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POINT DE VUE ¤ NAYA

J'avais l'esprit ailleurs. Toute la pression et le stresse accumulés au cours de ses derniers jours se faisaient ressentir sur mes frêles épaules. J'avais besoin de repos. Je souffrais dans ma chair. Dans mon âme, et surtout dans mon coeur. J'avais envie d'oublier. De ne penser à rien. Mais les souvenirs, comme un esprit malfaisant n'arrêté pas de me narguer. Fallait impérativement que je m'évade. Que je me détente, parce que je sentais que j'allais étouffer sous toute cette pression.

Je souffla avant de me redresser sur ma chaise peu confortable. J'avais des fourmis au niveau des fesses. Une légère douleurs aiguë se faisait ressentir. Je suis visiblement resté trop longtemps assis sur cette satané chaise. Je n'avais pas vu le temps passer à vrai dire. Je jeta un coup d'oeil à l'orloge accrocher sur le mur et constata qu'il était bientôt 18 h. Je soupira encore une fois avant de me décidé de me remettre au travail.

C'est un coup discret à la porte qui me tira de mes rêveries.

Moi: Entrez ! Criais-je en faisant semblant de ranger mes dossiers

La porte ne tarda pas à s'ouvrir sur jolie demoiselle mate de peau. Je souria en me levant, surprise de sa venue.

Moi: Kawtar, qu'est ce que tu fais ici? Lui demandais-je en me dirigeant vers celle ci

Elle me regarda étrangement, avant de se jeter dans mes bras, les larmes au yeux.

Moi: Hey.. La consolais-je. Qu'est ce qu'il se passe? Tout vas bien?

- Sa..Saphyr.. Dit-elle avec difficulté en reniflant négligemment

Moi: Quoi!? Qu'est ce qu'il y a!? -paniqué-

- I..il c'est réveillé.. Dit-elle en se détachant de moi, avec un maigre sourire déformé par ses larmes

Moi: Qu..quoi? Lançais-je chamboulé

- Mama' m'a appelé..

Moi: I..Il va bien rassure moi..

- Elle a pas voulu m'en dire plus, je suis venue te chercher parce que tu répondais pas à ton téléphone. Elle m'a deman.dé de t'avertir

Moi: Ah oui, merde ! J'ai pas fais attention. Mon tel' est déchargé

- Merlich, allons-y les heures de visites vont bientôt terminer

Moi: Vas-y descends j'te rejoins ma belle

Elle parti, tandis que moi je rassemmbla rapidement mes affaire pour la rejoindre. Saphyr? Mon bébé c'est réveillé? Oh, Mon Dieu ! Merci ! Merci ! Je laissa un mot à ma collègue et sorti en courant de mon bureau, le coeur battant à la chamade.

SaphyrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant