Manière d'agir

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Oui, c'est une bonne question je pense pour ceux qui ne connaissent pas les graves maladies.

A l'hôpital (lors d'une poussée)

Comme je vous l'ai déjà dit, il faut comprendre le malade, lui parler, ne pas lui laisser oublier la réalité.

Pourquoi pas des fois lui emmener des choses de l'extérieur. L'aider à comprendre ce qui lui arrive. Car des fois, c'est très difficile !

Essayer de ne pas le regarder comme un malade mais comme une personne en bonne santé car le regard des autres est très dur au début.

Après l'hôpital

Essayez pendant 3 semaines de rester le plus souvent avec lui, montrer que vous êtes présents pour lui, ne le lâchez pas.

Dans la rue marchez bien à côté de lui surtout si elle ou il a eu une atteinte au niveau des jambes : proposez-lui de s'arrêter, de s'asseoir, de marcher doucement,...

Laissez-le faire les gestes du quotidien.

Après 3 semaines

Vous devez le laisser plus seul, lui faire comprendre que c'est sa vie et qu'il va falloir continuer seul. Continuez à rester avec lui des fois, à lui parler,...

Mais ne le laissez pas tout de suite complètement seul. Continuez à lui faire comprendre ce qui lui est arrivé.

Car ce qui est "marrant" quand on a eu une grave maladie, c'est qu'un moment on ne se sent plus dans la réalité.

Moi comme mon corps été très touché, je ne me sentais plus "en" lui (aussi je m'étais renfermé sur moi-même), comme si j'avais changé de corps, c'était étrange ! Mais je pense que j'avais un problème de liaison corps/esprit, puisque ce qui est intéressant c'est que, depuis que je fais de la méditation je vais mieux. Je reviendrai là-dessus plus tard.

Autre chose, pour toutes les personnes qui croisent un "handicapé" (si on peut dire) dans la rue, ne nous regardez pas avec pitié ou avec insistance car c'est plutôt dur d'avoir tous ces regards qui te rappellent que tu es malade.

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