Nouveau départ... [Dramione]

Chapitre 37

PDV Hermione Granger :

Les deux petits stages se passèrent super bien. Je décidais de me lancer dans la médicomagie. Il y avait tellement de possibilité de carrière. On pouvait se spécialiser dans différents domaines, reprendre les études, approfondir des connaissances, ... De plus, j'avais pu rencontrer beaucoup de victimes de la dernière guerre contre Voldemort. Je ne pouvais pas rester sans rien faire devant toute cette souffrance. 

La cohabitation avec Drago avait été formidable. Ce petit aperçu de notre futur vie à deux m'avait rendue pressée de finir cette année. J'avais adoré rentrer chez nous et le retrouver pour parler de la journée, faire à manger ensemble, dormir tous les soirs avec lui, ... C'était juste magique. 

Les cours reprirent et les jours passèrent. Les révisions s'intensifièrent jusqu'au moment des ASPIC. Je remarquais que j'étais moins anxieuse que les années précédentes. Ça étonna Harry et Ron, qui ne cessaient de m'imiter les années passées. Je pense qu'avec la guerre, je relativisais plus mon avenir. Je me connaissais mieux aussi. Et même si je bossais d'arrache pieds pour réussir mes examens, je réussissais quand même à profiter de la vie pendant quelques instants. Et surtout, je ne saoulais pas tout le monde avec les révisions. Ce qui avait l'air de rassurer Neville et Ginny. 

J'étais tout de même très anxieuse mais Drago réussissait à me libérer de mon stress. Il me faisait souvent monter dans la salle sur demande où nous passions un très bon moment avant de retourner aux révisions. A vrai dire, c'était peut être grâce à lui si je me prenais moins la tête ?!

On était à un peu plus de la moitié des examens et je commençais tout de même à péter les plombs. On venait de passer l'épreuve d'histoire de la magie, ça n'aidait pas il fallait dire ! La révision de cette matière était encore plus soporifique que les cours en eux-mêmes. Harry et Ron venaient de jeter l'éponge devant ma crise de nerf. Je sentis une main fraîche me serrer la mienne puis me conduire à travers le dédale des couloirs. Dès qu'on fut entrer dans sa chambre, il me prit dans ses bras pour me réconforter.

"Allez Herm', respire à fond. Doucement. Tout va bien. C'est quasiment la fin. Tu vas pas flancher maintenant. Respire."

Il me caressait tendrement le dos, me provoquant des frissons. Sa voix était douce et envoûtante. Je ne résistais pas longtemps. Je levais la tête et l'embrassais fiévreusement. Je le poussais vers son lit et me mis à califourchon sur lui. Je commençais à le caresser, le sentant se tendre sous mes doigts, sa respiration se faisant plus rapide. Je lui retirais son t-shirt puis lui embrassais son torse musclé tout en descendant. J'ouvris son pantalon, jouant avec son élastique de caleçon puis lui empoignant son membre. Je commençais à effectuer des va et vient avant de le sortir et de l'embrasser à son tour. Il souffla de plus en plus fort puis d'un geste souple me fit remonter jusque lui et passer en dessous. Il baissa ma culotte et me pénétra sans ménagement, me laissant en jupe et t-shirt. Il commença à faire des mouvements profonds et rapides, m'emmenant avec lui très haut. On jouit en même temps dans un souffle. Notre étreinte n'avait rien eu d'amoureuse, on n'avait juste permis à nos esprits de faire baisser le niveau de stress. Mais bon sang ce que ça avait été bon. Faire l'amour avec lui était toujours différents. 

On resta un moment l'un sur l'autre, se reconnectant à la réalité.

"- Merci, lui soufflais à l'oreille.

- Avec plaisir, Miss Granger, répondit-il en souriant."

Les examens reprirent et, le vendredi, on était enfin en repos ! Pansy décida de faire une fête en l'honneur de la fin des ASPIC. On n'aurait pas les résultats avant le milieu de juillet mais on en avait tous besoin. La directrice nous permit d'organiser ça dans la Grande Salle. Les deux promotions de dernières années furent invités. Ce fut une fête qui restera à jamais gravée dans nos mémoires. On était tous ensemble pour la dernières fois et tout le monde en profita jusqu'au bout. Il y eu un hommage aux victimes de la guerre en tout début de soirée, c'est avec beaucoup d'émotions qu'on se rappela de chaque personne qui nous avait quittée. Puis la fête commença enfin. Certains professeurs passèrent furtivement et ils furent accueillis à bras ouvert.