Chapitre 2

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Il me tend un papier. JASON DUSARD - 06********

Je le remercie et je m'installe à côté de Marine qui m'attendais avec impatience.

Marine : - Jason t'as donné son numéro ?

Elle posa cette question sur un ton sec et froid. Marine avait l'air de connaître Jason et elle ne m'en avait jamais parlé, c'était... Bizarre pour ne pas dire vexant. Marine c'est une fille superstitieuse et timide, depuis qu'elle est au lycée elle n'as pas eu énormément de copains ; et pourtant elle plaît. Elle est plutôt petite avec quelques formes là où il faut, des longs cheveux qui exposent de magnifiques boucles brunes. Ses yeux marrons clairs, presque miel en fait, transpercent tous ceux qui essaient de les contempler. C'est vraiment une jeune fille discrète, naturelle et qui a tout pour plaire. D'ailleurs Julien en a toujours été fou amoureux -sans qu'elle le sache-. Je continuait de la regardé attendant des explications.

Marine : - Ne me regarde pas comme sa... Ça date de cet été, dans le camp où j'étais.

Elle repoussa les quelques mèches de cheveux qui lui tombé sur le visage.

Marine : Mon frère et moi avons été envoyé là-bas et tout de suite Jason et Martin -son frère- se sont liés d'amitié si bien que moi et Jason avons commencé à sympathiser et tout de suite il m'as intéressé. Pendant deux semaines nous sommes sortis ensemble et il m'avais prévenu qu'il serait chauffeur de car en attendant de finir ses études. Un soir sa a déraper et on l'as fait. Je sais pas pourquoi mais je n'ai pas supporté la rapidité de notre histoire et j'ai préféré y mettre un terme. Maintenant tous les matins, Jason m'ignore, encore blessé de l'été qu'on a passé ensemble.

Quand elle finit sa phrase, j'aperçut dans ces paroles beaucoup de nostalgie. J'avait du mal à comprendre Marine, mais je peut comprendre ce qu'elle ressent. Je ne pus m'empêcher de me dire que pendant deux mois j'avait été parfaitement égoïste, je n'avait demandé aucune nouvelles à mes deux meilleurs amis. Certes j'avait vécu un traumatisme mais la vie à l'extérieur n'avait pas cessé de bouger, et j'avais loupé tellement de choses que je me sentais mal.

Pauline : - Comment j'ai pu passé à côté de sa... Et Julien ?

Marine fit la moue.

Marine : - Je suis au courant de ces sentiments envers moi, mais pour l'instant je ne veux pas m'engagé dans une relation et puis...

Je n'écoutais plus ce que Marine disait. Le temps venait de s'arrêter. En fait il c'est arrêté dès que le car c'est arrêté aux pieds d'une fille. Maxime attendait à son arrêt de car. Toujours aussi classe Monsieur Parks, Vans noires, jean noir, pull gris et ces cheveux encore une fois balayaient son visage. À vrai dire, ce qui me choqua ce fut de remarqué cette jeune fille blonde -que j'avait aperçue l'autre jour- dans ces bras. Un vrai mannequin. Partout dans le car, des échos résonner du style putain la meuuuf trop bonne ou eh bah dis donc Maxime sait choisir la bonne viande ou encore waouh, il doit se la faire tous les soirs.

Marine : - Waouh Pauline regarde la fille dans les bras de Maxime, une perfection.

Je l'examina de plus prés et je dut admettre que rejeter les paroles de Marine n'était même pas dans mes possibilités. Elle été blonde aux yeux bleus et avait un corps parfaitement taillé. Elle portait un jean clair avec un debardeur blanc qui laissait voir son 95B. Son visage était soigné, j'aurai mis ma main à couper qu'elle n'utilisait pas de fonds de tein. Ses yeux étaient contournés de noir, sûrement un peu trop. Bref, cette fille était parfaite.

Lorsque Maxime rentra, tous les commentaires fusérent. Tout le monde donnait son avis, du plus vulgaire au plus flatteur. C'est alors que chacun se sentit bête lorsque Maxime se leva, l'air énervé.

SauvéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant