Commande : BeAnAsiatFangirl
N/MA : Nom meilleure amie.
N/F : Nom de famille.Je suis assise sur la chaise du salon, tout le monde s'active autour de moi, j'ai passé une mauvaise nuit sans mon copain et j'ai énormément mal au crâne. Je me rappelle simplement avoir fait la fête jusqu'à très tard avec mes amies, boire sans modération et manger des choses asiatiques et françaises comme une vache.
Mes cheveux sont tirés de droite à gauche, les brosses s'enchaînent, les fers et les petits élastiques aussi, les palettes de maquillage ne font que de tourner sur la table, les petits pinceaux sont tapotés sur mes paupières pour que les couleurs viennent s'y déposer, mon amie ne fait que d'hésiter sur la coloration du rouge à lèvres qui sera bientôt sur mes lèvres, mes ongles sont teintés d'un marron glacé très clair et j'entends au loin, ma meilleure amie râler car les amuse-bouches ne sont toujours pas livrés. Je ris nerveusement, j'ai mal au ventre, une peur m'envahit, mais ce n'est pas une peur qui est censée m'effrayer, non.
Je rentre dans ce grand tissu blanc, mes cheveux coiffés en un magnifique chignon très sophistiqué, les petites fleurs blanches qui les décorent, mon visage est maquillé d'une couleur très claire, mes lèvres sont d'une couleur beige nude. Elle me regarde, elle a les larmes aux yeux, elle me voit grandir depuis ma tendre enfance, et voilà enfin, le moment que j'attendais, ma meilleure amie allait être dans un état monstrueux si elle se mettait à pleurer.«Je t'en prie N/MA, ne pleure pas, garde ton magnifique maquillage.»
Elle me sourit, laissant son rouge à lèvres tout rouge s'étendre sur ses lippes fines, ses yeux papillonnent en secouant ses longs cils affinés par le mascara noir qu'elle porte, pour éviter de laisser tomber les larmes qui menaçaient de dévaler.
Toutes les filles qui m'entourent me regardent en souriant, elles me trouvent jolie, je me sens bien. Ma tête se fait bousculer, quelqu'un de petite taille derrière moi met un tissu blanc dans mes cheveux et le fixe à eux.
Les minutes défilent à une vitesse inexplicable, mes pensées s'embrouillent les unes contre les autres, je tremble, je vais sur mon téléphone pour essayer de me détendre, mais mon ventre gargouille, j'ai faim. Elle arrive avec une assiette remplie de tomates cerises et une simple tranche de viande, elle est ma sauveuse d'estomac. C'est elle qui me fait manger pour éviter que je me salisse étant très maladroite, nous rigolons ensembles, elle me fait oublier le moment qui me fait stresser le plus. Je me demande comment il va, s'il est aussi stressé que moi, ou s'il est en train de jouer à la play pendant qu'on le coiffe. Ma meilleure amie arrive armée d'une brosse à dents et d'un peu de dentifrice.«Avant tout, il faut une haleine irréprochable !»
Je me mis à rire, elle me brosse les dents, j'ai l'impression d'être un bébé, son bébé, mais je ne suis pas son bébé à elle, mais à lui, je ne suis plus du tout un bébé, dans quelques minutes, tout va changer, je ne serai plus jamais le bébé que tout le monde chouchoute. Elle me rapplique le rouge à lèvres qui est parti à cause de la sauce des petites tomates. Je me lève, la grande et énorme voiture blanche est garée devant chez moi, je monte rapidement dedans en prenant soin de ne pas salir la chose blanche sur moi, les personnes qui m'accompagnent sont près de moi, je suis rassurée. La voiture roule encore et encore, j'arrive devant la grande bâtisse pierreuse. Les filles posent une à une leur pied dehors et tout le monde cri en applaudissant, je n'ai pas envie de sortir, je veux rester cacher dans cette longue auto, je déglutis doucement. À mon tour de sortir, je m'exécute sans dire un mot, je souffle, tout le monde hurle de joie tout en applaudissant encore et encore. Je souris fièrement.
C'est le moment, tous les gens sont assis attendant mon arrivé, j'ai le trac, je croise mon bras à celui de ma meilleure amie tenant le petit bouquet dans ma main droite. Je rentre enfin, les yeux sont rivés vers moi et sur elle, mes yeux se lèvent instinctivement vers l'endroit où il doit être posé, il me regarde en souriant grandement et je ne peux m'empêcher de rougir telle une magnifique tomate bien mûre. Après avoir parcouru les quelques mètres, je me positionne debout à côté de lui tout en le regardant encore et encore, il est magnifique. L'homme en face de nous récite toutes les petites choses typiques qui se doivent d'être dites ce jour-là, mon sourire est toujours scotché à mes lèvres.
« Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contrainte ? »
« Oui. »
« Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ? »
« Oui. »
« Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ? »
« Oui. »
« Dans ce cas, monsieur Jo JinHo, voulez-vous prendre pour épouse, ici présente, mademoiselle N/F T/P ? »
« Oui, je le veux. »
« Mademoiselle N/F T/P, voulez-vous prendre pour époux, ici présent, monsieur Jo Jin Ho ? »
«Oui, je le veux. »
« Je vous déclare unis par les liens du mariage, vous pouvez embrasser la mariée. »
Il s'avance pour m'embrasser, j'avance aussi, nos lèvres se mélangent, nous échangeons un baiser dont l'amour et la joie nous relient. Je suis la femme de Jinho et il est mon homme. Le plus gros était fait, j'avais eu peur durant toutes ces heures pour au final, finir marié à l'homme que j'aime énormément. Nous cessons notre baiser et nous nous retournons face aux invités qui nous applaudissent à cœur, certains pleurent, d'autres souri.
Tout le monde sort, je tiens fermement son bras comme si ma vie en dépendait et nous marchons dans l'allée de l'église.« Je ne vais pas m'envoler T/P, je suis là pour toujours maintenant. »
J'éclate de rire, mon rire retentit entre les murs de cette bâtisse qui nous a liés à vie il y a quelque minute. Nous sortions tranquillement, l'esprit libéré, les pétales de fleurs blanc et rouge viennent voler entre nous en entendant les rires et les vœux de bonheur que nous souhaitaient toutes ces personnes, nos familles.
« Vives les mariés, vive les mariés !!! »
Oui, c'est le cas de le dire à présent, vive moi et mon homme, JinHo. Vive nous, vive notre futur.