline : - Euh... Bah ouais.

... : - Il est où Maxime ?

Pauline : - T'es qui ?

Elle fit de grands yeux avant de me devisager. Vous savez le genre de regard qui vous déstabilise en moins de cinq minutes, malgré vos efforts pour ne rien laisser paraître.

Pauline : - Alors ?!

Elle regarda la piéce et murmura quelque chose que je ne dechiffra malheureusement pas.

... : - Dis-lui simplement que Doria est ici. Doria Parkinson. 

Je fit demi tour et remonta doucement l'escalier ce qui agaça fortement Doria. Je me demandait qui elle était pour débarquer chez moi et demander à voir un invité, surtout que son prénom avait été prononçé par la bouche de Maxime la veille, lors d'une conversation téléphonique. Etais-ce sa copine ? J'en doutais fort... Pour avoir dormi avec moi il doit être célibataire, ou tout simplement indidéle ce qui -je dois l'avouer- ne m'étonnerait pas de lui. Arrivé à l'étage je prit soin de frapper avant de rentrer. Maxime était effectivement là, en train de jouer sur son ordinateur et il paraissait fatigué.

Maxime : - Je t'attendais. Je me demandais quand tu penserais enfin à me remercier.

Le remercier serait une dure chose à faire.

Pauline : - Doria Parkinson est là. Elle veut te voir.

Il parut soudainement affolé et referma son ordinateur avant de tenir sa tête entre ses deux mains.

Maxime : - D'où tu la connais ?... PUTAIN !... T'aurais pas pu dire que tu me connaissais pas... T'es conne ou quoi ? 

Ses insultes m'étaient véritablement destinée et cela m'énerva rapidement. Le remercier serait dur, mais alors ce qui était le plus dur c'était de ne pas savoir pourquoi. Certes Maxime avait généreusement été là pour moi mais maintenant qui redevenait-il ? Un imbécile. En fait, je me demande si il ne l'as pas toujours était. Comment aurais-je pu croire une seule seconde que le garçon que j'avais rencontré il y a quelques semaines et celui qui me défend toujours étaient différents ? 

Pauline : - Ecoute, ce sont tes problémes pas les miens d'accord ? Tes copines tu les emménes où tu veux mais pas ici. Démmerde toi maintenant, elle t'attend au salon. 

SauvéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant