Trois

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PDV Marie

Le Leone Nero. Le Lion Noir. Ce personnage hantait sans relâche mes pensées autant que le petit garçon au collier Triskel. Rose Verenza et son fils nous avaient offert l'hospitalité pour la nuit. N'ayant aucun endroit où dormir, nous avions gentiment accepté leur proposition.  Chris et Laura se reposaient dans une des nombreuses chambres d'amis que possédaient les Verenza tandis que j'occupais la petite bibliothèque de la famille italienne. Assise en tailleur dans un fauteuil ancien et rouge, j'en étais à mon troisième livres concernant le Lion, illuminée seulement par une lampe de chevet à l'autre bout de la pièce. Merci beaucoup la vision nocturne...

Je me demandais bien comment je réagirais si jamais mon chemin venait à croiser celui de ce célèbre et secret Leone Nero

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Je me demandais bien comment je réagirais si jamais mon chemin venait à croiser celui de ce célèbre et secret Leone Nero. Bon, je n'avais rien à me reprocher. Il ne devrait pas avoir de raison valable pour me tuer. Du moins je l'espérais. Je n'avais franchement aucune envie de me faire un nouvel ennemi. Je me rapprochais du but, ce n'était certainement pas pour reculer à vitesse grand V. Non merci...

- Tu es restée ici toute la nuit ? demanda Chris en arrivant dans le petit salon-bibliothèque, encore décoiffé et légèrement endormi.

- Heu... Ouais. Je n'arrivais pas à dormir alors je suis venue ici pour ne pas rester sans rien faire. Ça m'a un peu occupée, et j'ai appris des choses.

- Tu n'es même pas partie depuis que madame Verenza t'y a amenée.

- Heu, ouais.

C'était la pure vérité. Je n'avais pas dormi de la nuit, ayant préféré lire, lire et encore lire dans le noir au calme. Plus j'en savais, mieux je me portais. Tant pis pour le manque de sommeil. Ce n'était pas comme si j'étais insomniaque non plus...

- Ben ouais, je commence a trop bien te connaître ma Marie. Mais tu devrais sortir un peu. Profiter de la lumière naturelle du soleil par exemple... Comme n'importe qui sur cette planète.

- Laisse-moi traduire : tu as besoin de quelque chose mais tu ne sais pas comment le trouver puisque tu ne parles pas un mot d'italien.

- Heu, ouais.

- Ben ouais, je commence a trop bien te connaître mon Chris.

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Je me retrouvais donc avec Chris dans une boutique d'herbes. C'était un magasin dans un style plutot ancien : la vitrine était assez grande et sombre, une pancarte en bois avec le nom de la boutique et un ouroboros était accrochée au-dessus de la porte, de nombreuses étagères bien remplies de pots, de sachets, de fioles... Mon odorat aurait pu être cruellement affecté, mais le mélange des odeurs était curieusement agréable.

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